
Image
Un grand bravo à Wild Side d’avoir dégoté une copie de cette qualité ; la photographie très contrastée de Christian Matras trouve là un écrin extraordinaire et la définition s’avère tout simplement splendide. En chipotant un peu, on pourra tomber sur quelques discrètes lignes blanches verticales dissimulées ici et là et quelques plans plus granuleux aux abords des séquences finales en particulier ; mais l’ensemble est tellement beau qu’il serait ridicule de s’y appesantir plus longuement.
Son
En ce qui concerne le son, deux pistes nous sont proposées, une version française d’origine et une version originale sous titrée (avec sous-titres débrayables), cette dernière n’ayant à souffrir d’aucun reproche ; la musique de Duke Ellington s’y déploie avec vivacité et clarté.
Suppléments
En guise d’amuse-gueules, une bande-annonce, une galerie de photos ainsi que Hollywood Jazz, un entretien intéressant autour du film par François Guérif ("monsieur film noir") et Gilles Mouëllic, ce dernier replaçant Paris Blues au sein de l’histoire du jazz dans le cinéma américain. Pas de langue de bois, les deux hommes reconnaissant quelques défauts au film qu’ils semblent néanmoins tenir en haute estime, surtout François Guérif.