Et vous, qu'allez-vous regarder ce soir ?
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- Jack Carter
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Re: Et vous, qu'allez-vous regarder ce soir ?
La Vie et rien d'autre avant qu'il disparaisse de Netflix, jamais vu ce Tavernier.

Veneno para las hadas (Carlos Enrique Taboada, 1986)
- Flol
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Re: Et vous, qu'allez-vous regarder ce soir ?
Ce soir, il est fort possible que je me fasse un Ozu.
Oui vous avez bien lu : UN OZU.
Et un court évidemment, je suis pas non plus un kamikaze.
Oui vous avez bien lu : UN OZU.

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- Père Jules
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Re: Et vous, qu'allez-vous regarder ce soir ?
Un des plus beaux pour ma part.Jack Carter a écrit : ↑21 févr. 22, 20:30 La Vie et rien d'autre avant qu'il disparaisse de Netflix, jamais vu ce Tavernier.
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Re: Et vous, qu'allez-vous regarder ce soir ?
Idem !Jeremy Fox a écrit : ↑21 févr. 22, 20:25L'un de mes préférés de ce réalisateur que j'estime beaucoup.
Ah oui, merci ! J'allais oublier.Jack Carter a écrit : ↑21 févr. 22, 20:30 La Vie et rien d'autre avant qu'il disparaisse de Netflix, jamais vu ce Tavernier.
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Re: Et vous, qu'allez-vous regarder ce soir ?
Résultat de Fin Août, début septembre : là ou on pense que les personnages masculins sont dans une forme d'enfermement de ne pas se connaitre soi-même (dans les relations amoureuses, dans l'écriture et son "moi" qu'on pense qu'il intéresse personne), l'ouverture de la vie et de la mort donne au film quelque chose de très doux, très tendre ... j'écris à chaud là ... et, surtout, là ou j'ai été très ému, c'était de voir Mia Hensen-Love toute jeune actrice, et comme une évidence de la suite de sa carrière en tant que cinéaste. Il y a un parallèle fort avec les thématiques qu'elle a posé dans ses films ensuite. Et Jeanne Balibar, le décalage quand, après l'enterrement, elle parle d'Adrien, on sent qu'elle est autre part dans son jeu, perdu sur le fait d'éviter de dire qu'un amour était en train de se faire avec lui ... Elle est unique, incroyablement unique.
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Re: Et vous, qu'allez-vous regarder ce soir ?
Ce soir ce sera le film LFO.
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Re: Et vous, qu'allez-vous regarder ce soir ?
Verdict :
Le Fils unique : 7/10
Très beau, très doux, pas un mot plus haut que l'autre, et pourtant Ozu parvient à dire beaucoup avec des dialogues on ne peut plus banals ("Elle est bonne ta soupe ?" "Oh oui merci !" "Je t'en prie, c'est vrai qu'elle est bonne").
Et puis il y a un sens du cadre et de la composition des cadres qui, malgré la lenteur de l'ensemble (et ces longs plans fixes sur un mur ou une haie), m'a totalement passionné.
J'ai même failli verser ma larme lorsque la maman avoue l'inavouable à son fils...fils qui lui-même n'a plus que sa fierté pour lui, mais qui malgré tout, sait rester digne dans l'adversité (sont forts, ces Japonais).
Non vraiment, ça m'a bien plu.
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Re: Et vous, qu'allez-vous regarder ce soir ?

J'ai beaucoup aimé Le Fils unique et quelques autres de ses films des années 30/40 mais je trouve qu'il y a quand même un gap entre ceux ci et ceux à partir de Printemps tardif (1949).

Finalement ce fut le Naruse et le Fukasaku, et comme c'était très bien je remet normalement le couvert avec le même programme ce soir : L'éclair et Police Tactics, le 4ème Yakuza Papers.
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Re: Et vous, qu'allez-vous regarder ce soir ?
C'est ça Ozu.
Je me souviens dans certains de ses films,de scènes de repas, où tu as l'impression d'être dans la pièce avec les gens.
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Re: Et vous, qu'allez-vous regarder ce soir ?
C'est quoi déjà un gap ?

Bon, si c'est un écart important, je ne trouve pas. Il ne s'agit évidemment pas de tout mettre sur le même niveau. Mais on a pas affaire à un réalisateur comme John Ford ou Raoul Walsh, qui pouvaient réaliser des films nettement mineurs parce qu'ils travaillaient au sein d'un système contraignant (Hollywood) et il ne pouvaient tout le temps donner le meilleur d'eux-mêmes.
Un Ozu travaillait dans d'étroites limites budgétaires (ce n'était pas Mizoguchi, ni Kurosawa) et pouvait, de ce fait, faire perdurer sa petite musique.
C'est pourquoi, étant attendu que j'estime que c'était un génie (un peu à la façon de Bach pour la musique), je ne parviens pas à trouver quoique ce soit d'anecdotique, ou de mineur, chez lui. Le génie est là très vite (de ce qu'on en connaît). Il touche juste au sublime dans la dernière ligne droite.
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Re: Et vous, qu'allez-vous regarder ce soir ?
Merci, c'était justement un peu le but recherché.

Alors je donne peut-être l'impression de me moquer, mais en fait pas du tout. De ces échanges tout à fait anodins émergent malgré tout de l'émotion toute simple. Ça change, ça repose, c'est tout doux et loin d'être désagréable.
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Re: Et vous, qu'allez-vous regarder ce soir ?
Oui mais justement ce sublime de la dernière ligne droite, j'aurais du mal à expliquer ce qui le rend si sublime mais j'ai l'impression qu'il y a comme un saut qualitatif avec ce qu'il y a avant. Est ce que c'est une question de budget, de meilleur condition de tournage, de liberté, est ce que c'est une impression accentuée par le fait d'avoir vu ces derniers films en HD quand les autres sont en SD (sauf Le fils unique) ? Je sais pas trop.Alexandre Angel a écrit : ↑22 févr. 22, 15:48C'est quoi déjà un gap ?![]()
Bon, si c'est un écart important, je ne trouve pas. Il ne s'agit évidemment pas de tout mettre sur le même niveau. Mais on a pas affaire à un réalisateur comme John Ford ou Raoul Walsh, qui pouvaient réaliser des films nettement mineurs parce qu'ils travaillaient au sein d'un système contraignant (Hollywood) et il ne pouvaient tout le temps donner le meilleur d'eux-mêmes.
Un Ozu travaillait dans d'étroites limites budgétaires (ce n'était pas Mizoguchi, ni Kurosawa) et pouvait, de ce fait, faire perdurer sa petite musique.
C'est pourquoi, étant attendu que j'estime que c'était un génie (un peu à la façon de Bach pour la musique), je ne parviens pas à trouver quoique ce soit d'anecdotique, ou de mineur, chez lui. Le génie est là très vite (de ce qu'on en connaît). Il touche juste au sublime dans la dernière ligne droite.
Mais ça n'empêche pas que je préfère certains de ses films des années 30 à quelques uns des années 50.
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Re: Et vous, qu'allez-vous regarder ce soir ?
Pour ma part, je me suis endormie tardivement et j'ai visionné 3 Truffaut…
- La Nuit Américaine (1973)
Une première partie qui est, en fait, un passionnant making of fictionnel et une seconde partie où les personnalités les plus folles se révèlent. Il y a beaucoup de répliques hilarantes dont le jugement final de la mère d'un technicien présente sur le tournage qui s'écrie : "Qu'est-ce que c'est que ce métier où tout le monde couche avec tout le monde ? Où tout le monde se tutoie, où tout le monde ment"
Au sein d'un casting 5 étoiles, Dani et Jean-Pierre Léaud y sont excellents.
7/10
- L'Histoire D'Adèle H. (1975)
Le seul et unique Truffaut que j'avais précédemment déjà vu mais que j'ai enfin découvert en HD. Sobre, passionnant et hyper émouvant (j'ai fondu en larmes quand la voix off annonce ce qu'il adviendra d'Adèle jusqu'à sa mort). Isabelle Adjani est tour à tour fascinante, sublime, pathétique et misérable. Un très grand film à mes yeux.
8.5/10
- L'Argent De Poche. (1976)
La star du film est ici l'enfance, dépeinte avec tendresse par un Truffaut inspiré qui balade judicieusement sa caméra au gré des protagonistes comme il sut si bien le faire pour La Nuit Américaine. J'ai eu un énorme coup de cœur pour le personnage de la gamine qui crie ''famine'' à la fenêtre et pour l'instit' humaniste incarné par Jean-François Stévenin.
7/10
Ce soir, ce sera double programme avec Rencontres Du 3ème Type et la découverte de L'Homme Qui Aimait Les Femmes. J'ai lu quelque part que Truffaut a rédigé le scénario du second durant le tournage du Spielberg. Rencontres, je l'avais tout de même noté 9/10 lors de mon précédent visionnage.
- La Nuit Américaine (1973)
Une première partie qui est, en fait, un passionnant making of fictionnel et une seconde partie où les personnalités les plus folles se révèlent. Il y a beaucoup de répliques hilarantes dont le jugement final de la mère d'un technicien présente sur le tournage qui s'écrie : "Qu'est-ce que c'est que ce métier où tout le monde couche avec tout le monde ? Où tout le monde se tutoie, où tout le monde ment"

Au sein d'un casting 5 étoiles, Dani et Jean-Pierre Léaud y sont excellents.
7/10
- L'Histoire D'Adèle H. (1975)
Le seul et unique Truffaut que j'avais précédemment déjà vu mais que j'ai enfin découvert en HD. Sobre, passionnant et hyper émouvant (j'ai fondu en larmes quand la voix off annonce ce qu'il adviendra d'Adèle jusqu'à sa mort). Isabelle Adjani est tour à tour fascinante, sublime, pathétique et misérable. Un très grand film à mes yeux.
8.5/10
- L'Argent De Poche. (1976)
La star du film est ici l'enfance, dépeinte avec tendresse par un Truffaut inspiré qui balade judicieusement sa caméra au gré des protagonistes comme il sut si bien le faire pour La Nuit Américaine. J'ai eu un énorme coup de cœur pour le personnage de la gamine qui crie ''famine'' à la fenêtre et pour l'instit' humaniste incarné par Jean-François Stévenin.
7/10
Ce soir, ce sera double programme avec Rencontres Du 3ème Type et la découverte de L'Homme Qui Aimait Les Femmes. J'ai lu quelque part que Truffaut a rédigé le scénario du second durant le tournage du Spielberg. Rencontres, je l'avais tout de même noté 9/10 lors de mon précédent visionnage.