DECEMBRE 2023
FILM DU MOIS:
When Evil Lurks /
Cuando acecha la maldad, de Demián Rugna (2023) 9/10 - Un film d'horreur malaisant et bien pessimiste, qui se révèle par touches et subtilement. Quelques très beaux plans, des séquences mémorables, et un film que j'ai déja très envie de revoir...
FILMS DECOUVERTS:
Meurtre à l'italienne, de Pietro Germi (1959) 7,5/10 - Un bon polar efficace, bourré de fausses pistes et de de personnages qui se vautrent dans leurs turpitudes.
Birdemic : Shock and Terror, de James Nguyen (2010) 1/10 - Nanard est un qualificatif trop aimable pour cette accumulation d'effets ratés et d'absurdités à l'image. J'avoue avoir néanmoins beaucoup ri, ce qui est toujours bon à prendre...
Leo, de Robert Marianetti, Robert Smigel, David Wachtenheim (2023) 6,5/10 - Film scolaire, dans lequel le gourou est un lézard. Les divers enfants, chacun cliché à sa manière (la brute, la chipie, le toujours malade, le farceure) sont attachants et l'animation est chouette, sans être révolutionnaire. On est peu surpris, donc, mais on est amusé, ce qui est bon à prendre.
L'oncle Harry /
The Strange Affair of Uncle Harry, de Robert Siodmak (1945) 7,5/10 - Un film dramatique assez sombre, dans lequel George Sanders est aux prises avec une sœur trop possessive... Noter un final un peu parachuté, qui laisse entendre que Siodmak avait une autre fin en tête. Très réussi, et Ella Raines est une nouvelle fois charmante.
Los Angeles Plays itself, de Thom Andersen (2003) 8/10 - Un approche synthétique et assez brillante de l'emploi de la ville de Los Angeles au cinéma. Certains effets exhaustifs se révèlent très fun, on apprend des éléments historiques, et les moment d'analyse filmique sont éclairants (La question de la voiture dans
Chinatown est abordée avec didactisme et clarté).
Nimona, de Nick Bruno & Troy Quane (2023) 5,5/10 - Malgré une intrigue qui surprend vraiment peu, le charme de cet univers qui allie SF et chevalerie fonctionne pas mal, et certaines séquences sont sympathique. Ce sera très vite oublié, cela dit.
Dernière nuit à Milan, d'Andrea di Stefano (2023) 7,5/10 - Bien mené, un polar tendu et haletant. Mention spéciale à la BO de Santi Pulvirenti, qui contribue beaucoup à l'ambiance.
Tora ! Tora ! Tora !, de Richard Fleischer, Toshio Masuda et Kinji Fukasaku (1970) 8,5/10 - Le récit de Pearl Harbour avec ses erreurs stratégiques, ses doutes, et une vue globale, des deux camps. Une sorte de film dossier documenté et passionnant, remarquablement mis en scène, notamment dans ses séquences d'action finales.
Dream Scenario, de Kristoffer Borgli (2023) 9/10 - Mariage parfait d'une bonne idée de scénario et du comédien idéal pour l'incarner. Le résultat est aussi jubiltoire qu'intelligent, drole et sensible à la fois, mais fonctionne aussi métaphoriquement. La mise en scène dose à merveille le rythme et le décalage, grand plaisir de visionnage.
Godzilla minus one, de Takashi Yamazaki (2023) 9/10 - Un retour aux sources qui allie un drame personnel au récit macro du monstre ravageur de l'après-guerre. Effets spéciaux impressionnants et bande son emballante, un film très soucieux de son sens du spectacle et, à ce titre réussi.
The Sacrifice Game, de Jenn Wexler (2023) 3/10 - Un film d'horreur bateau, où rien ne tient la route (comme ces curés qui se seraient fait tatouer un rituel démoniaque sur le corps, ou certaines attitudes stupides des personnages), où rien ne fait peur, mais tout semble cool... Pas vraiment incontournable.
Marquis, de Henri Xhonneux (1989) 9/10 - Tourné pour le bicentenaire, cette réflexion libertaire incarnée par des marionnettes (on dirait téléchat mais au XVIII° siècle) est aussi bien écrite que déployée dans un dispositifs brillant. Surréalisme et sexualité viennent opacifier le récit, mais l'ensemble se tient en réalité puissamment. Bref, un grand coup de coeur pour ce film puissant.
Property /
La propriedad, de Daniel Bandeira (2022) 7,5/10 - Un film assez sombre sur la jacquerie de métayers qui, perdant tout quand leur patron/propriétaire veut vendre, se révoltent. La voiture dans laquelle se réfugie l'héroïne du film résume bien la situation des plus riches, dans une approche hautement contestataire.
Halfway Home /
Átjáróház, de Isti Madarász (2022) 7/10 - Une charmante comédie romantique dans un cadre d'urban fantasy, avec sorcière, fantômes et amour véritable. Tout à fait sympathique, même si ça ne révolutionne rien...
Stopmotion, de Robert Morgan (2023) 6,5/10 - Le jusqu'au-boutisme d'une réalisatrice de films en stop motion, qui s'accommode de visions pour justifier ses choix de ne plus écouter personne. Intéressant, mais l'hypersubjectivité du film, et son personnage antipathique, finissent par me lasser...
The Last Stop in Yuma county, de Francis Galluppi (2023) 7,5/10 - Un polar malin par son écriture, véritable jeu de massacre où chaque personnage fonctionne plutôt pas mal.
Late Night With The Devil, de Cameron Cairnes & Colin Cairnes (2023) 7,5/10 - Fiction en forme d'émission télé avec spiritisme en direct, une belle ambiance qui évoque Ghostwatch, mais le film peine à convaincre dans son dénouement (les 20 dernières minutes, bien ratées).
Wake up, de François Simard, Anouk Whissell & Yoann-Karl Whissell (2023) 7,5/10 - Un slasher réactualisé, les ados idiots en summercamp étant ici des activistes écolo dans un magasin Ikea de nuit, poursuivis par un veilleur de nuit qui a perdu la boule, mais pas la technique du piège sadique... Assez rigolo...
Run and Kill /
Wu syu, de Billy Hin-Shing Tang (1993) 8/10 - Un film sadique sur les malheurs d'un gros homme qui, cocu, a le malheur de souhaiter la mort de sa femme, un soir de grande ivresse, dans un bar. La pègre l'entend et se charge du dossier, à condition qu'il paie après... Pas mal d'humour noir dans un film très pessimiste...
Vampire Humaniste cherche suicidaire consentant, d'Ariane Louis-Seize (2023) 7,5/10 - Film de vampire décalé, mais surtout sur le trouble de l'adolescence, entre déterminisme social ou affirmation de soi... Subtil et souvent très drole, une jolie réussite.
Zanox, de Gábor Benö Baranyi (2022) 7,5/10 - Un film de boucle temporel charmant, incarné par une équipe jeune, au jeu parfois imparfait, mais dans un film fluide, toujours rythmé, et surtout très drole. Une fraicheur bienvenue.
Last Straw, de Alan Scott Neal (2023) 3/10 - Faussement malin, un film qui ne tient pas debout, bourré d'invraisemblances et pas toujours très bien mis en scène. Très évitable...
The Coffee Table /
La mesita del comedor, de Caye Casas (2022) 8/10 - Film d'horreur réaliste, bourré d'humour noir, dont l'horreur réside dans un drame tout à fait possible. J'avoue que le film m'a vraiment mis très très mal à l'aise, malgré la justesse des dialogues et la drôlerie de certaines situations. Le film n'est pas gore, mais, âmes sensibles s'abstenir...
Dario Argento Panico, de Simone Scafidi (2023) 4,5/10 - On ne va pas s'intéresser à l'oeuvre d'Argento, mais à l'homme. Sauf qu'on déborde toujours un peu sur l'oeuvre, mais qu'on s'interdit d'en parler vraiment, alors malgré la qualité des intervenants, ce docu n'est qu'une liste d'anecdotes peu intéressantes sur un grand cinéaste. Pas la meilleure approche pour le découvrir.
There's something in the barn, de Magnus Martens (2023) 7/10 - Comédie horrifique sur une famille d'américains qui s'installe en Norvège, dans une maison doté d'un lutin des granges... Une espèce de sous-gremlins rigolo et idéal à voir en décembre
David Attenborough: Une vie sur notre planète /
David Attenborough: A Life on Our Planet, de Alastair Fothergill, Jonathan Hughes & Keith Scholey (2020) 9/10 - Attenborough nous raconte son expérience personnelle, de documentariste animalier depuis plus de 50 ans, de ce qu'implique le réchauffement climatique... Mais il trace aussi quelques pistes d'espoir avec la curiosité et l'enthousiasme qui le caractérisent.
Le départ, de Jerzy Skolimowski (1967) 6,5/10 - Jean-Pierre Léaud rêve de partir dans un rallie automobile, on suit ses arnaques, ses fantaisies et ses délires dans un film marqué d'un air de jeunesse et d'insouciance réjouissante.
Leave the world behind, de Sam Esmail (2023) 8/10 - Film de fin du monde cryptique et asocial, porté par un beau casting et un décor anxiogène. Très intéressant.
L'échiquier du vent /
Shatranj-e baad, de Mohammad Reza Aslani (1976) 7,5/10 - Sorte de giallo iranien en slowburn, où une mise en scène somptueuse et hiératique déploie avec lenteur un récit de meurtres et de calculs mensongers...
ABC Africa, d'Abbas Kiarostami (2001) 6/10 - Venu filmer la crise du SIDA en Ouganda, Kiarostami s'intéresse surtout aux enfants, orphelins vivant dans la misère et le dénuement, et la dignité des adultes qui survivent dans cette région dévastée.
Napoleon, de Ridley Scott (2023) 4,5/10 - Malgré certaines fulgurances visuelles, Scott limite la biographie de Napoléon à une structure épisodique assez anecdotique, qui ne raconte pas grand chose d'autre que son amour éploré pour Joséphine. Ainsi, le règne de Napoleon semble se limiter à un récit amoureux au romantisme limité par la trivialité du personnage. Un immense ratage...
Yannick, de Quentin Dupieux (2023) 7/10 - Un spectateur interrompt un spectacle parce qu'il s'ennuie devant, une fantaisie de Dupieux qui met en valeur son casting, mais au récit un peu limité...
Waterloo, de Sergei Bondartchouk (1970) 8/10 - Le film n'est pas parfait, mais il est infiniment supérieur au film de Scott, qu'on peut comparer sur certaines séquences (le retournement de la 5ème division d'infanterie, la bataille de waterloo...). Grand spectacle et élégance de la mise en scène au service d'un film réussi.
Un jour en septembre, de Kevin McDonald (1999) 8/10 - Un incroyable documentaire qui évoque la prise d'otages israéliens par des terroristes palestiniens aux jeux olympiques de 1972. Les témoignages sont rares, l'ensemble très documenté et le récit, même si un peu mis en scène, passionnant.
Symbiopsychotaxiplasm: Take One, de William Greaves (1968) 7,5/10 - Lorsque des essais caméra se transforment en une espère de happening culturel et cinématographique. Un document ludique et enlevé.
Symbiopsychotaxiplasm: Take 2 1/2, de William Greaves (2005) 5/10 - Greaves essaie de reproduire son film de 1968, mais il y manque la spontanéité et le calcul demeure visible derrière chaque plan. Beaucoup moins réussi, du coup, malgré quelques moments sympathiques...
Migration, de Benjamin Renner (2023) 10/10 - Peut-être le plus beau des films du studio Illumination, et un curieux mélange de sensibilité américaine et européenne. Surtout un grand coup de coeur (pas très objectif, je dois dire)...
La pomme /
Sib, de Samira Makhmalbaf (1998) 7/10 - Sous la houlette de son père, la jeune réalisatrice évoque des jeunes filles enfermées par leurs parents... Le fait divers est frappant, la métaphore politique claire, et certains moments sont formidables. Toutefois, dans son ensemble, le film manque un peu de structure ou d'émotion...
36 Hours, de George Seaton (1964) 6/10 - Partant d'une formidable idée de simulacre pour faire parler les prisonniers (peu éloignée de l'intrigue de la série le prisonnier), ce récit d'espionnage aurait tout pour me plaire. Pourtant, la mise en scène planplan et l'intrigue étirée épuisent la force de l'idée du film pour en faire un drame vaseux et au final assez moyen.
Moscow Strikes Back, de Ilya Kopalin, Leonid Varlamov (1942) 5,5/10 - Documentaire propagandiste un peu répétitif, qui insiste sur la force de la Russie, et la force de sa revenche sur les affreux nazis (qui ne respectent ni les enfants, ni même la maison de Tolstoi)... Bref, un document historique, mais assez peu touchant.
Salam Cinema, de Mohsen Makhmalbaf 7/10 - Le réalisateur démontre dans un film de casting la force du cinéma sur les esprits, et joue, parfois cruellement, avec les ambitions des aspirants comédiens qu'il fait jouer devant sa caméra. Très intéressant.
Winter on Fire: Ukraine's Fight for Freedom, d'Evgeny Afineevsky (2015) 8/10 - Dans ce documentaire sur la révolution de Maidan trouvé sur Netflix, le réalisateur conjugue une pédagogie claire de l'enchainement des faits à une iconographie d'une rare force. A la fois essai et profession de fois et document historique, un film passionnant.
Aquaman and the Lost Kingdom, de James Wan (2023) 4,5/10 - Réécrit encore et encore au point de perdre son fil conducteur, un film dont l'aspiration manifeste de puiser dans l'iconographie pulp, mais au souffle court, entre la présence balourde de Momoa à la prod et les problèmes de casting et d'enjeux sociétaux... Bref, un film bricolé et sans ampleur, qui peine à convaincre.
Wonka, de Paul King (2023) 8,5/10 - Paul King est définitivement un auteur, il trimballe son univers pop de film en film, et Wonka tient autant de Roald Dahl que de ce cinéaste à l'univers si riche. Au final, une comédie musicale feel-good, moins naïve qu'il y parait et toujours enlevée, en grande partie en raison de la partition de Neil Hannon, qui trouve ici un écrin idéal à son talent. Le casting s'amuse beaucoup, nous avec, et ce Wonka est une excellente surprise.
La symphonie de Donbass, de Dziga Vertov (1930) 6/10 - Un film où la propagande l'emporte sur le spectaculaire, au point d'en éteindre la force. Des grands cinéastes russes de la période, Vertov est sans doute celui qui m'intéresse le moins, au final...
Saltburn, d'Emerald Fennell (2023) 8,5/10 - Sorte de croisement contemporain entre Plein Soleil et Théorème, un film à l'ambition formelle très tenue, et portée par Barry Keoghan, tout en ambiguité, qui tient le film sur les épaules. Une excellente surprise.
Canal Zone, de Frederic Wiseman (1977) 7,5/10 - Un documentaire sur un territoire peu vu au cinéma. Très intéressant.
Winter break /
The holdovers, d'Alexander Payne (2023) 8,5/10 - Payne construit ses personnages avec affection et précision. Un très joli film d'échange et de rencontre, merveilleusement joué.
L'innocence, d'Hirokazu Kore-Eda (2023) 7/10 - Un récit en trois points de vue qui évoque l'angoisse des adultes et l'innocence des enfants. Un joli film.
FILMS REVUS:
Bull, de Pauyl Andrew Williams (2021) 8,5/10 - Révision enthousiaste de ce polar d'une franche noirceur, appréciable à revoir lorsqu'on en connait déja les tenants et aboutissants. Mention spéciale au sound design, très travaillé.
Vermines, de Sébastien Vanicek (2023) 8/10 - Un film efficace et drole, comme une attraction forraine un peu malaisante. Bravo à l'équipe !
L'enfer des armes, de Tsui Hark (1980) 7,5/10 - Révision qui ne change pas mon regard sur ce film très sombre et énervé, mais qui reste un peu brouillon...
La maison aux fenêtres qui rient, de Pupi Avti (1976) 8/10 - Entre métaphore sur le fascisme et horreur métaphysique, un film d'enquête lent, empesé par une ambiance étouffante et des gens méchants ou indifférents. Une sorte de mauvais rêve filmé, assez remarquable.
Hitcher, de Robert Harmon (1986) 8/10 - Film étalon des eighties, qui se revoit avec plaisir, notamment grace à un scope de toute beauté, au jeu habité de Rutger Hauer, et à un script redoutablement efficace.
Films des mois précédent
- Spoiler (cliquez pour afficher)
- Janvier 2021 = Tian mi mi / Comrades: Almost a Love Story, de Peter Chan (1996)
Février 2021 = Une famille syrienne, de Philippe Van Leeuw (2017)
Mars 2021 = Peking Opera Blues, de Tsui Hark (1986)
Avril 2021 = Den Enfaldigen Morderen, de Hans Aldredsson (1982)
Mai 2021 = La loi de Téhéran, de Saeed Roustayi (2019)
Juin 2021 = Les enfants nous regardent, de Vittorio de Sica (1944)
Juillet 2021 = Titane, de Julia Ducornau (2021)
Aout 2021 = Kladivo na carodejnice / Witchhammer, de Otakar Vávra (1970)
Septembre 2021 = La divine croisière, de Julien Duvivier (1929)
Octobre 2021 = The Last Duel, de Ridley Scott (2021)
Novembre 2021 = Historias extraordinarias, de Mariano Llinas (2008)
Decembre 2021 = Don't look up, d'Adam McKay (2021)
Janvier 2022 = Licorice Pizza, de Paul Thomas Anderson (2021)
Février 2022 = Here comes Mr Jordan, d'Alexander Hall (1941)/
Mars 2022 = Szürkület / Twilight , de György Fehér (1990)
Avril 2022 = Encanto, de Jared Bush, Byron Howard & Charise Castro Smith (2021)
Mai 2022 = Great day in the morning, de Jacques Tourneur (1956)
Juin 2022 = Men, d'Alex Garland (2022)
Juillet 2022 = Les corneilles / Wrony, de Dorota Kedzierzawska (1994)
Aout 2022 = I remember Mama, de George Stevens (1948)
Septembre 2022 = Hinterland, de Stefan Ruzowitzky (2021)
Octobre 2022 = Le mariage des moussons, de Mira Nair (2001)
Novembre 2022 = Krzyzacy / Les chevaliers teutoniques, d'Alexander Ford (1960)
Decembre 2022 = Avatar: the way of water, de James Cameron (2022)
Janvier 2023 = La dernière étape/ Ostatni etap, de Wanda Jakubowska (1948)
Février 2023 = RRR, de S.S. Rajamouli (2022)
Mars 2023 = L'étreinte du serpent, de Ciro Guerra (2015)
Avril 2023 = Victim, de Basil Dearden (1961)
Mai 2023 = Guardians of the Galaxy Volume 3, de James Gunn (2023)
Juin 2023 = Tonnerres lointains / Ashani Sanket, de Satyajit Ray (1973)
Juillet 2023 = Nishant, de Shyam Benegal (1975)
Aout 2023 = Chronique du soleil à la fin de l'ère Edo / Bakumatsu taiyôden, de Yûzô Kawashima (1957)
Septembre 2023 = Anatomie d'une chute, de Justine Triet (2023)
Octobre 2023 = ...Et mourir de plaisir, de Roger Vadim (1960)
Novembre 2023 = Mars Express, de Jérémie Périn (2023)