Et vous, qu'allez-vous regarder ce soir ?

[AtCloseRange]

Et le sublime comtesse aux pieds nus

C'est probablement une erreur et il a inversé les listes...

[Torrente]

Vous allez vous en remettre, tout va bien.
C'est dommage qu'on ne parle que de ça. Je n'aurais pas dû mettre ces listes. Je vais éditer mon message, tiens.

[Alexandre Angel]

Torrente parle du cinéma de Joseph L.Mankiewicz, pour info..

C'est totalement faux

Ce film là uniquement.

C'est vrai. J'ai réalisé après coup et voulait rectifier.
Mais même!!!!

[Arn]

Et au final tu soulignes ce qui me gêne dans le film, c'est qu'on pourrait se retrouver à banaliser l'acte absolument dégueulasse de Noodles.

En fait, ce n'est pas le bon topic pour échanger à ce sujet. Il faudrait transférer tout ça au bon endroit, les différents points de vue sont toujours passionnants... Quoiqu'ici, nous sommes foncièrement d'accord dans le fond parce que loin de moi à vouloir banaliser l'acte de viol. Les protagonistes de Once upon a Time in America sont tous des sales types, des tueurs, des voleurs et des violeurs. Et quand je mentionne les regrets de Noodles, c'est juste dans ce contexte-là.
Les protagonistes féminines dans le film sont également toutes relativement malsaines, Deborah inclus. Mais ce n'est pas pour autant que je cautionne ou que je banalise son viol, loin de là.

Je suis assez d'accord avec Paroju sur les viols d'Il était une fois en Amérique, qui m'empêche d'apprécier vraiment le film. Que ce soit le premier que je trouve très critiquable par son ambiguïté qui, à mon sens, banalise certains a priori sur les victimes de viol. Ou sur le second, que Leone ne considérait d'ailleurs pas comme tel mais comme une "scène d'amour" ou un "cri d'amour" de la part du violeur... Je trouve ça inacceptable perso.

[Invité1]

Leone ne considérait d'ailleurs pas comme tel mais comme une "scène d'amour" ou un "cri d'amour" de la part du violeur... Je trouve ça inacceptable perso.

Bien sûr que tout viol est inacceptable. C'est évident, même pour Leone.
Dans ses entretiens avec Simsolo, Leone ne s'arrête pas simplement au ''cri d'amour'' que tu sors ici de son contexte. Il étaie bien plus longuement son propos suite au fait que Simsolo décrète que cette scène est capitale quant à la future déchéance de Noodles. Et à mon avis, elle l'est. Noodles est réellement transi d'amour pour Deborah depuis son enfance. La scène du viol se déroule après sa sortie de prison où il est resté 15 ans à tenir le coup sans la voir, juste en pensant à elle. Leone explique très bien qu'elle n'est restée qu'une image intouchable depuis toujours. Le soir du viol, il lui déclare enfin sa flamme en lui révélant qu'elle est tout pour lui et ce depuis toujours. Elle le sait et lui répond néanmoins : "Je pars demain pour Hollywood, je suis juste venue te dire adieu". Là, il pète un câble parce qu'il sait qu'il la perd pour toujours et il réagit comme un gangster, un sale type. Ce qu'il est concrètement.
C'est à travers la mentalité de Noodles que c'est un cri d'amour et de la détresse lorsqu'il la viole. Ça correspond totalement à la psychologie de son personnage.
Les spectateurs comme toi et moi ne peuvent être qu’écœurés face à sa réaction. Parce que c'est effectivement inacceptable. Mais ce n'est en aucun cas une forme de banalisation quant à l'acte. Noodles est monstrueusement pathétique et il le prouve en réagissant ainsi.

À part ça, faudrait quand même qu'on arrête le HS

[Arn]

Ces explications ne justifient rien pour moi. Ce que je vois c'est que sur le premier viol il propage certaines idées sur les victimes et sur le second sur les agresseurs, idées qui à mes yeux tendent à la banalisation. Parler de cri d'amour, peu importe le contexte, ça montre sa vision des choses. Employer le terme d'amour c'est impossible pour moi, même pour un personnage immature.

Mais outre ce qu'il en dis c'est le traitement du film que je trouve bien trop léger sur le sujet (j'ai après été me renseigné et ça n'a fait que confirmer mon point de vue). Que la scène du second viol soit justifier par le récit peut être. Mais ensuite faut pas l'évacuer comme si rien ne s'était passé.

Et oui faudrait arrêter

[TheGentlemanBat]

Pause dans Archive 81 (ça va faire du bien ) pour regarder sur Arte le doc' "Nosferatu", un film comme un vampire suivi justement du classique de Murnau, diffusé aux alentours de minuit (me connaissant, je doute que j'aille au bout).

[Jack Carter]

J'ai troqué Le Cabotin contre les Années de plomb de Margarette Von Trotta, mal m'en a pris, ça m'a effectivement plombé ma soirée cinema

[Jeremy Fox]

[Torrente]

Sinon je ne sais pas trop où le noter, donc dans le doute on va le faire ici :

Plus One : 6.5/10
En voilà une belle surprise. À la base, ni le pitch, ni le casting (même si j'ai beaucoup de sympathie pour Jack Quaid), ni le nom des réals ne m'inspiraient particulièrement confiance.
Et pourtant, grâce à l'alchimie évidente entre Quaid et ce petit bout de femme au charisme incroyable qu'est Maya Erskine (grosse découverte pour moi), la dynamique de leur relation et celle d'un récit pas si balisé que ça en font une comédie romantique extrêmement agréable.
Pas hilarante non plus, faut pas exagérer, même si j'ai rigolé à 2-3 reprises (je ne suis pas un homme facile)...mais une vraie bonne romcom tout ce qu'il y a de plus recommandable, qui sait éviter avec habileté les clichés les plus éculés du genre.
Bref, c'est pas du Richard Curtis.

Je valide à 2000% et je serai probablement bien plus généreux encore, ne serait-ce que parce que ce genre-là est extrêmement avare en réussites. Et là, ça en est une. Indubitablement.
Tu parles d'un p*** de "feel good movie", simple et léger, qui devrait être remboursé par la sécu'.
Ah et j'ai ri à gorge déployée à plus de 2-3 reprises. Maya Erskine n'en met aucune à côté. Un vrai talent.

Mr Flol, merci pour la découverte.

[Arn]

Après deux soirs de diète je vais sûrement me faire un double programme ce soir. Étant normalement tout seul je vais probablement en profiter pour poursuivre les Naruse avec Quand une femme monte l'escalier, et pour voir Johnny Guitare avant qu'il ne quitte Paramount (demain).

[Jeremy Fox]

Après deux soirs de diète je vais sûrement me faire un double programme ce soir. Étant normalement tout seul je vais probablement en profiter pour poursuivre les Naruse avec Quand une femme monte l'escalier, et pour voir Johnny Guitare avant qu'il ne quitte Paramount (demain).

Waouh quel beau programme !

[Invité1]

Hier soir, j'ai (re)découvert The Screwfly Solution (La Guerre des Sexes en VF - 2006) qui reste certainement ce que j'ai vu de moins abouti chez Joe Dante. J'avais gardé un chouette souvenir du bouquin d'Alice Sheldon (agent de la CIA reconvertie dans l'écriture de nouvelles SF), conseillée par ma prof' d'anglais au lycée et adaptée ici par Mick Garris qui ne peut pas s'empêcher d'abîmer tout ce qu'il touche. On ne reconnaît en rien la Dante touch, c'est plan-plan, mal fichu, mal joué (malgré la présence d'Elliott Gould) et seuls les SFX des 3 dernières minutes sauvent le métrage du désastre. Dommage, parce que le bouquin féministe pourrait donner naissance à un excellent film.
4/10

Ce soir, ce sera la découverte de The Hole pour achever mon cycle Dante.

[Jeremy Fox]

Mme continue à choisir la programmation : ce sera donc Celui par qui le scandale arrive pour poursuivre le cycle Minnelli.

[Watkinssien]

Mme continue à choisir la programmation : ce sera donc Celui par qui le scandale arrive pour poursuivre le cycle Minnelli.

Y a pire comme choix!