Image
Avec l'annonce d'un nouveau master restauré, on se pourléchait les rétines à l'avance ; le résultat est d'une bonne tenue (notamment en terme de propreté ou de netteté) mais présente toutefois quelques défauts minimes de stabilité (quelques noirs "bavent" un peu) et s'avère un peu fade chromatiquement parlant.
Son
L'unique piste proposée est la version originale, là aussi convenable à défaut d'être exceptionnelle : si la musique ressort parfaitement, le niveau des dialogues a parfois tendance à fluctuer, quitte à se perdre en partie dans le léger souffle ambiant. A noter que, à l'instar de bon nombre de films contemporains, l'intégralité des dialogues a été enregistrée en postsynchronisation, ce qui explique ponctuellement (rarement) un léger décalage entre les lèvres et le son.
Suppléments
Seul bonus, une bande-annonce datant probablement de la fin des années 70 (le film est présenté comme ultérieur à Pinocchio ou à L'Argent de la vieille !), qui se limite à un texte pompeux ("L'incompris est un film que chaque amoureux de la beauté au cinéma doit voir" !) sur un menu déroulant d'un bleu du plus mauvais effet. Aucune image du film ne vient illustrer ce bref supplément (environ 50 secondes) pour tout dire parfaitement dispensable. Si cela nous surprend tant Carlotta nous a (probablement trop) habitué à l'excellence éditoriale, on excusera d'autant plus cette absence que L'Incompris est un film qui se suffit admirablement à lui-même...