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Test dvd
Image de la jaquette

La Grande menace

DVD - Région 2
Gaumont Columbia Tristar
Parution : 4 août 2004

Image

Issue d’un master au format 1.85 globalement propre (très rares tâches), l’image propose une belle définition et un encodage video sans défaut (un léger fourmillement apparaît sur un zoom, mais il semble que celui-ci soit d’origine …). Globalement, nous pouvons féliciter G.C.T.H.V pour cette édition qui rend honneur au travail de Jack Gold et de son équipe. Lorsque j’avais vu ce film à la télévision, l’image était couverte d’un voile brumeux et les couleurs étaient fades. Paradoxalement, si la qualité que propose le DVD est appréciable, elle montre d’autant plus l’austérité de la lumière et des décors.

Son

Aucun souffle ni bruit parasite n’est à signaler. Le DVD propose une piste française en 5.1 dont la spatialisation semble assez inutile. Les pistes d’origine en 2.0 sont les plus fidèles et de surcroit de bonne qualité. Ventura s’est doublé lui-même dans la version française. Il faut donc choisir entre la voix de Richard Burton et celle de Lino Ventura. J’ai choisi la version française, elle est bien faite.

Suppléments

Le chapitrage permettra aux fans du film de revenir sur la scène du clochard et d’essayer d’y trouver un sens. Qui est ce clochard ? Pourquoi Morlar lui parle-t-il ? Je parie que cette scène devait faire le lien avec une autre scène qui a été coupée.

Nous avons le droit à des bandes-annonces pour deux autres films du même éditeur, des filmographies, une galerie de photos, une galerie d’affiches, deux notes de production et un lien internet.

Comme d’habitude les notes de production ne sont rien d’autres que quelques informations succintes qui feraient mieux d’être inscrites sur la jaquette que présentées comme bonus et somme toute peu agréables à lire sur un écran de télévision. Les notes concernent beaucoup les effets spéciaux confiés à Brian Johnson dont la carrière est fructueuse (il a participé aux deux séries Thunderbirds et Cosmos 1999, et aux films Quand les dinosaures dominaient le monde de Val Guest, 2001 l’Odyssée de l’espace de Stanley Kubrick, Alien de Ridley Scott, L’Empire contre-attaque d’Irvin Kershner). On trouve aussi une allusion aux hésitations de Lino Ventura de jouer dans un film fantastique et en anglais ! « Je crois qu’il n’y a que les gens qui parle parfaitement l’anglais pour vous soutenir mordicus que la langue anglaise est facile ! Vous savez, c’est une chose de mâcher trois mots d’anglais autour d’une table avec quelques amis, mais c’en est une toute autre devant une caméra ! Bon, c’est une expérience que je trouve très intéressante et que je ne regrette pas, mais c’est dur, très dur... on paye très cher... » Et comme je l’ai indiqué plus haut, Lino Ventura a été doublé par un acteur anglais à l’accent français dans la version originale. Mais on n’en sait pas plus. Il y a aussi l’inévitable petite anecdote sur la rencontre des deux monstres sacrés du cinéma que sont Lino Ventura et Richard Burton. Les deux acteurs se seraient poliment évités pendant la moitié du tournage, avant que la production se décide à faire une rencontre officielle autour d’un déjeuner, déjeuner qui aurait “briser la glace”. Et finalement les acteurs se seraient bien entendu jusqu’à la fin du tournage. Autant dire que cette anecdote s’illustre par son manque total d’intérêt.

Par Hadrien Soulez Larivière - le 10 novembre 2005