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Test dvd
Image de la jaquette

Sinbad le marin

DVD - Région 2
Editions Montparnasse
Parution : 16 septembre 2003

Image

Deuxième édition de ce film d’aventure par les Editions Montparnasse, elle était nécessaire par le seul fait que la bande son en version originale n’était pas proposée la première fois. En ce qui concerne les masters, il m’est impossible de les comparer, n’ayant pas eu l’occasion de voir la précédente édition mais, à la lecture de ce qui a été écrit par ailleurs, il me semblerait que ce soit le même. Le doute étant quand même présent, ne cherchons pas à extrapoler et contentons-nous de repartir à zéro avec cette nouvelle édition présentée dans la toute récente collection RKO, ses boîtiers ultra-fins et son très beau et très sobre design donnant une identité aux 20 titres qui la composent. La copie proposée se révèle dans l’ensemble très agréable à regarder. Si les couleurs manquent parfois un peu de "chatoyance" et d’éclat (surtout au cours de la deuxième heure qui voit des séquences tirer vers le vert, le rose ou le jaune : voir chapitre 9 qui a perdu en route beaucoup de ses couleurs chaudes), elle demeurent bien saturées et ne bavent absolument pas ; ce master permet donc d’apprécier dans d’assez bonnes conditions un technicolor de toute beauté même si on aurait préféré des contrastes plus affirmés dans les scènes plus sombres qui virent un peu au "terne". A quelques morceaux de pellicules près, on peut affirmer que le très beau travail de George Barnes a été respecté. En revanche, la définition très précise au départ devient un peu vacillante dans la deuxième heure (le chapitre 8 est parfois proche du flou), les contours brillent parfois et la compression, très bonne en général, se montre de temps à autre visible (surtout lors des quelques travellings assez rapides) sans que tout ceci soit aggravant pour une bonne vision du film. Ceci dit, la copie est étonnement propre et, après les chipotages ci-dessus, s’il fallait la noter, la qualité de l’image aurait bien mérité de se situer au-dessus de la moyenne. Signalons enfin que le changement de couche n’est pas très discret mais qu’il se situe sur un magnifique gros plan de Maureen O’Hara, ce qui permet de nous extasier devant ce beau visage deux secondes de plus !

Son

Heureusement que cette fois la version anglaise nous est offerte puisque le doublage français est exécrable comme souvent pour les films des années 40 : regarder ce film avec les voix françaises se révèle très rapidement insupportable. La piste qui nous intéresse sature quand même assez souvent même si les dialogues restent clairs, ce qui, vu le débit incessant des dialogues était primordial. Quelques tressautements, des bruits d’ambiances étouffés ou gommés, mais qui doivent provenir du film lui-même, mais la belle partition de Roy Webb se détache assez bien pour nous permettre de l’apprécier pleinement à sa juste valeur.

Suppléments

Seul bonus, et ce sera valable pour l’ensemble de la collection, la présentation du film, courte mais efficace façon Patrick Brion, par le sympathique et toujours souriant Serge Bromberg. Nous n’apprenons pas grand chose sur le film mais cette entrée en matière nous ouvre l’appétit d’une bien agréable manière.

Par Erick Maurel - le 22 août 2003