Dvdclassik : cinéma et DVD

manuma a écrit : ↑19 juil. 22, 19:22

Addis-Abeba a écrit : ↑19 juil. 22, 19:15 T'as piqué le carton de Torrente ?

Il m'autorise à piocher dedans. En contrepartie, je lui raconte la fin des films.

Sinon, très bon, le Bogdanovich. Dans mon top 3 du cinéaste (avec Paper moon et Daisy Miller)

Taratata, je vois la fin. Ça ressemble simplement parfois à un gruyère entre le début et la fin

Sauf quand ça m'énerve tellement que je coupe tout après 15 minutes... ça m'arrive, c'est vrai... bon... d'accord...

Mais celui-là, je suis allé au bout
Je te laisse la surprise.

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(en vrai, je ne me souviens de rien )

candygirl a écrit : ↑19 juil. 22, 17:04

Dale Cooper a écrit : ↑19 juil. 22, 13:30

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Superbe, ta vidéo. Et la fille est super jolie.
Il faut que je découvre absolument Windows avec Talia Shire... et tu m'as aussi donnée très envie de revoir tous les Leone et Le Clan des Siciliens. Merci pour ça

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Merci.
Oui, Dovile a un air entre Naomi Watts et Debbie Harry, et il y a même Chrystelle qui revient le temps d'une scène. Par contre l'acteur en face d'elle est très mauvais, je n'avais trouvé personne d'autre.

Pour Windows, je l'ai mis parce que j'aime beaucoup sa musique, et ce n'est pas la première fois que je donne envie de découvrir le film à cause de cette vidéo. J'en suis désolé... C'est le seul film réalisé par Gordon Willis (directeur photo des Hommes du président, de la série du Parrain, de plusieurs Woody Allen dont Manhattan et Annie Hall, etc.) ...et tant mieux parce que ce n'est vraiment pas bon du tout. Forcément la photo est belle, mais je n'arrive toujours pas à comprendre ce qui l'a intéressé dans cette histoire. J'ai fait un montage "speed" pour une musique présente sur la B.O mais totalement absente du film (Morricone composait avant le tournage, d'où régulièrement des morceaux sur les CD qu'on n'entend pas dans les films parce que les cinéastes ne savaient pas où les placer). Mais bon, j'utilise quand même les images du film pour l'illustration. Willis avait dû survendre son film à Morricone qui avait dû imaginer de grosses scènes de tension alors qu'au final c'est très mou et il ne se passe rien. J'ai d'ailleurs eu du mal à trouver de quoi "meubler" pour sa partie. En tout cas merci encore !

Torrente a écrit : ↑18 juil. 22, 19:31 Et ce soir, il faudrait que je me décide à piocher dans la liste myCanal avant que mon abonnement se termine le 31 Juillet.
J'ai vu qu'il y avait quelques films qui m'intriguaient à leur sortie et que je n'ai pas encore vus:
un Corsini (La belle saison).
Un Jacquot (Les adieux à la reine).
Un Sciamma (Naissance des pieuvres).

Je crois que j'aime bien le cinéma de Sciamma.
Bon, ce film-ci sent un peu le "travail en construction", mais il y a des réminiscences du cinéma de Moodysson, en moins fort, moins mature, moins rageux, mais ça bouillonne.
C'est vraiment intéressant et les 3 comédiennes sont bien.

Le Corsini m'a un peu déçu. J'ai trouvé ça trop illustratif (La fracture constituerait donc peut-être un miracle). La belle saison est bien incarné, joliment exécuté mais manquant un peu de personnalité.
La critique des Cahiers du cinéma est la plus proche de mon ressenti :

On ne sort pas d’un cinéma de l’explicite, où tout est annoncé à coups de métaphores usées (attention, le ciel se couvre, ça va barder dans les chaumières) et de sous-entendus très entendus.

Et j'ai eu l'impression que Jacquot avait le derrière entre 2 chaises.
On sent qu'il se retient de ne pas refaire "La fille seule en costumes" (La fille seule est tellement parfait que je ne lui en aurais pas voulu et je me dis qu'il aurait peut-être dû) mais il verse souvent dans le film en costumes lambda avec des séquences peu reluisantes voire gênantes (j'adore Beauvois cinéaste mais quelle curieuse idée dans ce rôle). Il y a aussi un problème d'écriture des dialogues. Parfois impeccables, parfois totalement anachroniques si bien qu'on se croirait au café du commerce en 2011.
Tout n'est pas à jeter, loin de là mais j'en attendais sûrement trop.

J'ai aussi tenté Victor & Célia de Jolivet, un cinéaste que j'aime beaucoup. Si j'avais voulu voir un téléfilm France 3 Régions réalisé par Klapisch, j'aurais regardé un téléfilm France 3 Régions réalisé par Klapisch.
J'ai ri quelquefois. Le film se laisse regarder. Un peu simpliste par moments. Vite vu vite oublié, comme une comédie américaine pour adolescents de Netflix. J'attendais mieux (trop, encore une fois, j'imagine) d'un cinéaste qui m'a autant emballé par le passé.

Fin de la trilogie Pusher ou Les larmes ameres de Petra Von Kant pour se soir ...

Ce soir suite du cycle Dario Argento à la thèque, avec:
Le Fantôme de l'Opéra (restaurée 4K)


Quatre mouches de velours gris (Restaurée 4K)

Mosin-Nagant a écrit : ↑18 juil. 22, 22:41

The Eye Of Doom a écrit : ↑18 juil. 22, 20:56Le Bossu de De Broca, il est pas si mal de mémoire (pour pas dire bien mieux que la version Jean Marais).

❤

Oui, désolé pour le crime de lèse-tendre souvenir d'enfance, mais la version De Broca est nettement supérieure au Hunebelle/Marais. Je lui reprocherais néanmoins une certaine platitude visuelle.
Mais sinon, vous me corrigerez si besoin, c'est le dernier bon De Broca.

Alexandre Angel a écrit : ↑20 juil. 22, 08:58
Oui, désolé pour le crime de lèse-tendre souvenir d'enfance, mais la version De Broca est nettement supérieure au Hunebelle/Marais. Je lui reprocherais néanmoins une certaine platitude visuelle.
Mais sinon, vous me corrigerez si besoin, c'est le dernier bon De Broca.

La version de de Broca est largement supérieure. Je n'en fais pas un grand film, mais le cinéaste y insère un vrai rythme et une plus grande solidité.

Je plussoie, même si ds l'action Auteuil a du mal et ne fait pas le poids face à un Vincent Perez impressionnant. Seul bémol pour ma part, sinon c'est du tout bon. Reste que Torrente m'a donné envie de revoir le formidable La tulipe noire. Et, bizarrement, Les arts Martiaux de Shaolin. Truchement relecture Comte de Monte-Cristo, sans doute. Et aussi Jet Li / HK, car déjà en découvrant sur le tard Cartouche j'avais fortement pensé à Il était une fois en Chine de Tsui Hark. De Broca est l'un de nos trésors.

shubby a écrit : ↑20 juil. 22, 10:36 Je plussoie, même si ds l'action Auteuil a du mal et ne fait pas le poids face à un Vincent Perez impressionnant. Seul bémol pour ma part, sinon c'est du tout bon. Reste que Torrente m'a donné envie de revoir le formidable La tulipe noire. Et, bizarrement, Les arts Martiaux de Shaolin. Truchement relecture Comte de Monte-Cristo, sans doute. Et aussi Jet Li / HK, car déjà en découvrant sur le tard Cartouche j'avais fortement pensé à Il était une fois en Chine de Tsui Hark. De Broca est l'un de nos trésors.

Je valide complétement !

Dale Cooper a écrit : ↑19 juil. 22, 22:10

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il y a même Chrystelle qui revient le temps d'une scène.

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Oui, je l'ai tout de suite reconnue. Si dans Profondo Giallo, elle tue bien les gens, là, elle donne bien les gifles Décidément, j'aime bien cette fille.

Torrente a écrit : ↑20 juil. 22, 06:31 Je crois que j'aime bien le cinéma de Sciamma.
Bon, ce film-ci sent un peu le "travail en construction", mais il y a des réminiscences du cinéma de Moodysson, en moins fort, moins mature, moins rageux, mais ça bouillonne.
C'est vraiment intéressant et les 3 comédiennes sont bien.

Comme je suis contente de lire ça
Pour un 1er film, Naissance des Pieuvres reste une sacrée réussite à mes yeux et ta petite comparaison avec Moodysson (et surtout son 1er, Fucking Åmål), "en moins fort, moins mature, moins rageux, mais ça bouillonne" est très pertinente.

Pour ma part, hier soir, j'ai vu 2 bisseries éditées par Le Chat qui Fume.
Tout d'abord Photos Interdites d'une Bourgeoise, réalisé par Luciano Ercoli en 1970. Une œuvre qui tend bien plus vers la machination sordide inspirée par Les Diaboliques que vers le giallo pur et dur. Nous ne sommes pas ici dans le summum du genre, mais dans un bon petit thriller psychologique ponctué de sexualité SM relativement soft.
Si les capacités de jeu de la jolie Dagmar Lassander restent limitées (à l'instar de ses autres performances chez Bava, Fulci et consorts), cela convient néanmoins à merveille dans ce métrage-là avec ce rôle de jeune bourgeoise un brin naïve (et un brin portée sur la boisson) totalement dépendante de son mari. Une gentille fille dont le seul défaut reste sa méconnaissance des produits démaquillants. Car elle fait l'amour maquillée, se douche maquillée, s'endort maquillée et se réveille (oui, vous l'avez deviné) remarquablement maquillée Le tout est construit au rythme d'une très chouette B.O d'Ennio Morricone.
6/10



J'ai ensuite découvert Lady Frankenstein qui n'a pas grand chose à voir avec la zéderie 50's La Fille de Frankenstein bien que le centre d'intérêt du film soit également la progéniture du célèbre baron incarné ici par Joseph Cotten. Co-réalisé en 1971 par Mel Welles et Aureliano Luppi, Lady Frankenstein s'inspire (très) librement du roman de Mary Shelley et de la véritable histoire des "meurtres de Buke & Hare" commis à Édimbourg en 1827 (relatée dans le sublime L'Impasse aux Violences de John Gilling avec Peter Cushing et Donald Pleasence).
Si Rosalba Neri, dominante et complotiste (comme souvent), est fabuleuse dans le rôle-titre, le manque de moyen transparait à l'écran et mène à quelques scènes risibles et involontairement drôles. La créature, elle, semble être inspirée par celle des Horreurs de Frankenstein, production Hammer réalisée l'année précédente.
Bref, un sentiment de déjà-vu s'impose à la vision de ce film proposé ici dans sa version intégrale (dénudée, donc).
5/10



Ce soir, je vais certainement continuer à rattraper mon retard avec les éditions du Chat qui Fume en découvrant Un Papillon aux Ailes Ensanglantées et Folie Meurtrière. Ça va saigner

candygirl a écrit : ↑20 juil. 22, 14:57
Pour ma part, hier soir, j'ai bu...

De mieux en mieux...

Ahah, je corrige

Addis-Abeba a écrit : ↑19 juil. 22, 17:58

Flol a écrit : ↑19 juil. 22, 17:18 Mais il a tout de même une qualité, et non des moindres : il dure 89mn.

Oh je suis sur que tu as vu bien pire
Pas un bon Lustig, mais par moment un peu fendard .

Ayé c'est vu. Et oui j'ai vu bien pire. Ce qui ne l'empêche pas d'être tout de même sacrément naze.
Larry Cohen au scénario + William Lustig à la mise en scène = la fine équipe déjà à l'œuvre sur la trilogie Maniac Cop ! Yeahhh !...sauf que non. Cet Uncle Sam est loiiiiiiiiinnnn d'être du même niveau et n'a pas volé sa triste réputation.
Les 40 premières sont carrément un sommet d'ennui, c'est d'une mollesse quasi insoutenable. Il faut attendre que l'Oncle Sam en question se bouge un peu le fion pour avoir enfin droit à un peu de charclage en bonne et due forme, mais même là, tout est monté sans le moindre rythme, sans la moindre montée de tension...c'est désespérément morne et plat. Et pas très bien joué : j'adore Isaac Hayes mais là, non c'est pas possible (sans oublier le gosse handicapé insupportable avec ses pouvoirs magiques sortis de nulle part).
Alors oui il y a 2-3 effets gores de temps en temps, quelques idées formelles par-ci par-là, mais au-delà de ça, j'ai eu bien du mal à retrouver le bon vieux Lustig des 80's. Soit il était fatigué, soit il en avait strictement rien à branler (voire les deux à la fois). Et ça se voit beaucoup trop.

Un film de fin de carrière tout simplement.
D'accord bien évidemment, je m'étais fait chier quand je l'avais vu lors de sa sortie dvd,hormis de rares passages.
Tu m'as pas donné envie de le revoir

Il y a des chances que je regarde "L'agression" de Gérard Pirès (1974) avec Trintignant et Catherine Deneuve, à moins que ce soit "Notre homme Flint" (1966) avec James Coburn. Si ça se trouve ce sera un troisième !