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Test dvd
Image de la jaquette

Atlantic City

DVD - Région 2
Arte Vidéo
Parution : 10 mai 2005

Image

Le master sur lequel a travaillé ARTE est quasiment irréprochable. Aucune tâche ou griffure ne vient entacher la pellicule, la définition est d’un bon niveau et la colorimétrie sépia voulue par Louis Malle semble avoir été respectée. Côté compression, le générique laissait craindre le pire (ciels énormément bruités à 3’44''), mais le défaut disparaît rapidement et ne réapparaît qu’à la fin du film (1h38’12''). Entre les deux séquences abîmées, l'on ne remarque quasiment aucun défaut de type fourmillements ou surbrillance. Les contrastes sont quant à eux bien gérés.

Son

Deux bandes-son sont offertes en mono. La version originale sous-titrée est claire, dynamique et laisse entendre les bruits de la ville. En revanche, la VF impose des voix doublées qui écrasent les bruits d’ambiance. Les sous-titres sont blancs, discrets et optionnels.

Suppléments


Le DVD proposé par ARTE Video est composé de menus animés ainsi que d’un chapitrage divisé en 18 segments répartis sur 5 pages.

Les Bonus comportent :

Louis Malle et la ville d’Atlantic City (4’05'') : ce court documentaire montre Louis Malle évoquer le film au cours d’une interview (à priori réalisée pour "Le Grand Echiquier"). Ces images rares sont intéressantes car elles prouvent à quel point Louis Malle était habité par son sujet. Il évoque notamment sa première visite de la ville avec John Guare et le choc qu’il a ressenti devant cette « cité en ruine ».

Louis Malle in USA (16’33) : Divisé en deux parties, ce documentaire est animé par Vincent Amiel. L’universitaire raconte cette époque charnière des années 1970 où des réalisateurs européens tentèrent leur chance à Hollywood. Il oublie de mentionner Ridley Scott, Polanski ou Bergman mais retrace avec concision le système alors en place aux Etats-Unis. Dans la seconde partie, il analyse le film de Malle d’un point de vue documentaire et se concentre sur la ville, personnage principal du métrage, et l’argent, source d’ambition et moteur du comportement des héros d’Atlantic City. Ce documentaire est une belle réussite : Amiel est un passionné mais également un professionnel. Bien qu’on ne soit pas obligatoirement d’accord avec ses propos, ces derniers ont le mérite d’être pertinents car parfaitement argumentés !

Par François-Olivier Lefèvre - le 15 avril 2005