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Malgré quelques funestes rumeurs, la définition d’ensemble est tout à fait correcte. Le Master Studio Canal est d’une tenue correcte pour un film somme toute assez méconnu en France. La restauration semble parfois malgré tout un brin lisse sans trop d’aspérités. Les séquences ensoleillées sont les plus réussies. Certaines scènes accusent quand même le coup d’un nettoyage un brin violent. Notamment les séquences nocturnes ou d’inspiration expressionniste avec des noirs bouchés et pas mal de griffures.
Son
Même chose pour le son qui a une importance capitale dans la mise en scène à la limite du maniérisme des Boulting. Les deux frères jouent sur le off et quelques effets manquent d’éclat ou alors contrastent trop avec les bruits d’ambiance. Mais dans l’ensemble, malgré un léger souffle discontinu, c’est correct.
Suppléments
Les suppléments sont sans intérêt. Une galerie photo, une filmo. Au moins, existe-t-il un bon livret de quinze pages écrit par des critiques britanniques qui remettent le film dans son contexte historique et esthétique. Mais il lui manque un vrai détour vers les thématiques de Greene et le cinéma méconnu en France des frères Boulting.