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Test dvd
Image de la jaquette

The Last of England

DVD - Région 2
Malavida
Parution : 30 juin 2017

Image

Pour celles et ceux qui ne possèdent pas de lecteur de Blu-ray compatible avec la zone A – il existe une édition haute-définition du film chez l’étasunien Kino – et en attendant le deuxième volume d’une intégrale Blu-ray en cours d’édition par le BFI devant inclure ce titre, ce disque Malavida ne constitue pas pour autant une solution de seconde catégorie. L’image n’a certes pas la précision hautement définie procurée par un Blu-ray, mais le master utilisé a été manifestement restauré et la définition s’avère globalement correcte. Et ce d’autant plus que le film agrège des images d’archives remontant jusqu’aux années 1930 et des prises de vue contemporaines en super-8, dont certaines nocturnes et peu éclairées…

Son

On appliquera le même constat à la bande-son – uniquement disponible dans sa version originale – qui, sans être d’une rigueur technique imparable, se révèle globalement fort correcte. Elle respecte, qui plus est, le Dolby stéréo avec lequel The Last of England avait été distribué à sa sortie en salles.

Suppléments

Aucun supplément audiovisuel ne vient compléter le plus autobiographique des opus jarmaniens. Ce qui était déjà le cas du Blu-ray disponible chez Kino lui aussi dépourvu de bonus. Gageons cependant que le volume II de l’intégrale HD de Derek Jarman annoncé par le BFI devrait comprendre comprendre de même que le premier volume, outre des suppléments inédits, des archives elles aussi jamais publiées. Sans doute certains de ces bonus devraient concerner The Last of England.

Malavida propose en revanche un livret d’une quinzaine de pages illustrées de photogrammes et reprenant des propos de Derek Jarman lui-même parus dans Kicking the Pricks. Publié en 1987 et inédit en français, ce volume combine textes autobiographiques et entretiens du cinéaste. Malavida offre la traduction de l’un d’entre eux portant donc sur The Last of England. Parfois un peu oraculaires – mais l’orateur Derek Jarman s’avérait en cela fidèle au singulier cinéaste qu’il fut – les propos du réalisateur apportent néanmoins des aperçus intéressants sur la genèse de même que les intentions du plus intime de ses films.

Par Pierre Charrel - le 20 décembre 2017