Re: Nagisa Oshima (1932-2013)
Publié : 15 mars 15, 19:10
Personnellement, j'avais beaucoup aimé aussi Le révolté. Bien supérieur au Silence de Shinoda qui semble en avoir déçu plus d'un.
Toujours pas vu Silence (vous me faîtes un peu peur) mais dans le révoltés, il n'y a pas vraiment de personnage central, avec ces partis pris de réalisation Oshima s'intéresse avant tout au groupe et à la foule.-Kaonashi Yupa- a écrit :Wow merci pour cette critique, je crois que je vais aller à la seconde projection. Le sujet m'intéresse : j'ai trouvé passionnant le roman Silence, bien plus que l'adaptation ciné plate que Shinoa en a tiré (j'espère que le Scorsese sera à la hauteur !). Là apparemment on est plus autour du personnage de Amakusa Shirô (le titre original cite directement ce nom), un des évangelisateurs japonais au XVIIème siècle. Et visuellement ça a l'air superbe.
Je note le 1er avril !
Oui, j'avais vraiment été déçu de Silence. J'aime beaucoup Shinoda (et j'ai vu plus que ceux sortis en France), le sujet avait tout pour me passionner et au final... Bof. Il faudrait que je retrouve ce que j'en avais dit à l'époque, mais j'avais trouvé ça assez plat. Je pense que le jeu des acteurs occidentaux et le format 1.33 n'arrangeaient rien ...bruce randylan a écrit :Toujours pas vu Silence (vous me faîtes un peu peur) mais dans le révoltés, il n'y a pas vraiment de personnage central, avec ces partis pris de réalisation Oshima s'intéresse avant tout au groupe et à la foule.-Kaonashi Yupa- a écrit :Wow merci pour cette critique, je crois que je vais aller à la seconde projection. Le sujet m'intéresse : j'ai trouvé passionnant le roman Silence, bien plus que l'adaptation ciné plate que Shinoa en a tiré (j'espère que le Scorsese sera à la hauteur !). Là apparemment on est plus autour du personnage de Amakusa Shirô (le titre original cite directement ce nom), un des évangelisateurs japonais au XVIIème siècle. Et visuellement ça a l'air superbe.
Je note le 1er avril !
En tout cas, je note le roman qui m'a l'air très bien.
Il a pas fait que des choses bien Shinoda, comme tristesse et beauté ou son documentaire sur les jeux olympiades de Sapporo de 1972 (sur lequel j'étais persuadé d'avoir écrit un texte ).gnome a écrit : Au début, on se demande ce que fait Shinoda, l'esthète coupable de perles sublimes comme Assassinat ou Double suicide à Amijima dans l'affaire tant l'image est fade (mais peut-être est-ce le transfert de chez Eureka) et le cadre de la plupart des plans banal à en mourir.
Pas revu depuis 10 ans mais j'en garde pas une souvenirs mémorable.gnome a écrit :Son doc : 100 ans de cinéma japonais est en tout cas plein autosatisfaction...
Il est édité par Criterion dans les bonus des 7 Samourais.bruce randylan a écrit : Le second (1996) est autrement plus réussi puisqu'il s'agit d'une interview de 2 heures d'Akira Kurosawa
Merci pour l'info. C'est toujours bon à savoir.monk a écrit :Il est édité par Criterion dans les bonus des 7 Samourais.bruce randylan a écrit : Le second (1996) est autrement plus réussi puisqu'il s'agit d'une interview de 2 heures d'Akira Kurosawa
Je confirme, ça.bruce randylan a écrit :(même si Hiromi Kurita est très jolie à regarder).
Zut, finalement je ne vais pas pouvoir y aller.bruce randylan a écrit :Le révolté (Amakusa shiro tokisada - 1962)
[...]Le film étant toujours inédit en France, je vous recommande chaudement la deuxième diffusion le 1er avril à 19h30.
Dommage parce qu'il en vaut la peine.-Kaonashi Yupa- a écrit :Zut, finalement je ne vais pas pouvoir y aller.bruce randylan a écrit :Le révolté (Amakusa shiro tokisada - 1962)
[...]Le film étant toujours inédit en France, je vous recommande chaudement la deuxième diffusion le 1er avril à 19h30.
Shinoda avait abordé le sujet dans son très beau Ballad of Orin/Hanare goze Orin.bruce randylan a écrit :Véritables vocations plus ou moins obligées quand on est atteint par cet handicap (avec aussi les possibilités de devenir masseur - cf Zatoichi), les Goze étaient des figures incontournables de la vie rurale japonaise.