L'Assassin sans visage

En dehors de quelques points noirs assez rares, la copie présentée se distingue par une propreté inattendue. Pour une édition pocket Montparnasse, la définition est plutôt agréable (les arrière-plans ne trompent pas) et les contrastes très bien gérés. La compression reste un peu visible, dans les mouvements surtout où elle laisse parfois apparaître des traînées désagréables à l’œil, mais rien de comparable aux DVD ratés de l’éditeur et elle n’est donc pas de nature à gêner véritablement le confort de vision.

Il n’y a rien à redire de particulier. Bande-son standard de l’époque, elle ne présente aucune carence. Sa clarté au niveau des dialogues et des ambiances (assez peu mises en avant dans le mixage par ailleurs, exception faite de la scène finale dans l’usine où les ambiances et les effets sont parfaitement bien retranscrits) n’est jamais prise en défaut.

Qui dit Collection RKO, dit Présentation (2’54’’) de Serge Bromberg. Toujours avenant et enthousiaste, Bromberg assure ici le minimum syndical en survolant de très loin la carrière de Richard Fleischer à la RKO puis dans la suite de sa carrière, et en donnant quelques clés pour mieux apprécier son thriller (dont le traitement appliqué à la figure du serial killer). Cela dit, ce film ne nécessitait sans doute pas d’introduction particulièrement étoffée.