Cote 465 (Anthony Mann - 1957)
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Cote 465 (Anthony Mann - 1957)
Je connaissais surtout Anthony Mann par ses westerns, notamment, avec James Stewart L'appât, L'homme de la plaine, Les affameurs, Winchester 73 etc.. et puis aussi Le Cid et La chute de l'empire romain.
La critique sur DvdClassik de ce film m'a convaincu d'acheter Côte 465. Achat que je ne regrette pas tant ce film nous plonge dans les aléas des hasards de la guerre, oeuvre sincère portée par des comédiens qui s'identifient à leurs personnages, mention particulière à Robert Ryan toujours juste et Aldo Ray parfait en soldat expérimenté.
Un film que je vous recommande
Lien de la critique sur ce site :
http://www.dvdclassik.com/Critiques/dvd_meninwar.htm
La critique sur DvdClassik de ce film m'a convaincu d'acheter Côte 465. Achat que je ne regrette pas tant ce film nous plonge dans les aléas des hasards de la guerre, oeuvre sincère portée par des comédiens qui s'identifient à leurs personnages, mention particulière à Robert Ryan toujours juste et Aldo Ray parfait en soldat expérimenté.
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Avec très très peu de moyens (une vingtaine d'hommes, une jeep, quelques explosifs), Mann offre un portrait saisissant des hommes en guerre au coeur d'une nature sauvage. Aucun commentaire n'est fait sur les raisons géopolitiques du conflit. Ça pourrait se passer en Corée comme dans les Ardennes. Le jeu assez naturaliste des acteurs rend bien compte du sentiment de la peur au ventre éprouvé par ces soldats, totalement abandonnés. Face à une situation qui semble désespérée, il semblent n'avoir de compte à rendre qu'à eux-même. A chacun sa stratégie, et le comportement révoltant du soldat joué par Aldo Ray s'avérera plus d'une fois être justifié par la situation. Robert Ryan a une belle classe de baroudeur. Le final est assez beau dans son absurdité, avec un rythme bizarre, donnant l'impression que le film s'invente au fur et à mesure, les personnages ne sachant plus vraiment quel est leur objectif.
Même la musique d'Elmer Bernstein est intelligemment raccordée aux images, créant d'étonnants moments de poésie (comme ce soldat disposant des fleurs sur son casque).
Un remarquable film de guerre.
Même la musique d'Elmer Bernstein est intelligemment raccordée aux images, créant d'étonnants moments de poésie (comme ce soldat disposant des fleurs sur son casque).
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Côte 465 (Anthony Mann)
C'est définitif. Anthony Mann est un grand ! Un des meilleurs films de guerre que j'ai vu. Un film intelligent qui montre la cruauté de la guerre sans pour autant nous assomer de corps décharnés ... Tout est dans la mise en scène, le jeu des acteurs, les regards perdus de soldats parmi tant d'autres. Et quelle performance de Robert ryan et Aldo Ray ! Les 30 dernières minutes sont tout bonnement géniales et alors la toute fin avec ces 2 personnages charismatiques à souhait
C'est définitif. Anthony Mann est un grand ! Un des meilleurs films de guerre que j'ai vu. Un film intelligent qui montre la cruauté de la guerre sans pour autant nous assomer de corps décharnés ... Tout est dans la mise en scène, le jeu des acteurs, les regards perdus de soldats parmi tant d'autres. Et quelle performance de Robert ryan et Aldo Ray ! Les 30 dernières minutes sont tout bonnement géniales et alors la toute fin avec ces 2 personnages charismatiques à souhait
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Je pense personnellement que Côte 465 est plus qu'un "bon film de guerre", et ce rien que pour l'affrontement entre Aldo Ray et Robert Ryan. Sans oublier la vision de ce colonel que le traumatisme a rendu muet.
Cela donne toute sa force au film qui ne serait qu'une succession de morceaux de bravoure (d'anthologie certes). D'ailleurs, Tavernier et Coursodon soulignent à juste titre que toutes les calamités possibles et imaginables dans un contexte de guerre s'abattent sur cette malheureuse section.
Malgré cette (relative) réserve c'est un film du même niveau qu' "Aventures en Birmanie" du Grand Raoul dont d'ailleurs il se rapproche par sa thématique (une longue marche jusqu' à une hauteur) et le travail sur la bande-son. UN MUST.
Cela donne toute sa force au film qui ne serait qu'une succession de morceaux de bravoure (d'anthologie certes). D'ailleurs, Tavernier et Coursodon soulignent à juste titre que toutes les calamités possibles et imaginables dans un contexte de guerre s'abattent sur cette malheureuse section.
Malgré cette (relative) réserve c'est un film du même niveau qu' "Aventures en Birmanie" du Grand Raoul dont d'ailleurs il se rapproche par sa thématique (une longue marche jusqu' à une hauteur) et le travail sur la bande-son. UN MUST.
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- Bernanonos
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mynameisfedo a écrit :ceci dit, "Aventures en Birmanie" a bénéficié de moyens hautement plus conséquents, et ça se voit. mais il est vrai que les 2 sont de vrais films de guerre vrais de vrais. j'en vois un troisième peu connu mais aussi fort: "le temps de la colère". ("between heaven and hell")
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