Merlusse

Le master a été restauré mais il subsiste des rayures verticales courant sur toute la durée du film, sans que cela ne soit vraiment préjudiciable au confort de vision. La compression est très bonne et la définition tout à fait correcte.
Une belle édition à mettre au crédit de La Compagnie Méditérranéenne de Films qui propose de titre en titre un travail éditorial irréprochable.

Pas de défaut choquant au niveau d'une bande son qui reste claire compte tenu de la qualité limitée des appareils de prises de sons utilisés par Pagnol. Elle est certes très peu dynamique et les voix sont par moments étouffées mais pour le reste, il n'y a ni bruit ni grésillements à déplorer. Rappelons aux grincheux que le travail de restauration vise à nettoyer les pistes sons des scories du temps et non à compenser des techniques sonores balbutiantes.

- Galeries de photographies : Une compilation d'une quinzaine de photos d’exploitations.

- Filmographies de Rellys et Henri Poupon

- Cahier Critique : petite sélection de courtes critiques de l'époque parues dans Mon film, Cinémonde et Coemedia

- Archive audio inédite (37 mn). Cet entretien avec Pagnol n'est lié au film en lui même que lorsqu'il explique avec humour la lourdeur des techniques sonores au début du parlant, racontant la haine de l'équipe pour les cigales dont les chants parasitaient les bandes sons, si bien qu'il fallait taper au pied des arbres avec de grandes masses pour les faire taire le temps des prises ! Pagnol évoque ensuite quelques moments de sa carrière, fait part de ses réflexions sur le travail du metteur en scène, l'économie de l'industrie du cinéma ou la télévision. Un entretien un peu décousu mais très agréable, Pagnol racontant avec sa faconde habituelle nombre d'anecdotes savoureuses. Un Pagnol qui se fait presque prophétique à la fin de l'entretien lorsqu'il prévoit que le cinéma se développera à la télé au fur et à mesure que les écrans grandiront mais que la salle restera un lieu où l'on continuera à aller découvrir les films en avant première.