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Test dvd
Image de la jaquette

La Griffe du passé

DVD - Région 1
Warner
Parution : 6 juillet 2004

Image

Sur ce titre Warner fait encore une fois preuve de son savoir faire en matière d’encodage : aucun fourmillement ou instabilité d’arrière-plan n’est à signaler. En revanche, le master utilisé présente quelques défauts : des taches blanches disparates, un plan légèrement brûlé ou quelques rayures viennent nous rappeler l’âge du film et nous prouvent que la conservation des pellicules d’origine n’est pas toujours parfaite. Néanmoins, il faut relativiser ce point car les anomalies sont bien rares et ne devraient déranger que les "nerds" de la technique !! En ce qui concerne la définition, le master proposé est exemplaire, restituant les détails avec une précision diabolique. Côté contraste, le rendu est également parfait offrant des noirs profonds, des blancs éclatants et une palette de gris extrêmement variée. L’essentiel est donc là et, hormis l’état du master d’origine, on peut qualifier ce travail d’excellent.

Son

Pas grand chose à signaler sur ce point. La bande son en mono d’origine est correcte. Les voix se détachent avec clarté, aucun souffle n’est à signaler et le dynamisme est tout à fait correct. Comme à l’accoutumé chez Warner, les sous-titres sont blancs et de taille réduite, s’inscrivant avec discrétion dans l’image. Aucune autre bande son n’est offerte.

Suppléments

Edité par Warner dans le coffret Film Noir vol.1, le film est également disponible à l’unité. Les menus fixes et musicaux proposent un chapitrage découpant le film en 27 segments.

Commentary by author / Film noir specialist James Ursini (anglais non sous-titré)
Le DVD propose un commentaire audio de James Ursini, spécialiste du film noir auquel on doit entre autres l’ouvrage consacré au genre (Film Noir édité chez Taschen). Ceux qui attendent d’un tel exercice des anecdotes de tournage où qu’on leur raconte la genèse du film risquent d’être déçus ! Ursini est un analyste dont le seul objectif est de décortiquer chaque image, chaque dialogue pour les replacer dans l’univers du film noir. Il se livre notamment à une interprétation des symboles absolument passionnante, offrant ainsi au spectateur et au jeune critique (!!) quelques clés pour mieux comprendre le chef-d’oeuvre de Tourneur. Notons également que son débit posé permet à ceux qui ne maîtrisent pas parfaitement la langue de Shakespeare de comprendre ses propos.

Par François-Olivier Lefèvre - le 28 octobre 2010