Michel Sardou

[tchi-tcha]

60 ans de carrière, tournée d'adieu en plus...ça se fête!

Michel, le patron

Ne manque plus que le topic de tchi-tcha.

Né à Paris le 26 janvier 1947, Michel Sardou est le fils des comédiens Fernand et Jackie Sardou. Comme l'indique sa biographie sur Wikipédia, "il est l’héritier d’une longue tradition familiale dans les métiers du spectacle." Anecdote qui à n'en point douter ravira les classikiens cinéphiles, à l'âge de 16 ans, après avoir vu L'homme de Rio au cinéma il décide de partir monter une boîte de strip-tease au Brésil (son père le récupère à l'aéroport d'Orly).
S'il est davantage connu du grand public pour une poignée de chansons populaires, c'est également un comédien dont la filmographie n'est pas dégueu du tout comme vous pouvez le constater :

- Quatre jours à Paris (André Berthomieu, 1955)
- Le Chômeur de Clochemerle (Jean Boyer, 1957) : un enfant sur un manège
- Le Lit à deux places (Jean Delannoy, 1965) : le télégraphiste
- Paris brûle-t-il ? (René Clément, 1966) : un jeune résistant
- L'Été de nos quinze ans (Marcel Jullian, 1982) : André (et non pas Bernard comme indiqué sur Wikipédia)
- Cross (Philippe Setbon, 1987) : Thomas Crosky dit Cross
- Promotion canapé (Didier Kaminka, 1990) : Bernard

En juin 2024, il fait son grand retour avec Je me souviens d'un adieu (un concert filmé à Paris La Défense Arena), qui rassemble davantage de spectateurs au cinéma en une seule séance que Furiosa (la suite trop tardive de Fury Road avec des CGI moches) et The Bikeriders (le remake à moto des Affranchis par Jeff Nichols) en cinq jours. Preuve que les vrais ! cinéphiles français ne s'y trompent pas !
(source : JPBoxOffice)

Sans plus attendre, il est temps de libérer la parole sur ce forum :

Patrice Laffont se souvient des coulisses du tournage
http://www.leparisien.fr/culture-loisir ... 839486.php

J'ignorais que Michel Sardou était figurant

Je me suis refait Le chômeur de Clochemerle il y a peu. L’un des meilleurs Fernandel. J’ai cherché Michel Sardou dans le manège mais ça va trop vite pour l’identifier.

(ça me rappelle l’époque où ma nièce chantait à 10 ans des chansons totalement inconnues du grand public du répertoire de Michel Sardou, tout le monde la regardait alors très bizarrement)

Dudley Moore (le sosie de Michel Sardou)

Rien que pour cet épouvantable clip pour Michel Sardou, je crois qu'on peut dire du mal d'Olivier Marchal.
Je sais bien que parfois on a besoin de mettre du beurre dans les épinards et donc on fait des panouilles mais là, il y a vraiment de quoi avoir honte d'avoir fait une telle horreur.

Intermède : comme James Bond, Michel Sardou rend fou

Pour moi, la richesse du cinéma vient précisément de sa diversité, et si je suis d'accord pour que le critique s'efforce de trier le bon grain de l'ivraie, j'ai du mal à admettre qu'on puisse mettre à la benne des pans entier du cinéma. Et j'ai du mal à croire qu'il faille moins de travail pour un Visiteurs ou un Qu'est-ce que j'ai fait au bon dieu que pour un film d'auteur filmé à la va-vite à petit budget.

J'en déduis que tu aimes Michel Sardou.

Voici un raisonnement dont le déroulement logique me conforte dans mon désaccord...

Je me permets quant à moi un petit ajout d'information : Dudley Moore a longtemps été l'alias de nul autre que Michel Sardou.

...chez moi par exemple, au lieu de décrocher les images qui me déplaisent (ou de ne pas les accrocher en premier lieu), comme les photos de Michel Sardou, de Corinne Masiero ou de Danyboon, j'ai décidé de les laisser accrochées et de faire des croix rouges sur leur visage. C'est logique.

Michel ! Ont t'aime !

À propos de Cross :

Donc, j'ai aussi pu voir Cross (Philippe Setbon - 1986) qui est bien moins nanar que Le faucon malgré le casting franchement improbable : Michel Sardou (en flic made in Dirty Harry) et Roland Giraud (en mode tueur à gage adepte des jeux dangereux et mortel) pour un buddy movie dont le concept est plutôt original où un flic dur à cuire doit demander l'aide d'un tueur professionnel pour sauver sa famille prise en otage par un prisonnier qui vient de s'évader d'un service psychiatrie avec 4 psychopathes à moitié fous.
Mais Roland Giraud fait dur Roland Giraud sans jamais être crédible même si le personnage est sympathique (ce qui est assez douteux moralement parlant mais bon)... C'est pas que Sardou soit très bon en face mais son interprétation fonctionne mieux dans l'ensemble.

Le cinéaste Setbon est un cinéphile qui connait les classiques d'un cinéma de genre plutôt viril (il est l'auteur d'un livre sur Charles Bronson) et on sent dans son film une influence nette esthétique des Giallos dans la seconde partie qui se déroule dans un hôtel abandonné.
Dans l'ensemble, on voit que le cinéaste sait ce qu'il fait. Il y a une maîtrise, relative, mais une vraie maîtrise avec une ambiance proche de la folie avec ce quator échappé de l'asile et toujours prêt à péter les plombs. Alors pas moment, c'est très kitsch (le combat clandestin de Roland Giraud contre un grand black) et par moment assez joli (l’hôtel délabré donc). Le problème, c'est que tout cela manque cruellement de rythme. Le film pourrait être réduit pratiquement de moitié sans que ça soit gênant à aucun moment pour le scénario ou les personnages.

Dommage car ça aurait pu être plus pas mal en fait.

Quelques mots pour Cross qui s'en sort étonnement bien. Certes Michel Sardou est un sacré miscasting (le type comme à son habitude à constamment l'air de s'en foutre et passe son temps à tirer la gueule, la palme allant à la scène finale où celui-ci se fout complétement du sort de sa femme et sa fille pourtant bien malmenées et tente maladroitement de sourire lors d'un gros plan final d'anthologie), Marie-Anne Chazel est comme toujours ultra mauvaise (il faut la voir avec son brushing tout droit sortit de La Vie dissolue de Gérard Floque en train d'hurler "tuuuuue le tuuue le") et certains coups de moue se font sentir. Mais c'est au final une honnête série B, au pitch plutôt malin et doté d'une très bonne idée narrative (même si pas totalement exploitée) de situer la deuxième partie du film dans un immeuble désaffecté. Roland Giraud est en total roue libre mais c'est finalement lui et son personnage l’élément le plus attachant de Cross. Un film glauque par moment qui n'a pas à rougir face aux immondices sorties dans le même genre à la même époque.

Cross (1987, Philippe Setbon)
Départ en trombe. Michel Sardou dit "Cross" se brouille avec son supérieur (un crossover Alain Chamfort/Alan Vega) dans une fulgurance de dialogues de mec au bout du rouleau. On passe à Roland Giraud sans respirer, dit Elie Cantor, dit le tueur, et son combat clandestin contre un monstre d'Asie. Réglé en deux coups de rasoir dans le noir. Dingue. Qu'est ce qui va réunir les deux ? Le kidnapping de la femme de Cross par un dangereux psychopathe échappé d'H.P. accompagné de 4 complices tous plus hystériques les uns que les autres (mention spéciale à Maxime Leroux encore une fois, et à la face méga flippante de Gérard Zalcberg). La femme est jouée par Marie-Anne Chazel, très discrète, il manquerait plus que ça. Après un plombage en règle, le film retombe, les fous emmènent leurs otages dans un manoir en ruine et le truc se transforme en huis-clos oppressant et stylisé à situer entre Besson et Jeunet. La bande-son tue bien, elle est signée Michel Goguelat. Sardou ne tue rien, il voit rien dans le noir, nous non plus, le VHSrip galère. Roland Giraud démontre la toute puissance de son jeu naze, pendant que les psychos sont plus hystéros que jamais. Consternant. Une belle parabole contre la cocaïne cependant. A la fin, c'est Sardou qui gagne. Marche bien droite, stop, plan de profil, tombée de lunettes aviateurs, regard, envoyez la musique. Mais... on apprend sur le fil du cran que Elie Cantor aka Giraud s'en est sorti. Cross 2, à suivre...

À propos de La famille Bélier et son remake oscarisé :

...petit sondage: qui se souvient du titre du film qui a gagné (sans tricher) et surtout qui l’a vu?

Je ne me souviens plus du titre mais je sais de quoi il parle et non je ne l’ai pas vu. Je me demande si on ne va pas battre un record sur ce dernier point, du moins en France.

Coda

Coda le remake de La famille belier qui reprend pratiquement toutes les scènes, Michel Sardou et les blagues trop salaces en moins.

Oui ça m’est revenu et tu l’as vu?

J’ai vu la moitié. Y avait même pas Michel Sardou.

Intermède : comme James Bond, Michel Sardou rend fou (part twou)

Selon certaines rumeurs, il [Terrence Malick] aurait été aperçu en train de pogoter dans la fosse du Palais des Sports pendant le concert de Michel Sardou en 1986.

Oui et non... Malick a vécu quand même principalement à Paris pendant une quinzaine d'années. Même si effectivement, l'arrêt de tout projet n'a duré que 3 ans sur ces 15.

À propos de Je me souviens d'un adieu :

bon score pour Michel Sardou en concert, qui fait mieux en une séance que "Bikeriders" et "Furiosa" sur cinq jours d'exploitation!

Étonnant, d'autant plus que la "bande annonce" ne donnait pas du tout envie!

Étonnant

Vraiment ?

Pas étonnant de la part de Mad Michel.

J'ignorais que ça faisait salle comble!
Sur la bande annonce diffusé en cinéma, Sardou avait l'air épuisé!

épuisé mais un jeune homme presque si on le compare à la tournée actuelle de Renaud..

Quant à Dudley Moore, je me disais bien que cette tête me rappelait quelqu'un... .

Michel Sardou, peut-etre ?

Prenez bien soin de ce topic, je compte sur vous !

[mannhunter]

[Rockatansky]

Rappellons nous

[nunu]

Ca tombe bien je voulais regarder Cross. Un film avec Michel ne peut être mauvais.

Bon c'est fait j'ai regarder Cross On aurait du rebaptiser le réalisateur Philippe Setpasbon

Le pire c'est que Sardou n'est pas le plus mauvais dans le film loin de là ,même s'il a l'air de s'en foutre et qu'il tire quand même la tronche. Giraud en tueur quelle mauvaise idée tellement il est pas crédible et a a son actif quelques moments génants comme son combat clandestin au couteau ou sa baston a la fin ou sa démonstration d'arts martiaux est plus rigolote qu'autre chose. Il est un roue libre, essaye de nous vendre un tueur sympathique avec une philospohie de vie alors qu'il se fait juste chier.


Les autres acteurs ne sont guère meilleur mention spéciale au 4 échappées de l'asile qui surjoue la folie comme c'est pas permis. Et je parle pas de Marie Anne Chazel qui ne sert a rien.

Et puis alors c'est long, j'ai revérifié ils arrivent a l'hotel lieu du final du film a 39 minutes du film, pour une duré de 1h20 de film. Soit un peu plus de la moitié du temps tout ca pour buter 5 mecs. Faudrait peut être penser a vous bouger un peu le fion messieurs. les otages ont le temps de se faire tuer 50 fois le temps qu'ils arrivent. Ou alors c'est un hotel magique et les murs changent de place et c'est pour ça qu'il mettent longtemps a trouver ou il faut aller.

La musique est horrible, les loooks des persos ne sont guère mieux, les acteurs nazes. Et on a même pas droit a un petit Sardou en bande-son. Non rien ne va dans ce film.

Et puis bien sur :

[nunu]

Rappellons nous

Sa meilleure chanson et de loin.

[Supfiction]

Rappellons nous

Sa meilleure chanson et de loin.

C’est ce que Rocka sous-entendait probablement.

Prenez bien soin de ce topic, je compte sur vous !

Le but implicite est-il de réveiller le forum ? Ce n’est probablement pas pour parler de sa carrière d’acteur car c’est un très médiocre acteur en l’occurrence, et ce bien que ce soit sa vocation première.
Mais tu n’as pas fait ton travail correctement, tu as omis les micro-saillies habituelles sur le chanteur de droite réac.

[Rockatansky]

C'est surtout une des chansons qui fait polémique notamment grace à ce couplet

J'ai envie de violer des femmes
De les forcer à m'admirer
Envie de boire toutes leurs larmes
Et de disparaître en fumée

[Supfiction]

On se lance alors ?..
Qui va se proposer de proposer un vrai faux contre-exemple de rappeur (Sale pute) ?
En l’occurrence la chanson date de 1973 et on peut dire que Sardou et Pierre Delanoë ont été visionnaires sur l’avenir des banlieues et villes nouvelles.

[AtCloseRange]

C'est surtout une des chansons qui fait polémique notamment grace à ce couplet

J'ai envie de violer des femmes
De les forcer à m'admirer
Envie de boire toutes leurs larmes
Et de disparaître en fumée

Jamais compris cette polémique.

Il dit aussi ça

L'envie d'éclater une banque
De me crucifier le caissier

Alors je fonce comme une bête
Sur le premier sens interdit
Aucun feu rouge ne m'arrête
Je me sens bien dans ma folie

Bref il se met dans la peau d'un personnage.
ça s'appelle de la fiction.

Je n'ai guère de goût pour Sardou et encore moins pour le gros con qu'il est devenu mais polémiquer sur cette chanson (sans doute sa meilleure en effet) est idiot.

Ceci dit je préfère de loin Michel Sardouille.

[Rockatansky]

Je ne suis pas en train de te dire qu'il n'y a rien d'autres, on parle de Sardou pas des rappeurs.

Sardou me fait marrer, c'est une page de notre histoire musicale, après c'est un gros réac, l'un n'empêche pas l'autre

[Rockatansky]

C'est surtout une des chansons qui fait polémique notamment grace à ce couplet

Jamais compris cette polémique.

Il dit aussi ça

L'envie d'éclater une banque
De me crucifier le caissier

Alors je fonce comme une bête
Sur le premier sens interdit
Aucun feu rouge ne m'arrête
Je me sens bien dans ma folie

Bref il se met dans la peau d'un personnage.
ça s'appelle de la fiction.

Je n'ai guère de goût pour Sardou et encore moins pour le gros con qu'il est devenu mais polémiquer sur cette chanson (sans doute sa meilleure en effet) est idiot.

Ceci dit je préfère de loin Michel Sardouille.

Je suis d'accord, c'est un bon exemple des polémiques liées à trois phrases sorties du contexte.

[Supfiction]

Je suis d'accord, c'est un bon exemple des polémiques liées à trois phrases sorties du contexte.

Si tu es d’accord, tu es donc d’accord avec Je suis pour et Le temps des colonies, je suppose.

[AtCloseRange]

Je suis d'accord, c'est un bon exemple des polémiques liées à trois phrases sorties du contexte.

Si tu es d’accord, tu es donc d’accord avec Je suis pour et Le temps des colonies, je suppose.

On a parlé d'une chanson précise. C'est pas parce que la polémique sur celle-ci est idiote que les autres ne sont pas valables

[Supfiction]

C’est pourtant exactement le même principe de la fiction. La seconde étant matinée d’ironie que beaucoup sont toujours incapables de comprendre ou d’admettre surtout.

c'est un gros réac, l'un n'empêche pas l'autre

Je doute qu’il existe beaucoup de personnes de cette génération qui ne soient pas un minimum réacs aujourd’hui.

[manuma]

Vu seulement 2 films de son impressionnante filmo : Le Lit à 2 places (peut-être toujours dispo sur Prime d'ailleurs) et Paris brûle-t-il ? Et aucun souvenir de lui là-dedans.

Les seuls autres titres du bonhomme qui suscitent chez moi une curiosité disons contenue, ce sont le Kaminka et son téléfilm réalisé par José Giovanni, L'irlandaise.