Jeremy Fox a écrit :....même parfois des voitures circulant tranquillement en fond de plan.
André de Toth (1913-2002)
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Re: André de Toth (1912-2002)
- manuma
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Re: André de Toth (1912-2002)
C'est sorti en DVD chez nous ?Jeremy Fox a écrit :Malgré Howard Duff, Ruth Roman et Van Heflin en haut de l'affiche, Tanganyika est un film excessivement mauvais à tous points de vue (excepté à la rigueur l'interprétation). A fuir pour les fans du cinéaste et des comédiens d'autant que le film est complètement fauché, qu'on y voit les sempiternels identiques arrières-plans et même parfois des voitures circulant tranquillement en fond de plan. Sans aucun intérêt et souvent risible : dommage.
Vu ou revu plusieurs films du bonhomme ces dernières semaines dont le véhicule "Stanwyckien" The Other love. Un mélo sans grande surprise, me semble-t-il assez mineur la filmo de De Toth. Il faut dire aussi que le script n'incite guère à la prise de risque. On note seulement quelques petites touches impressionnistes / noirish injectées ci et là au sein du récit, à travers l’utilisation de certains décors ou via la proéminence de séquences nocturnes, mais rien d'extravagant non plus. A voir aussi pour la prestation de Richard Conte, dans un rôle inhabituel, éloigné de l’univers de la criminalité.
Par ailleurs, bien que les deux films se soit pas adaptés du même écrit de Erich Maria Remarque, The Other love entretient de nombreuses similitudes avec le supérieur Bobby Deerfield de Sydney Pollack dans son cadre géographique comme dans le profil / parcours de ses personnages principaux.
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Re: André de Toth (1912-2002)
manuma a écrit :C'est sorti en DVD chez nous ?Jeremy Fox a écrit :Malgré Howard Duff, Ruth Roman et Van Heflin en haut de l'affiche, Tanganyika est un film excessivement mauvais à tous points de vue (excepté à la rigueur l'interprétation). A fuir pour les fans du cinéaste et des comédiens d'autant que le film est complètement fauché, qu'on y voit les sempiternels identiques arrières-plans et même parfois des voitures circulant tranquillement en fond de plan. Sans aucun intérêt et souvent risible : dommage.
Oui, collection Universal zone 2
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Re: André de Toth (1912-2002)
bogart a écrit :manuma a écrit : C'est sorti en DVD chez nous ?
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D'ailleurs clairement recadré du 1.85 en 1.33
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Re: André de Toth (1912-2002)
Jeremy Fox a écrit :bogart a écrit :
Oui, collection Universal zone 2
D'ailleurs clairement recadré du 1.85 en 1.33
En plus. Bon malgré Van Heflin et De Toth, je vais donc faire l'impasse!
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Re: André de Toth (1912-2002)
Ah mince, c'est doublement dommage cette histoire mais je lui donnerai quand même une chance à l'occasion à celui-là (cette manie d'être complétiste ).
D'ailleurs j'ai vu cette semaine Last of the comanches et sans être aussi lapidaire aussi lapidaire que Jeremy Fox, c'est vrai que ce n'est pas folichon. Pourtant ça commençait très adroitement avec cette ouverture saisissante à souhait qui plonge directement dans le bain sans vraie introduction.
Mais ça stagne assez rapidement avec protagonistes sans grand intérêts. On sent que André De Toth ne sait pas quoi en faire à l'image du rôle féminin. Mais à la rigueur, je trouve ça plus "lucide" de réduire son temps de présence à l'écran plutôt que chercher à développer une potiche inutile (cela dit venant de quelqu'un qui a souvent su brosser des personnages féminin forts, c'est forcément décevant).
Reste quelque scènes d'actions tout à fait efficace sur la fin (l'explosion ) avec un réel sens de l'espace et du mouvement épatants sur plans larges.
Par contre, c'est vrai qu'on est ravi de voir le marmot indien s’éclipser rapidement.
D'ailleurs j'ai vu cette semaine Last of the comanches et sans être aussi lapidaire aussi lapidaire que Jeremy Fox, c'est vrai que ce n'est pas folichon. Pourtant ça commençait très adroitement avec cette ouverture saisissante à souhait qui plonge directement dans le bain sans vraie introduction.
Mais ça stagne assez rapidement avec protagonistes sans grand intérêts. On sent que André De Toth ne sait pas quoi en faire à l'image du rôle féminin. Mais à la rigueur, je trouve ça plus "lucide" de réduire son temps de présence à l'écran plutôt que chercher à développer une potiche inutile (cela dit venant de quelqu'un qui a souvent su brosser des personnages féminin forts, c'est forcément décevant).
Reste quelque scènes d'actions tout à fait efficace sur la fin (l'explosion ) avec un réel sens de l'espace et du mouvement épatants sur plans larges.
Par contre, c'est vrai qu'on est ravi de voir le marmot indien s’éclipser rapidement.
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Re: André de Toth (1912-2002)
Étant un inconditionnel démesuré du fantastique de l'ère plus classique House of Wax (1953) demeure mon choix de prédilection.
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Re: André de Toth (1912-2002)
Vu qu'on en causait sur ce forum, je me suis laissé tenter par "Enfants De Salauds", et je n'ai pas été déçu. Passé les quelques minutes d'exposition des personnages et de l'intrigue, on se retrouve plongé dans une succession de moments de bravoure à ranger aux côtés de ceux de "Sorcerer" ou "Fitzcarraldo" au rayon WTF. La mise en scène de De Toth en terme de montage et de gestion de l'espace est d'une efficacité redoutable, tout en ménageant des moments de tension qui prennent aux tripes. Le film offre un regard cynique et pertinent sur la guerre à travers des passages flirtant avec l'absurde (le gimmick des musiques, les arabes voleurs de montres, l'infirmière allemande déchaînée,...) et il prend place sans problème aux côtés des autres films jouant sur ce registre.
J'ai du mal à comprendre son 6,8 sur imdb.
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Re: André de Toth (1912-2002)
Les anglo-saxons n'ont pas les mêmes critères que nous. La différence d'appréciation en ce qui concerne certains auteurs ou films est assez sidérante.Blue a écrit : J'ai du mal à comprendre son 6,8 sur imdb.
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Re: André de Toth (1912-2002)
Je crois aussi que le film est considéré comme une sorte de sous-"Douze Salopards".
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Re: André de Toth (1912-2002)
Le Aldrich est fort plaisant, mais ce serait plutôt celui là qui est un sous-Enfant de Salaud. Le De Toth est bien plus puissant, à tous points de vue.Blue a écrit :Je crois aussi que le film est considéré comme une sorte de sous-"Douze Salopards".
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Re: André de Toth (1912-2002)
J'avais peur de le dire (parce que historiquement, le Aldrich reste le plus important et influent je pense), mais j'ai aussi été davantage conquis par le film de De Toth.
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Re: André de Toth (1912-2002)
Je te rejoins tout à fait, Blue. Je me suis laissée influencer par le papier de B. Tavernier sur son blog même si le film de guerre n'est pas un de mes genres de prédilection... néanmoins ce qui compte à mes yeux c'est la qualité d'un film avant tout, du coup j'ai acheté le br. Et ici quelle claque ! L'approche et le traitement du sujet sont tout à fait inédits, la part faite au décor naturel absolument géniale (d'autant plus perceptible que le br est superbe). A aucun moment De Toth ne cède à la facilité de la caricature de héros ou de anti-héros, non il filme des hommes dans un contexte particulier en proie à une nature hostile. Difficile de ne pas faire le rapprochement, dans une certaine mesure, avec La chevauchée des bannis, ici le désert et le sable remplacent la montagne et la neige et j'ai vu comme une résonance entre la scène du bal de La chevauchée et celle de la tentative de viol de l'infirmière de Enfants de salauds. Quant à la fin, quel pied de nez audacieux, grinçant et inattendu !Blue a écrit :Vu qu'on en causait sur ce forum, je me suis laissé tenter par "Enfants De Salauds", et je n'ai pas été déçu. Passé les quelques minutes d'exposition des personnages et de l'intrigue, on se retrouve plongé dans une succession de moments de bravoure à ranger aux côtés de ceux de "Sorcerer" ou "Fitzcarraldo" au rayon WTF. La mise en scène de De Toth en terme de montage et de gestion de l'espace est d'une efficacité redoutable, tout en ménageant des moments de tension qui prennent aux tripes. Le film offre un regard cynique et pertinent sur la guerre à travers des passages flirtant avec l'absurde (le gimmick des musiques, les arabes voleurs de montres, l'infirmière allemande déchaînée,...) et il prend place sans problème aux côtés des autres films jouant sur ce registre.
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"Il faut vouloir saisir plus qu'on ne peut étreindre." Robert Browning.
" - De mon temps, on pouvait cracher où on voulait. On n'avait pas encore inventé les microbes." Goupi
Mains Rouges.
Mes films du mois :
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Re: André de Toth (1912-2002)
Philippe Paul nous parle aujourd'hui de L'orchidée blanche qui est sorti récemment en DVD chez Sidonis.