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Interviews

Et maintenant ? « Et maintenant, répond Nicolas Stanzick, je vais me reposer ! » Il savait dès le départ qu’il lui faudrait toute une décennie pour éditer une « intégrale augmentée » de la revue Midi-Minuit Fantastique fondée en 1962 par Michel Caen et Jean-Claude Romer, mais la route n’en a pas moins été longue, difficile et ponctuée de quelques moments de doute. Il y a eu le Bataclan, puisque Nicolas Stanzick était dans la salle le 13 novembre 2015. La réalisation du volume 3 lui a permis, d’une certaine manière, de revenir à la vie normale, mais il en était sorti épuisé. Est arrivé ensuite le COVID, occasion rêvée, peut-être, pour travailler chez soi, mais obligation, aussi, de se transformer en maître d’école quand on a un enfant encore jeune...

Le bouclage du volume 4 (en librairie à partir du 3 décembre) s’est fait dans de folles conditions, mais il fallait aller jusqu’au bout pour tenir ses promesses : « Promesse faite à mon éditeur (Rouge Profond). Promesse faite aux lecteurs, dont beaucoup m’ont envoyé des témoignages touchants. Je recevais de nombreux mails me demandant si le premier volume allait être réédité et quand le quatrième allait sortir. Et puis il y a eu cette proposition du Forum des Images d’organiser un grand événement et une exposition pour célébrer la fin de l’aventure. Quand le rétro-planning a été établi, la course folle a commencé. J’ai aussi un métier ; je m’occupais donc de MMF tard dans la nuit et tôt le matin. Plusieurs semaines durant, il n’y a eu ni samedi ni dimanche, et mes journées ont toutes été des journées de seize heures... »

D’autant plus que ce quatrième et dernier volume ne se contente pas de reprendre des textes publiés. Il fait renaître, ou tout simplement naître, un dernier numéro de MMF qui n’existait jusque-là que virtuellement.

Repos donc. Mais Nicolas Stanzick a déjà deux projets de livres. Un ouvrage sur les Rolling Stones à l’écran : « Godard, Scorsese, Hal Ashby - tous les théoriciens du cinéma se sont intéressés aux Stones. » (1) L’autre ouvrage est un projet plus personnel : « D’habitude, j’écris mes livres en les écrivant, mais celui-là est déjà tout écrit dans ma tête : ce sera l’histoire de mes grands-parents combinée à mon histoire personnelle la nuit du 13 novembre, puisque je ne suis pas loin de penser que leur histoire a contribué à me sauver cette nuit-là. Je me demande même si je ne me suis pas intéressé à la Hammer et aux mythes du cinéma pour apprendre à écrire afin de pouvoir raconter leur histoire. »

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Christopher Lee, Michel Caen et Jean-Claude Romer

Le travail que vous avez accompli pendant dix ans pour l’édition de cette intégrale Midi-Minuit en quatre volumes n’est-il pas devenu de plus en plus solitaire, avec la disparition de Michel Caen et, en mai dernier, celle de Jean-Claude Romer ?

Je travaille beaucoup tout seul, c’est vrai, en particulier lorsqu’il s’agit de concevoir les choses, mais je vois cette intégrale comme une œuvre collective, ne serait-ce que parce qu’elle a entraîné de nombreuses rencontres au fil de ces dix années : rencontre avec Edith Scob ; rencontre avec Barbara Steele, qui m’a encore envoyé un mail il y a quelques jours parce qu’elle avait vu sur Internet une reproduction de la couverture du volume 4 et qui, chaque fois qu’elle vient à Paris, apporte toujours un cadeau pour mon fils qu’elle n’a jamais vu ; dans les dédicaces de livres qu’elle lui a offerts, elle se définit même comme sa « tata d’Amérique ».

J’ai été très touché, très profondément attristé par la mort de Jean-Claude Romer. Il avait dans ses archives des tas de livres qui sont encore des sources uniques, remplies d’informations qu’Internet n’a pas encore intégrées, et il était tout content chaque fois que je le dérangeais pour lui demander de me fournir la date de sortie ou de ressortie de tel ou tel film. Lui seul était en mesure de vous dire quand et dans quels cinémas L’Homme-léopard de Jacques Tourneur avait été présenté pour la première fois...

J’aurais aimé qu’il voie ce volume 4. Dès que j’ai disposé - en avril dernier - de la version définitive de la couverture, j’ai senti - intuition de ma part ? - qu’il fallait que je la lui envoie. Je la lui ai envoyée par la Poste, puisque Internet ne faisait pas partie de son univers, et il m’a appelé pour me dire que, même s’il n’avait pas une passion pour le cinéma de Jean Rollin, cette photo tirée du Frisson des vampires lui plaisait, parce qu’elle était tout simplement belle. Il était également enthousiasmé à l’idée que ce volume 4 allait inclure une reconstitution du numéro 25-26, le mythique « numéro perdu » de Midi-Minuit Fantastique. Différentes versions entouraient ce mystère - la sienne n’était pas exactement la même que celle de Michel Caen. Il était content de savoir que la publication de ce volume allait donner lieu à une grande rétrospective au Forum des Halles, à une exposition, cinquante ans donc après la disparition de MMF et soixante ans après sa naissance.

Pourquoi avez-vous choisi pour la couverture cette photo extraite d’un film de Rollin, réalisateur dont les films font en Allemagne l’objet de luxueuses éditions, mais dont, pour être franc, le nom ne signifie plus grand-chose aujourd’hui pour le grand public français ?

Son nom n’a jamais dit grand-chose au grand public français. On pourrait dire, selon la formule consacrée, que nul n’est prophète en son pays, mais ce n’est qu’une formule, et je crois que, plus profondément, il y a toujours eu un malentendu au sujet de Jean Rollin. On a voulu voir en lui un réalisateur de films de vampires, de films gothiques (et l’on avait toujours en tête la Hammer comme référence), mais son cinéma, tel qu’il l’a théorisé lui-même dans son essai sur Gaston Leroux, était le fruit de l’éducation qu’il avait reçue de son beau-père, Georges Bataille. Autrement dit, Rollin n’était pas un fils spirituel de Bram Stoker ou d’Edgar Poe, mais un enfant du surréalisme, et c’est pour cette raison qu’il était ardemment défendu par des gens comme Éric Losfeld ou Ado Kyrou. Est d’ailleurs reproduit dans ce volume 4 un texte de ce dernier intitulé Les vampires de Rollin ne craignent pas la croix, qui était à l’origine l’introduction de Sex Vampire, premier tome (sorti en 1972) de la collection « Anthologie permanente de l’érotisme au cinéma » publiée par Losfeld (le second tome était consacré à José Bénazéraf).

Rollin a été un midi-minuiste très important dans les dernières années de la revue. Les numéros 23 et 24 font une place très large à son étude sur Leroux, que Losfeld avait d’ailleurs dans ses tiroirs depuis 1965 et qui devait au départ être éditée sous forme de livre. Et Rollin est le seul mini-minuiste à être sorti du court métrage, genre qui était LA spécialité des collaborateurs de la revue dans les années soixante. J’ajoute que, même si sa fin de carrière a été difficile, je trouve très beau son avant-dernier film, La Nuit des horloges, avec lequel il a su retrouver l’esprit de ses débuts.

Rollin occupait donc déjà une place importante dans ce volume 4 et faisait la couverture du numéro 23. Alors, pourquoi pas Rollin aussi pour la couverture du volume lui-même ? Après un loup-garou étranglant sa propre mère, après Barbara Steele jouant du rasoir, après Raquel Welch crucifiée, la surenchère était difficilement envisageable. Une note de douceur s’imposait, et cette photo de femmes vampires, avec cette nudité caractéristique des années soixante-dix, était en plus un retour aux sources - un choix radical dans la lignée du radicalisme de MMF.

Je m’étais lié d’amitié avec Rollin vers la fin de sa vie. J’étais même allé sur le tournage de son dernier film, Le Masque de la Méduse, qui avait pour décor les caves du Grand Guignol. (2) J’ai repris dans ce volume 4 le texte que j’avais publié pour lui rendre hommage trois ou quatre jours après sa mort (en décembre 2010).


John Landis et Nicolas Stanzick

Et pourquoi avez-vous confié le soin d’écrire la préface de ce volume à John Landis, cinéaste dont la carrière n’est plus ce qu’elle était il y a quarante ans ?

Il n’a probablement pas su gérer comme il fallait - comme Spielberg a su le faire - l’aspect business de son travail, autrement dit il n’a pas produit lui-même ses films. Mais il est évident, quand on le rencontre, quand on voit sa vitalité et son humour extraordinaire, qu’il doit être très frustré de ne plus pouvoir réaliser un film par an et qu’il aurait encore beaucoup de choses à dire sur un écran.

Je l’ai rencontré en 2018, au Festival européen du film fantastique de Strasbourg. Un matin, lors d’une séance de presse, il n’y avait que deux personnes dans la salle : lui et moi. J’avais apporté avec moi un exemplaire du volume 3, avec Raquel Welch en couverture. Connaissait-il MMF ? Je me suis dit que, quoi qu’il en soit, Raquel ne manquerait pas de l’impressionner. Et j’ai vu les yeux du loup de Tex Avery sortir de leurs orbites - de ses orbites lorsque je lui ai tendu l’ouvrage. Nous discutons un peu. De fait, il connaît MMF, et c’est moi qui me retrouve en train de rédiger une dédicace. Le monde à l’envers ! Je lui demande s’il accepterait d’écrire la préface du volume 4 à paraître. « Oui, si vous m’envoyez les volumes 1 et 2. » Ce que je fis, bien sûr. Sa préface est courte, mais efficace ; il évoque ses jeunes années cinéphiliques, ses tournées dans les librairies d’Hollywood Boulevard où il achetait des biographies d’acteurs et d’actrices oubliés, des magazines qui lui parlaient de films qu’il aimait, de films qu’il ne verrait jamais, des numéros de MMF contenant des photos interdites aux États-Unis... J’avais pu voir que c’était un control freak : quand nous avions fait un selfie, il s’était aussitôt emparé de mon téléphone pour recadrer la photo. Aussi ai-je pris soin de le consulter quand il s’est agi d’illustrer sa préface. Je lui ai proposé trois photos de lui : trois, très respectables, prises sur le tournage du Loup-garou de Londres, et une autre, très drôle, mais nettement moins respectable, prise pendant le tournage de Hamburger Film Sandwich. Il m’a dit que cette quatrième photo était effectivement très drôle, mais qu’il avait consulté sa femme, laquelle trouvait qu’elle ne convenait pas pour accompagner une préface. Mais cependant, oui, c’est vrai, il ne pouvait nier que cette photo était vraiment très drôle. Je lui ai alors proposé de publier la préface en français avec une photo respectable et, dans les pages suivantes, la V.O. anglaise de son texte avec la photo drôle. Banco !

Racontez-nous l’histoire de ce double numéro 25-26 de MMF, qui jamais ne fut, mais qui maintenant est.

Tout commence avec le numéro 8 de Midi-Minuit Fantastique. La galerie de photos érotico-horrifiques qu’il contenait n’était pas du goût de tout le monde et il y eut alors une tentative de saisie du stock par la police. Mais ce numéro s’était déjà très bien vendu et Losfeld s’était arrangé pour déposer les exemplaires restants en Belgique (et, selon certains, aussi en Angleterre). Les policiers ne trouvèrent donc rien quand ils débarquèrent au Terrain Vague - et l’on ne put interdire ce qui n’existait pas... Mais, dès lors, la revue s’est retrouvée dans le collimateur de la censure. Les délais judiciaires étant ce qu’ils sont, ce n’est que quatre ans plus tard, en 1968, avec le numéro 20, qu’une interdiction de vente aux mineurs s’abattit sur MMF, mais le choc n’en fut pas moins rude. Comme diverses autres interdictions (dont l’interdiction à l’affichage) étaient venues frapper à la même époque d’autres organes de presse, beaucoup de libraires, craignant de s’emmêler les pinceaux et d’être dans l’illégalité sans le savoir, se hâtèrent de ne pas commander MMF ou de le retourner s’ils l’avaient déjà reçu. Entre 1968 et 1969, la revue était donc au bord de la faillite.

En 1970, Losfeld trouve - miraculeusement - les fonds nécessaires pour la relancer. Quatre numéros en un an ! Mais il est condamné pour d’autres publications, et la censure lui intime l’ordre de lui soumettre les ouvrages « de même nature ». Et ce n’était même pas une pré-censure : « les ouvrages de même nature une fois imprimés ». Manière définitive d’étrangler un éditeur indépendant. Losfeld se rebiffe, arguant que chaque ouvrage qu’il publie - par exemple Emmanuelle ou Émilienne - est un ouvrage original, qui n’a rien à voir avec les autres, mais diverses condamnations sont prononcées contre lui et il est déchu pour cinq ans de ses droits civiques. En 1972-73, le couteau sur la gorge, il ne publie que les deux volumes de l’Anthologie permanente du cinéma érotique et annonce dans son catalogue « Printemps 1972 » un MMF n° 25 (avec en couverture Christopher Lee dans Les Cicatrices de Dracula) qui ne paraîtra jamais.

Selon Jean-Claude Romer, ce numéro était fin prêt et maquetté, mais la maquette se serait perdue du fait que Losfeld avait recours non pas à un, mais à plusieurs imprimeurs. Sa version était corroborée par une thèse universitaire sur MMF soutenue par René Prédal cinq ans après, dans laquelle étaient reproduits cinq textes qui auraient dû paraître dans ce non-numéro 25. Romer pensait que Prédal les avait retrouvés chez un imprimeur.

Mais en 2007, au cours d’une soirée de prélancement de l’Intégrale MMF, j’entends Michel Caen annoncer que le dernier volume inclura « le fameux numéro double 25-26 ». Ah bon ? Il y aurait donc dû y avoir un numéro double ? Et il explique que certains textes de ce numéro fantôme sont parus dans d’autres revues - par exemple, une analyse de THX 1138 d’Alain Garsault aurait ainsi trouvé refuge dans Positif -, et que d’autres - dont un texte de sa femme Geneviève Caen sur Les Diables, un texte de Bernard Charnacé sur Frankenstein et le monstre de l’Enfer et un texte de Jean-Pierre Bouyxou sur les Poupées diaboliques de Raphaël-G Marongiu - n’ont été publiés nulle part...

Me fiant à ses déclarations, je pars avec l’idée qu’il faut reconstituer ce 25-26. Je finis par contacter René Prédal, ce que j’aurais dû faire plus tôt. « D’où avez-vous tiré les textes reproduits dans votre thèse ? - C’est Michel Caen qui me les a donnés, en 1975, quand il a renoncé à l’idée de relancer MMF. » Et puis, quelque temps plus tard, en cherchant dans les archives - ordonnées de manière plutôt fantasques - de Michel, je tombe sur un dossier portant la mention « MMF ». À l’intérieur, un texte de Bernard Charnacé sur Frankenstein et le monstre de l’Enfer, le texte de Geneviève Caen sur Les Diables et le Bouyxou sur les Poupées diaboliques de Marongiu. La version de Michel n’était donc pas tout à fait un fantasme ! Disons que c’était un rêve que j’ai concrétisé. J’ai composé un sommaire - le sommaire tel qu’il aurait dû être, et, pour combler les lacunes dans certaines rubriques, j’ai emprunté certains textes de midi-minuistes publiés dans d’autres revues - par exemple des critiques de Gérard Lenne parues alors dans Télérama - en précisant à chaque fois leur origine. Au total, un numéro double de 140 pages, avec une couverture empruntée à La Fille de Dracula de Jess Franco, film un peu hypnotique, pour ne pas dire soporifique, avec un usage effréné du zoom, mais que j’aime bien, pour sa photographie, très belle, et pour Britt Nichols, très belle elle aussi. Le couple qu’elle forme avec Anne Libert fait écho à la couverture du volume 4. Et Franco est un réalisateur qui avait toujours été suivi par MMF. Dans le chapitre « L’Entracte », j’ai emprunté une interview qu’il avait accordée à l’époque à Michel Caen dans Vampirella.


Insomnie (1963) un court-métrage réalisé par Pierre Etaix 

Ce volume 4, comme les précédents volumes, inclut un DVD. Mais la fonction de MMF n’était-elle pas de faire rêver les lecteurs à partir de textes et de photos plutôt que de montrer des films ?

Vous voyez là une contradiction ? Mais on ne regarde pas le DVD en lisant le bouquin ! Et le rêve viendra toujours des tunnels de photos que contient l’ouvrage, parfois pour des films rarissimes encore impossibles à trouver aujourd’hui.

Le DVD n’a jamais été conçu ici comme un bonus, comme un complément du livre. Il a sa valeur propre : il illustre, non pas la revue MMF, mais le mouvement MMF, car mon travail d’historien ne consiste pas seulement à dire que ce mouvement avait produit force courts métrages - il faut en montrer ! On pourrait d’ailleurs en montrer bien plus que cinq ou six. Insomnie, qui fait partie de ceux qui ont été retenus ici, n’était pas un hasard dans la carrière de Pierre Étaix. (3) Sa veuve, Odile Étaix, m’a répondu avec enthousiasme quand je l’ai appelée : « Je me demandais - et Marc aussi [le fils de Pierre Étaix] - quand le volume 4 allait sortir ! Nous sommes des fans de MMF. Pierre était un fan. Il avait lu le volume 1. Il était fou de cinéma fantastique. » Et elle m’a envoyé une vingtaine de dessins de Pierre Étaix représentant Christopher Lee, Boris Karloff & Co., que l’on peut voir dans la présentation du court métrage sur le DVD. Étaix fréquentait assidûment le cinéma Midi-Minuit sur les Grands Boulevards.

Si MMF était publié aujourd’hui, qui seraient ses Barbara Steele, ses Christopher Lee ou ses Peter Cushing ?

Un nom me vient à l’esprit : Eva Green. C’est sans doute la seule, mais elle remplit toutes les conditions. Un « Bond », l’épouvante gothique avec Tim Burton et avec Penny Dreadful, des figures sulfureuses comme celles de Sin City ou d’Une histoire vraie de Polanski, cinéaste midi-minuiste (même si je n’aime guère Une histoire vraie). Eva Green est, ou au moins a été entre 2005 et 2015, l’icône de l’épouvante moderne.

(1) On compte au moins dix longs métrages documentaires sur les Stones. Les plus célèbres sont sans doute One + One de Godard, Shine a Light de Scorsese et Gimme Shelter de David Maysles, Albert Maysles et Charlotte Zwerin.
(2) Le film n’est jamais sorti en salles, mais a été projeté dans les cinémathèques de Paris et de Toulouse. Il n’existe pas de DVD français ; une édition anglo-saxonne est parue sous le titre The Mask of Medusa (chez Salvation), mais elle est, semble-t-il, définitivement épuisée.
(3) Ce court métrage a été inclus en 1971 dans la seconde version de Tant qu’on a la santé (sorti initialement en 1965).

MIDI-MINUIT
FANTASTIQUE
l'intégrale - VOLUME 4

Éditions Rouge profond
Sorti le 3 décembre 2021
752 pages


 

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Par Frédéric Albert Lévy - le 20 décembre 2021