Trois sublimes canailles, La maison du bourreau

L’éditeur nous prévient d’emblée que la copie est en piteux état ; effectivement, elle se révèle très abîmée mais loin d’être irregardable puisque la compression est bien gérée et que la définition est bien présente, les contrastes du noir et blanc n’ayant pas non plus eu trop à souffrir de la détérioration due à l'âge du film.

La musique proposée en accompagnement, enregistrée en 2007, possède un très bon rendu ; mais il s’agit encore d’une partition écrite et orchestrée sans aucune unité, passant du ragtime à des solos de guitare genre Bob Dylan avec une absence de leitmotiv qui la rend sans ampleur et oubliable immédiatement le film terminé. Dommage !

Pas de suppléments mais en revanche, sur le même DVD, un autre film de John Ford, La Maison du bourreau (Hangman’s House), un mélodrame datant de 1928. Les fans du réalisateur ne devraient pas s’en priver !