- Spoiler (cliquez pour afficher)
- Oui, je l'ai tout de suite reconnue. Si dans Profondo Giallo, elle tue bien les gens, là, elle donne bien les gifles
Décidément, j'aime bien cette fille.
Torrente a écrit : ↑20 juil. 22, 06:31
Je crois que j'aime bien le cinéma de Sciamma.
Bon, ce film-ci sent un peu le "travail en construction", mais il y a des réminiscences du cinéma de Moodysson, en moins fort, moins mature, moins rageux, mais ça bouillonne.
C'est vraiment intéressant et les 3 comédiennes sont bien.
Comme je suis contente de lire ça

Pour un 1er film,
Naissance des Pieuvres reste une sacrée réussite à mes yeux et ta petite comparaison avec Moodysson (et surtout son 1er,
Fucking Åmål), "
en moins fort, moins mature, moins rageux, mais ça bouillonne" est très pertinente.
Pour ma part, hier soir, j'ai vu 2 bisseries éditées par Le Chat qui Fume.
Tout d'abord
Photos Interdites d'une Bourgeoise, réalisé par Luciano Ercoli en 1970. Une œuvre qui tend bien plus vers la machination sordide inspirée par
Les Diaboliques que vers le giallo pur et dur. Nous ne sommes pas ici dans le summum du genre, mais dans un bon petit thriller psychologique ponctué de sexualité SM relativement soft.
Si les capacités de jeu de la jolie Dagmar Lassander restent limitées (à l'instar de ses autres performances chez Bava, Fulci et consorts), cela convient néanmoins à merveille dans ce métrage-là avec ce rôle de jeune bourgeoise un brin naïve (et un brin portée sur la boisson) totalement dépendante de son mari. Une gentille fille dont le seul défaut reste sa méconnaissance des produits démaquillants. Car elle fait l'amour maquillée, se douche maquillée, s'endort maquillée et se réveille (oui, vous l'avez deviné) remarquablement maquillée

Le tout est construit au rythme d'une très chouette B.O d'Ennio Morricone.
6/10
J'ai ensuite découvert
Lady Frankenstein qui n'a pas grand chose à voir avec la zéderie 50's
La Fille de Frankenstein bien que le centre d'intérêt du film soit également la progéniture du célèbre baron incarné ici par Joseph Cotten. Co-réalisé en 1971 par Mel Welles et Aureliano Luppi,
Lady Frankenstein s'inspire (très) librement du roman de Mary Shelley et de la véritable histoire des "meurtres de Buke & Hare" commis à Édimbourg en 1827 (relatée dans le sublime
L'Impasse aux Violences de John Gilling avec Peter Cushing et Donald Pleasence).
Si Rosalba Neri, dominante et complotiste (comme souvent), est fabuleuse dans le rôle-titre, le manque de moyen transparait à l'écran et mène à quelques scènes risibles et involontairement drôles. La créature, elle, semble être inspirée par celle des
Horreurs de Frankenstein, production Hammer réalisée l'année précédente.
Bref, un sentiment de déjà-vu s'impose à la vision de ce film proposé ici dans sa version intégrale (dénudée, donc).
5/10
Ce soir, je vais certainement continuer à rattraper mon retard avec les éditions du Chat qui Fume en découvrant
Un Papillon aux Ailes Ensanglantées et
Folie Meurtrière. Ça va saigner
