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Test dvd
Image de la jaquette

Level Five

DVD - Région 2
Tamasa
Parution : 15 octobre 2013

Image

Level Five et Junkopia retrouvent un nouvel éclat grâce aux nouveaux masters HD restaurés avec le soutien du CNC. Mais le travail de restauration ne trahit pas non plus les conditions pauvres dans lesquelles ont été conçus ces films. Chris Marker n’a jamais cherché avec ces deux films à obtenir une qualité d’image optimale. Celle-ci est même souvent brute. Level Five est un film réalisé avec des moyens limités, sans équipe technique.

Dans une interview donnée au mois de novembre 1996 à Dolores Walfisch pour The Berkeley Lantern (la journaliste et le journal seraient de pures inventions de Chris Marker, qui s’est vraisemblablement interviewé tout seul), le cinéaste s’explique sur sa conception du tournage de Level Five :

Dolorès Walfish : So is this a manifesto for cinéma pauvre so unfashionable in film schools nowadays ?
Chris Marker : A manifesto for one kind of cinema, one of several possible kinds of cinema, that’s all. To call it anything else would be foolish. You could never make Lawrence of Arabia like this. Nor Andrei Rublev. Nor Vertigo. But we possess the wherewithal - and this is something new - for intimate, solitary film-making. The process of making films in communion with oneself, the way a painter works or a writer, need not be now solely experimental. My comrade Astruc’s notion of the camera as a pen was only a metaphor. In his day the humblest cinematographic product required a lab, a cutting-room and plenty of money... Nowadays, a young filmmaker needs only an idea, a small amount of equipment to prove himself. He needn’t how-tow to producers, TV stations or committees.

Son

Il n’y pas de choix de piste sonore. Pour Level Five, les témoignages des Japonais sont sous-titrés. Le tournage du film s’est effectué dans des endroits très différents, avec des conditions d’enregistrement variables, mais dans l’ensemble la qualité sonore est très bien rendue et aucun défaut ne vient entraver l’écoute du spectateur.

La piste sonore très hétérogène de Junkopia conserve également tout son impact. Les quelques bribes d’anglais que l’on distingue parfois dans la trame sonore ne sont pas sous-titrées.

Suppléments

Le DVD ne contient pas de suppléments. Néanmoins, l’édition est accompagnée d’un livret de 16 pages richement documenté écrit par Christophe Chazalon.

Par François Giraud - le 8 novembre 2013