Julien Duvivier (1896-1967)

[Rick Blaine]

C'est un geste passionnel. Vanel et Gabin n'ont pas du tout la même relation avec Romance mais son malgré tout rivaux, ça ne peut finalement pas vraiment se terminer autrement.

Je me méfierais beaucoup de toi s'il y avait une fille entre nous deux.

Je vais passer pour un psychopathe...

Disons que ça ne peut pas se terminer autrement dans un film, particulièrement dans un film comme celui là, qui me semble être une sorte de deuil des illusions du Front Populaire, même si Duvivier réfute cette lecture. La tragédie finale est dans cette ligne.

[Jeremy Fox]

Six destins chroniqué par Olivier Bitoun ; le film existe en DVD zone 2 chez ESC.

[Ouf Je Respire]

Disons que ça ne peut pas se terminer autrement dans un film, particulièrement dans un film comme celui là, qui me semble être une sorte de deuil des illusions du Front Populaire, même si Duvivier réfute cette lecture. La tragédie finale est dans cette ligne.

Je suis d'accord avec Rick Blaine.

[kiemavel]

Il est justement brièvement question de cette fin de La belle équipe dans les passionnants entretiens entre Duvivier et les deux historiens du cinéma René Jeanne et Charles Ford enregistrés en 1955.
C'est dans la partie 2, dans laquelle le réalisateur évoque sa carrière à partir de la fin du muet. Il s'insurge et est rejoint dans l'indignation par ses deux interlocuteurs … or, pour moi aussi, il se trompe. Je suis sur la ligne de ceux qui trouve la fin optimiste plus conforme à l'esprit du film. Cette perception doit être aussi affaire de sensibilité personnelle.

Dans la 1ère partie, il évoque surtout ses débuts étonnants dans le cinéma avec pas mal d'anecdotes amusantes sur le milieu du cinéma français de l'époque. 2 fois une heure environ.

https://www.franceculture.fr/emissions/ ... t-17011995
https://www.franceculture.fr/emissions/ ... de-carotte

[John Holden]

Disons que ça ne peut pas se terminer autrement dans un film, particulièrement dans un film comme celui là, qui me semble être une sorte de deuil des illusions du Front Populaire, même si Duvivier réfute cette lecture. La tragédie finale est dans cette ligne.

Je suis d'accord avec Rick Blaine.

Fayouf !

[Ouf Je Respire]

[Jeremy Fox]

Cycle Duvivier qui touche à sa fin : Sous le ciel de Paris par Olivier Bitoun.

[Commissaire Juve]

Au royaume des cieux (1949)...

C'est une excellente idée d'avoir confié le rôle de Maria à la canadienne Suzanne Cloutier, elle est une héroïne éthérée parfaite dans ce monde de perversion. Elle avait autant de charme et pureté dans Juliette ou La Clef des Songes (1951) de Marcel Carné. Un très beau Duvivier.

J'ai (re)découvert le film hier soir.

Aaaah, mais oui ! "Juliette ou la clé des songes". Je savais bien que son visage ne m'était pas totalement inconnu.

[The Eye Of Doom]

Il existe un DVD?
Merci

[Jack Carter]

oui, sorti recemment chez René Chateau.

[The Eye Of Doom]

Merci. Je vais essayer de mettre la main dessus.

[Jeremy Fox]

Après le long cycle qui lui a été consacré tout au long de l'année, il nous restait encore du Duvivier sous le coude avec entre autre ce Carnet de bal chroniqué par Olivier Bitoun à l'occasion de sa sortie en Blu-ray chez Gaumont. L'année 2017 nous proposera à nouveau un film du cinéaste durant sa première semaine.

[Jeremy Fox]

Marie-Octobre par Justin Kwedi à l'occasion de sa sortie en Blu-ray fin 2016.

[Commissaire Juve]

La Chambre ardente (1962)

Découvert hier soir au cinéma de minuit.

Un whodunit dans un grand château, exactement comme Pleins feux sur l'assassin de Franju (1961).

Pendant tout le film, je me suis dit que je passerais ici pour dire que j'avais trouvé ça complètement tarte, aussi "tarte" que le Franju. Mais pas aussi raté. Il y a malgré tout un vrai suspense, entretenu jusqu'au bout. Alors que dans "Pleins feux...", on s'emmerde sec !

Bref : dans les choses que je n'aime pas -- innombrables -- il y avait déjà les films français des années 30 se passant dans des hôtels particuliers de 1.500 m². Eh bien, je peux ajouter, les whodunit français se passant dans des châteaux à la décoration bien surchargée.

Incidemment : la copie en noir et gris pâle... oh lala !

[rodoliv]

La Chambre ardente (1962)

Découvert hier soir au cinéma de minuit.

Un whodunit dans un grand château, exactement comme Pleins feux sur l'assassin de Franju (1961).

Pendant tout le film, je me suis dit que je passerais ici pour dire que j'avais trouvé ça complètement tarte, aussi "tarte" que le Franju. Mais pas aussi raté. Il y a malgré tout un vrai suspense, entretenu jusqu'au bout. Alors que dans "Pleins feux...", on s'emmerde sec !

Bref : dans les choses que je n'aime pas -- innombrables -- il y avait déjà les films français des années 30 se passant dans des hôtels particuliers de 1.500 m². Eh bien, je peux ajouter, les whodunit français se passant dans des châteaux à la décoration bien surchargée.

Incidemment : la copie en noir et gris pâle... oh lala !

J'avais acheté le dvd dans le coffret Duvivier et je l'ai vu il y a 10 jours, je confirme que je me suis vraiment ennuyé, quelle déception pour un film tiré d'un livre d'un auteur que j'adore (JD Carr) et dont j'espèrais beaucoup. Le point positif c'est qu'au moins tu ne l'as pas acheté ;o)