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Test dvd
Image de la jaquette

L'Homme qui tua Liberty Valance

DVD - Région 2
Paramount
Parution : 17 janvier 2002

Image

Lorsqu’un film de cet acabit sort sans le moindre supplément, le cinéphile exigeant a tendance a être encore plus pointilleux concernant l'image et le son. Ici, il va être servi, et royalement s’il vous plaît... Rarement un western de l’époque aura eu droit à un traitement aussi soigné. Tout ici pousse à l’éblouissement des sens, et des yeux en premier lieu ! Un master parfait, voire exceptionnel, à peine gâché par de rarissimes points blancs ou griffures. Un contraste superbe, des noirs profonds, des blancs épatants. Le tout dans un 16/9 préservé qui nous venge vingt ans plus tard de toutes les diffusions TV tronquées de notre enfance. C’est bien simple, on croirait que le film a été tourné hier.

Son

Là encore, c'est du tout bon, un son clair et distinct quelle que soit la piste choisie. A noter toutefois pour les masos qui visiteraient encore ce site tout en optant pour la version française, qu’à trois reprises la version doublée disparaît au profit de la version originale et ce pour quelques minutes (rendez-vous par exemple au cours de civisme de James Stewart à la fin de la 51° minute...). Très étrange… Raison de plus pour retourner à cette bonne vieille VO, digne des éloges de son pendant visuel, et ce que ce soit en 5.1 remixé ou en mono d’origine.

Suppléments

Une simple bande-annonce d’époque (VO NST), habituel cache-misère des éditions DVD sans supplément. Mais est-ce si important, car pour une fois, l’adage DVDphile se révèle pertinent : le film se suffit amplement à lui-même et quand on voit le travail de restauration de l’œuvre, il nous semble difficile de blâmer en quoi que ce soit la branche numérique de Paramount Pictures. A noter, toute petite originalité, que la bande-annonce masque - par le biais d’un cache noir - l’adversaire de Lee Marvin dans la fameuse scène de duel. Afin que personne ne sache qui a tué Liberty Valance avant de voir cet immense film...

Par Xavier Jamet - le 8 février 2003