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Il était nécessaire que, pour une telle visite de Venise, Carlotta mette les bouchées doubles afin qu’elle soit le plus confortable possible ; c’est le cas ici. Malgré quelques discrètes scories ayant échappé à ceux qui se sont penchés sur la restauration, le master proposé est de toute beauté. La compression ne souffrant d’aucun défaut, le grain cinéma n’ayant pas été altéré, la définition se révélant très précise, les couleurs demeurant flamboyantes, le spectateur est aux anges.
Son
Au niveau sonore, on ne s’attardera pas sur la VF (néanmoins correcte techniquement, même si certains passages n’ayant jamais été traduits, ils sont remplacés quelques minutes par la VOSTF) mais la VO s’avère elle aussi très convenable malgré quelques petites saturations lorsque la belle musique d'Alessandro Cicognini fait son apparition. Rien de rédhibitoire cependant.
Suppléments
Carlotta ne nous avait guère habitués à si peu au niveau des suppléments, car ceux-ci se résument à une bande-annonce et à une préface de 8 minutes par un spécialiste du cinéma hollywoodien en la personne de Pierre Berthomieu, l’auteur des très récents et indispensables pavés sur Hollywood dont le troisième tome ne devrait pas tarder à sortir. Il replace Summertime dans le contexte de l’œuvre de David Lean et analyse quelques caractéristiques stylistiques du réalisateur anglais.