Dvdclassik : cinéma et DVD

Aucun accompagnement musical, ils exagèrent...

Downhill par Jean-Gavril Sluka à l'occasion de sa sortie en Bluray chez Elephant

C'est vrai que les sous-titres français "obligés" sont gênants (surtout pour nos amis anglophones).
Cela dit, la version DVD de 2007 [Corporation]qui dure 80 minutes, comporte une bande son musicale qui n'est pas merveilleuse, mais que l'on peut uiliser, en l'adjoignant à cette version [Elephant) aux images nettement meilleures.
Enfin, oui, en effet, .. Rassurez-vous, la Riviera est bien filmée... puisque Hitchcock montrera à nouveau dans To Catch A Thief le même viaduc d'Eze, dit Pont du Diable (toujours en service).

Revu La Maison du Docteur Edwardes hier.
Je ne comprends décidément pas qu'on considère ce film comme une oeuvre mineure. Quasiment tout le film est une leçon de mise en scène ce qui fait qu'on excuse facilement les grandes faiblesses du scénario et son rythme assez inégal - la séquence chez le vieux psychologue est assez ennuyeuse, et la fin vraiment invraisemblable - et l'interprétation fade de Gregory Peck, qui convient décidément mal aux personnages hitchcockiens (Anthony Perkins, par exemple, aurait été magnifique ici). Les décors sombres de Green Manor nous mettent immédiatement dans l'ambiance de cette maison de santé assez glauque, comme la scène avec la jeune Rhonda Fleming, qui montre déjà tout son talent d'actrice dans ce petit rôle, qui introduit le film de la plus belle des manières, comme celle avec Norman Lloyd en homme perturbé persuadé d'avoir tué son père. A partir de l'entrée de Gregory Peck, le climat du film va devenir tour à tour intriguant, étrange, palpitant porté par son actrice principale qui livre ici une de ses plus belles performances. Les scènes d'amour reposent entièrement sur ses épaules, son talent éclatant dans ces moments d'émotion pure. Quand les deux personnages quittent le manoir, le film prend une facture plus classique : un faux coupable poursuivi par la police (sauf qu'ici Hitchcock entretient l’ambiguïté tout au long du film) avec des instants de suspense bien dosés (la scène du guichet de train notamment). A partir de là, le film adopte un rythme un peu plan-plan avec la visite chez le vieux barbu. Les quinze dernières minutes, en revanche, seront purement éblouissantes : la séquence du rêve, justement célèbre, puis la reconstitution du « crime » de Peck avec une utilisation du plan subjectif à la fois glaçante et intrigante. On assiste ensuite au déroulement du procès et de la condamnation à travers une séquence qui ne dure même pas une minute, avec le visage d'Ingrid Bergman en surimpression sur les barreaux de la prison. Enfin, on aura droit à une explication finale, certes peu convaincante, mais qui nous offre également l'un des plus plans les plus glaçants de l'oeuvre d'Hitchcock (et du cinéma tout court, allez pourquoi pas).

Sans oublier la sublime musique de Miklós Rózsa, tour à tour romantique, perturbée, intrigante, à la fois classique et originale, qui convient parfaitement à l'atmosphère baignant dans la psychologie.

Une vidéo des motifs récurrents chez Hitchcock. Enjoy !

Tout ceci ne donne envie que de se replonger dans la filmo d'Hitchcock... si seulement j'avais plus de temps... mais je crois que je vais me relancer un "intégral" de ses plus grandes oeuvres.

A la fin de la seconde guerre mondiale, Alfred Hitchcock a participé au montage d'un documentaire allié sur la libération des camps de concentration allemands
Memory of The Camps / La mémoire meurtrie (Sidney Bernstein, 1945)
Disponible là : http://www.franceinter.fr/depeche-la-memoire-meurtrie

Quatre de l'espionnage chroniqué par Philippe Paul. Le film vient de connaitre une nouvelle édition en DVDchez Filmedia.

Au tour de Justin Kwedi de nous parler de Une femme disparait qui vient lui aussi de ressortir en DVD chez Filmmedia testé par Stéphane Beauchet.

Notre nouveau livre est maintenant disponible en France.
Par exemple:
http://www.amazon.fr/Hitchcock-Lost-Fou ... =kerzoncuf
ou alors en ebook:
http://www4.fnac.com/livre-numerique/a8 ... FORMAT=PDF

Cordialement

AK & CB

Bonjour à tous.
Estce que quelqu'un a pu enregistrer à la télévision la cérémonie d'ouverture du festival de Cannes, et notamment la partie dansée sur des images de VERTIGO?
Merci par avance.

HitchcockScholar a écrit :Notre nouveau livre est maintenant disponible en France.
Par exemple:
http://www.amazon.fr/Hitchcock-Lost-Fou ... =kerzoncuf
ou alors en ebook:
http://www4.fnac.com/livre-numerique/a8 ... FORMAT=PDF

Cordialement

AK & CB

Bravo Alain !! C'est l'ultime livre définitif sur Hitchcock alors ??

Y aura t-il une traduction française ??

Bravo Alain !! C'est l'ultime livre définitif sur Hitchcock alors ??
Y aura t-il une traduction française ??

Merci!
Non, il y encore des titres à retrouver.
Pas de traduction pour l'instant.

J'ai eu l'occasion de visionner le doc de Kent Jones sur Alfred Hitchcock/François Truffaut. Il n'apporte pas grand chose pour qui connait un peu AH. Peut-être quelques instants intéressants (et amusants) pour ce qui concerne la session de photographies en 1962 lors de l'interview, et quelques commentaires judicieux sur VERTIGO. Les metteurs en scène français interrogés se contentent de beaucoup de banalités un peu verbeuses, alors que Martin Scorcese connaît bien son sujet.

Philippe Paul nous parle aujourd'hui de Sabotage (Agent Secret en Français). Le film est ressorti en DVD chez Filmedia.