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Test dvd
Image de la jaquette

L'Allée sanglante

DVD - Région 2
Warner
Parution : 11 octobre 2006

Image

Le DVD zone 2 Warner du film existe en deux versions, similaires en tout point : l’une dans un coffret « John Wayne » métallique assez beau (collection prestige), avec trois autres films du Duke (Le Renard des océans, Les Voleurs de trains et Un silencieux au bout du canon), et l’autre en édition simple, dans un boitier Amaray classique doté d’une belle jaquette présentant agréablement le film. Il convient de rappeler que les deux éditions proposent exactement le même contenu éditorial.L’Allée sanglante est proposé dans une copie 2.55 (16/9 compatible 4/3) relativement belle. Malgré tout, parmi les films avec John Wayne existant chez Warner, c’est l’un des titres les plus blafards techniquement parlant. Pas mal de grain dû au vieillissement du film, quelques scratches par-ci par-là, sans oublier les habituels points noirs de temps à autres. D’un autre côté, il faut absolument souligner la beauté de certains plans larges et de la plupart des plans rapprochés sur les acteurs (particulièrement dans les séquences tournées en studios). De plus, la compression est excellente et sans accroc. De manière générale, il est possible de redécouvrir le film dans de très bonnes conditions, car le standard de qualité Warner demeure bel et bien.

Son

Pas de version française disponible, ce qui est dommage pour les amateurs de VF. Ce qui est d’autant plus curieux qu’une piste italienne est disponible. Mais tout cela n’est pas bien grave, car un film hollywoodien de l’âge d’or, ça se regarde en VO, à de rares exceptions près. Pour la VO donc, et bien le confort est toujours là : les dialogues sont clairs, il n’y a pas trop de souffle (à peine un petit peu dans certaines séquences au début du film) et la dynamique est très bonne. Ainsi, les scènes d’action ne manquent pas d’ampleur. L’essentiel est donc sauvegardé.

Suppléments

Extraits des « Actualités Pathé » (3m48s / noir & blanc) : Un court condensé d’images en rapport avec la sortie du film. En vrac, on y voit abondamment John Wayne (notamment dans un discours public contre le communisme de l’époque), des extraits de tournage du film avec une voix-off narrant l’intrigue en quelques mots… Absolument pas fascinant, mais une curiosité qui ne manque pas de charme.

Interview n°1 avec John Wayne (7m30s / noir & blanc) : Une émission assez courte faisant la promotion des films en sortie à l’époque. Ici, c’est donc John Wayne et L’Allée sanglante qui sont à l’honneur. Une courte introduction et voilà Wayne qui arrive, tout sourire et très décontracté, nous raconte deux ou trois passages de ses débuts d’acteurs, puis nous présente son dernier film et son intrigue, le tout sur fond d’extraits de film. Le genre d’interview préparée « bien comme il faut », mais pas désagréable.

Interview n°2 avec John Wayne (7m21s / noir & blanc) : La même émission, mais la semaine suivante, toujours centrée sur Wayne et L’Allée sanglante. Une nouvelle introduction par le présentateur, légèrement plus longue et plus efficace (avec une rapide démonstration du mécanisme d’une caméra, dans un monologue percutant), puis John Wayne arrive, une fois de plus avec un sourire bien installé sur le visage. Faisant preuve d’humour et de décontraction encore une fois, Wayne nous explique rapidement le procédé du Cinémascope (grossièrement) et montre la petite caméra personnelle qu’il emporte avec lui sur les tournages. Bien sûr, il nous en montre quelques images et nous parle assez vite du tournage du film. Nous avons une nouvelle fois des extraits pour accompagner tout cela. Le Duke nous souhaite ensuite une bonne nuit en nous remerciant chaleureusement pour notre attention. Là encore, le bonus est largement dispensable, mais c’est une curiosité assez sympathique.

Bandes-annonces : Les bandes-annonces des films Le Renard des océans, L’Allée sanglante, Les Voleurs de trains, Les Cordes de la potence et Un silencieux au bout du canon.

Bref, une interactivité typique du style Warner, façonnée avec des documents d’archives acquis à la cause du film et qui en disent long sur le courage de l’éditeur à tourner des documentaires rétrospectifs. Il y aurait pourtant matière à faire, notamment un documentaire sérieux sur le Duke… En l’état, c’est mieux que rien, mais ceux qui ne voudront même pas jeter un coup d’œil aux suppléments ne rateront pas grand-chose.

Par Julien Léonard - le 4 septembre 2009