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Test blu-ray
Image de la jaquette

Ozu en Couleurs

BLU-RAY - Région B
Carlotta Films
Parution : 18 novembre 2020

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Un an après son coffret Ozu en vingt films, Carlotta a proposé deux nouveaux chefs d'oeuvre du réalisateur japonais qu'il n'avait pu éditer en 2019. Pour ne pas pénaliser les acquéreurs de l'énorme coffret, Carlotta sort ces deux titres à l'unité et en profite également pour rassembler les six films en couleurs tournés par le cinéaste à la fin de sa carrière.

Parmi eux, cinq étaient sortis en coffret DVD chez Arte vidéo en 2004, puis quatre en Blu-ray par le British Film Institute en 2011. Depuis, les films ont bénéficié de nouvelles restaurations, celles que propose aujourd'hui Carlotta, après avoir été disponibles au Japon (entre 2013 et 2014) puis aux Etats-Unis, chez Criterion, pour Le Goût du saké (2015) et Bonjour (2017). Ces restaurations ressemblent pour nous clairement à des scans 4K, vue l'excellence du résultat. Les rendus sont vraiment magnifiques, à des lieues des précédents masters froids ou verdâtres proposés ici ou là (cf. comparatifs ci-dessous). Les images ont évidemment énormément gagné en précision et en détails mais c'est aussi au niveau de l'étalonnage et des couleurs que ces oeuvres renaissent aujourd'hui. On n'avait jamais vu ces films dans une telle qualité, le laboratoire japonais Imagica ayant ravivé le rendu colorimétrique de la pellicule Agfa, préférée par Ozu, et de son traitement spécifique du rouge. (On relèvera d'ailleurs, pour la curiosité, ces légers contours clairs près des zones sombres - comme les cheveux, par exemple - caractéristique probable de la pellicule utilisée). La colorimétrie est désormais plus chaude, plus saturée et assez nuancée, sans doute conforme à la source argentique de l'époque (les blancs ne sont pas tout à fait blancs, eh oui !), avec une granulation abondante et non filtrée. Splendide !

FLEURS D'EQUINOXE
comparatif DVD Arte (2004) vs. Blu-ray Carlotta (2019)
1  2  3  4  5

BONJOUR
comparatif DVD Arte (2004) vs. Blu-ray Carlotta (2019)
1  2  3  4  5 

comparatif BR BFI (2011) vs. BR Carlotta (2019) 1  2   3   4   5

Herbes flottantes est lui aussi proposé dans une magnifique restauration 4K effectuée sous les conseils de Masahiro Miyajima, assistant de Kazuo Miyagawa, le directeur de la photographie du film. Le scan 4K offre une image époustouflante de précision : le trait est aiguisé, le niveau de détail très soutenu, restituant fidèlement (et même mieux, sans doute, que lors des projections d'époque) la texture des étoffes ou le grain de la peau. Les images ont été parfaitement stabilisées numériquement et soigneusement nettoyées : il ne reste absolument aucune salissure ni dommage de pellicule. L'ensemble est soutenu par un grain fin, léger mais bien palpable, assez bien géré par l'encodage (on remarquera à 2 ou 3 reprises d'infimes faiblesses dans quelques très rares aplats sombres). L'étalonnage est très soigné, reprenant les conditions vues en salles à l'époque : noirs détaillés et parfois légèrement colorés, mais surtout fidèle restitution des choix du directeur photo Kazuo Miyagawa qui a travaillé la colorimétrie de la pellicule Agfa Color pour mettre en valeur les rouges, la couleur préférée du cinéaste, en "éteignant" les autres nuances. La palette apparaît donc logiquement plus réduite, avec une atténuation remarquée des bleus, surtout, ainsi que des jaunes et des verts, pour un rendu un peu atypique mais toujours très cohérent. On remarquera d'ailleurs que le précédent master, disponible en DVD en France depuis 2007, avait un peu tendance à accentuer la saturation des couleurs pour compenser les tonalités limitées. C'est aussi ce que Criterion avait choisi de faire pour son DVD sorti en 2004, l'éditeur américain ayant par contre radicalement adapté l'étalonnage à sa propre sauce (comme il le fait bien trop souvent) - cf. le comparatif édifiant de DVDBeaver. Le disque Carlotta propose en tout cas des conditions de visionnage plus que confortables, dans la droite lignée des autres films en couleur.

HERBES FLOTTANTES
comparatif DVD MK2 (2007) vs. Blu-ray Carlotta (2020)
: 1 2 3 4 5 6 7

FIN D'AUTOMNE
comparatif DVD Arte (2004) vs. Blu-ray Carlotta (2019)1  2  3  4  5

Avant-dernier film de Yasujiro Ozu avant sa disparition en 1963, Dernier caprice était le seul opus qui manquait du coffret Arte, il rejoint donc les autres Ozu de la collection Carlotta. La restauration n'a pas suivi le même traitement que pour les autres films récemment édités par l'éditeur : le changement de studio (il ne s'agit pas d'une production Shochiku mais d'un film de la Toho, autre grand studio japonais de l'époque) a sans doute conduit à un changement de prestataire pour le scan. Dernier caprice a été restauré en HD à partir d'un scan 2K pour lequel Carlotta a financé quelques compléments, via les anglais de SVS. Sans atteindre la finesse des autres masters 4K proposés dans le coffret, cette restauration HD reste d'une qualité assez proche et surtout très convaincante. La copie est d'une belle stabilité, très propre, avec une bonne définition et un rendu argentique très efficace. Le parti-pris d'étalonnage est radicalement différent de ce que proposait le DVD Arte, comme on peut le constater avec le surprenant comparatif ci-dessous. Oubliez les teintes froides du DVD puisque le film évolue désormais dans des tons chauds, un cas de figure qui correspond également aux deux éditions anglo-saxonnes sorties en 2004. Un changement drastique mais finalement assez cohérent avec les photographies des autres films du coffret - à ceci près que les tonalités sont ici moins magenta et un peu plus orangées. Une très belle présentation, la meilleure à ce jour pour le film, proposée a priori pour la première fois au monde en Blu-ray.

DERNIER CAPRICE
DVD Arte (2004) vs. Blu-ray Carlotta (2020) : 1 2 3 4 5 6 7 8 9

LE GOÛT DU SAKE
comparatif DVD Arte (2004) vs. Blu-ray Carlotta (2019) :   1  2  3  4  5

comparatif Blu-ray BFI (2011) vs. Blu-ray Carlotta (2019)1  2  3  4  5

Certains disques étant identiques à ceux du coffret Ozu en 20 films, on trouve également :

Blu-ray 1 : Histoires d'herbes flottantes (86 min - SD - 4/3 - muet sans accompagnement musical)
Blu-ray 1 : Une auberge à Tokyo (76 min - SD - 4/3 - muet avec accompagnement musical)
Blu-ray 2 : Gosses de Tokyo (87 min - SD - 4/3 - muet sans accompagnement musical)
Blu-ray 2 : Il était un père (87 min - SD - 4/3 - VOSTF)

Ces longs-métrages n'ont toujours pas bénéficié de restaurations en haute-définition. Il sont proposés en double (et parfois triple) programme, et dans des conditions techniques similaires aux précédents coffrets - à ceci près que ces films en SD/576i sont désormais encodés en Mpeg4. Ces masters datant de la première moitié des années 2000 sont beaucoup plus rudimentaires, issus de sources analogiques en NTSC qui altèrent un peu plus la qualité de la définition et laissent apparaître le fameux effet ghosting, sorte de dédoublement "fantôme" dans les mouvements. D’un film à l’autre, on retrouve des caractéristiques plus ou moins récurrentes : pulsations de luminosité, blancs brûlés, manque de contraste, propreté moyenne, instabilité de l’image ainsi que de régulières taches ou moisissures sur les films muets.

Son

Les pistes audio sont présentées dans un assez bon état. Fleur d'équinoxe, Bonjour et Fin d'automne sont d'une qualité constante, avec encore un léger souffle mais un spectre qui gagne en amplitude. Le Goût du saké, le plus récent, et dernier film réalisé par Ozu, bénéficie de la bande-son la plus satisfaisante. Peu de choses à redire : aucun souffle disgracieux, voix et ambiances bien équilibrées.
Très beau travail, également, sur la bande-son d'Herbes flottantes qui apparaît relativement bien nettoyée des dommages du temps. Hormis un léger souffle en arrière-plan, vraiment peu intrusif, le rendu est très satisfaisant, dénué de saturations, craquements ou sifflantes. Les voix sont claires, bien présentes, et parfaitement équilibrées avec les quelques sons d'ambiance et la musique.
Carlotta a procédé à quelques réajustements de la bande-son de Dernier caprice avec l'aide du laboratoire L.E. Diapason. La piste est d'une grande propreté, sans traces d'usure marquées. Tout au plus pourra-t-on sentir, parfois, un très léger souffle en arrière-plan issu de la prise de son d'origine. L'ensemble reste à peine couvert, sans atténuer la clarté des voix. Le mixage reste honnêtement détaillé, avec un bel équilibre d'ensemble et une présente honnête de la musique.

Si la piste son d'Il était un père est dénuée de souffle, le rendu paraît étriqué et peu nuancé, avec des voix un peu couvertes et souffrant d'un écho étrange (inhérent à la technique sonore utilisée sur le film). Les films muets sont présentés sans aucun accompagnement, à l'exception d'Une auberge à Tokyo, à la piste musicale apparemment ancienne. L'amplitude reste modérée, avec un léger souffle, mais sans saturations.

Suppléments

Fleurs d'équinoxe

Figures : mers et rivières (6 min - SD - 4/3)
Compilation thématique de ces fameux plans fixes utilisés comme transition par Ozu dans ses films.

Bande-annonce de Fleurs d'équinoxe (3 min 27 - SD - 4/3 - VOSTF)

Bonjour

Entretien avec Catherine Cadiou (13 min - SD - 4/3)
Traductrice de films japonais, Catherine Cadiou apporte un regard très intéressant sur la figure du père, si importante dans la filmographie d'Ozu ("peinture de l'essence de la paternité, de la filiation"), qu'elle rapproche de la propre histoire du cinéaste. Elle évoque les directives assez strictes du gouvernement japonais sur la création artistique et le contenu des oeuvres, une sorte de censure qu'Ozu adaptera à sa vision. Elle rappelle aussi quelques traits caractéristiques de la sensibilité japonaise et du cinéma d'Ozu, comme la beauté et la permanence des choses ou l'attachement à "des gens ordinaires auxquels il n'arrive rien"...

Entretien avec Jean-Michel Frodon (15 min - SD - 4/3)
A l'époque directeur de la rédaction des Cahiers du Cinéma, Jean-Michel Frodon évoque les influences du cinéma américain et le malentendu "plutôt occidental" sur la japonéité du cinéma d'Ozu, "le moins japonais des cinéastes" dont il admire "l'ouverture quasiment infinie pour chaque spectateur". Jean-Michel Frodon analyse brièvement Il était un père, relevant surtout des caractéristiques du style d'Ozu, comme la défiance de la péripétie (mise à l'écart par l'ellipse) pour conserver la force de "la trajectoire principale" (la relation père-fils). Il observe également le "vocabulaire" stylistique du cinéaste, comme la hauteur de caméra ou "les plans vides", et comment il se perfectionnera de film en film, en affinant un système de signes complexes.

Rien (17 min - SD - 4/3)
A travers l'analyse d'Il était un père, Jean Douchet revient sur le cinéma d'Ozu, résumé dans ce "rien", cette "pensée du monde" inscrite sur sa tombe. Ozu capte "le réel du vécu affectif" au travers des petits riens du quotidien, sent les présences invisibles, utilise les objets comme des signes (le train comme "passage de la vie"), traduit les rapports entre les personnages par des subtilités de plans, de placements de la caméra ou des personnages dans le cadre... Eclairant.


Bande-annonce de Bonjour (3 min 39 - SD - 4/3 - VOSTF)

Comparaison de restauration d'Il était un père (3 min - SD - 4/3)

Herbes flottantes

La réédition d'Herbes flottantes permet à Carlotta d'ajouter quelques suppléments inédits, spécialement produits pour cette édition. Dommage néanmoins d'être resté sur de si courts formats et de ne pas avoir repris les modules analytiques de Charles Tesson inclus sur l'édition DVD MK2 de 2007...

Préface de Pascal-Alex Vincent (7 min - 1080p)
Enseignant à Paris 3 et fidèle collaborateur de Carlotta lorsqu'il s'agit d'évoquer le cinéma japonais, Pascal-Alex Vincent fait une présentation (sans spoilers) concise mais assez complète d'Herbes flottantes. Il resitue le film dans la carrière d'Ozu et explique pourquoi le cinéaste a exceptionnellement tourné pour la Daiei,  "le studio japonais le plus célèbre au monde à l'époque". Il raconte surtout les conséquences artistiques de ce choix, Ozu s'entourant ici de collaborateurs exclusifs au studio, comme le grand Ganjiro Nakamura, la célèbre "star maison" Machiko Kyo ou Kazuo Miyagawa, "l'un des plus grands chefs opérateurs du cinéma japonais".


Herbes Flottantes par Takashi Shimizu (7 min - 1080p - VOSTF)
Critique et cinéaste (à ne pas confondre avec le réalisateur de Ju-On et son remake The Grudge!), Takashi Shimizu revient très (trop) brièvement sur le changement de style constaté sur Herbes flottantes, en grande partie dû à un nouvel opérateur/ directeur de la photographie : Kazuo Miyagawa. Son influence va permettre à Ozu de rompre avec ses traditions de la Shochiku, reprendre une certaine liberté sur son style avec des types de plans jusque-là inédits, comme la scène de la pluie battante. Shimizu parle également du travail sur la couleur ou de la minutie des détails pour Ozu qui souhaitait faire ressortir une bouteille en verre dans un plan...


Bande-annonce 2019 (1 min 26 s - 1080p) pour la ressortie en salle.

Fin d'automne



Conversations sur Ozu (80 min - 1080i)
Dans ce documentaire, produit en 1993, plusieurs cinéastes racontent leur découverte du cinéma de Yasujiro Ozu et leurs rapports avec réalisateur. Le hong-kongais Stanley Kwan retrouve dans ces films comme "un miroir de sa propre vie, de ses souvenirs" avec ses parents ou sa famille. Il vante la manière qu'Ozu a d'apprécier le "sens de l'Histoire", son rapport au temps qui passe et au monde qui change. Aki Kaurismäki, lui aussi tourné vers le passé, et auteur de "onze mauvais films" est toujours en recherche de "l'essence de l'art de Mr Ozu". Il admire ses films sans violence, et trouve en Douglas Sirk et Jacques Tati ses "frères spirituels". Le taïwanais Hou Hsiao-hsien apprécie sa perception de la vie, son regard à la fois dans son époque mais aussi en dehors, une position qu'un créateur obtient difficilement. Il évoque Testuto Hara, l'incarnation de la solidité des femmes dans la vie réelle. Lindsay Anderson ressent davantage l'aspect universel de l'oeuvre d'Ozu, son absence d'effets et "sa vision sensible des contraintes de la vie". Paul Schrader avoue avoir "développé une espèce d'obsession pour Ozu", et parle de son style "tellement marquant" et "inimitable". Wim Wenders va régulièrement se recueillir sur sa tombe et considère un peu le "grand film unique" d'Ozu comme "le sanctuaire du cinéma", l'oeuvre la plus importante du 7e art. Enfin Claire Denis, au discours balbutiant, a trouvé dans ses films une façon de lui parler "qui n'a rien à voir avec la cinéphilie". Un ensemble très inégal qui vaut surtout pour Wim Wenders, le seul à vraiment exprimer ses sentiments vis-à-vis d'Ozu, d'une manière personnelle et touchante.

Le court-métrage La Danse du lion (24 min - SD - 4/3)

Bande-annonce de Fin d'automne (2 min 10 - SD - 4/3 - VOSTF)

Dernier caprice


Préface de Pascal-Alex Vincent (7 min - 1080p)
Partenaire de Carlotta sur de nombreux projets, le cinéaste et enseignant, spécialiste du cinéma japonais, revient sur cette unique production Toho réalisée par Ozu, "pas du tout un cinéaste dans l'esprit maison", qui le conduit à travailler avec une nouvelle équipe menée par l'"illustre" chef opérateur Asakazu Nakai, et qui lui permet de retrouver Setsuko Hara, dans l'un de ses derniers rôles, ou le futur "trésor national vivant" Ganjiro Nakamura. Très intéressant mais beaucoup trop court! 

Bande-annonce 2020 (1 min 32 s - 1080p - VOSTF)

Le goût du saké



J'ai vécu, mais... (123 min - SD - 4/3)
Ce documentaire, réalisé en 1983, retrace le parcours de Yasujiro Ozu grâce à de nombreux extraits de ses films et des témoignages de collaborateurs, amis ou membres de sa famille. Ils reviennent sur sa scolarité turbulente, ses années dans l'armée, ses débuts dans le cinéma, à un époque où "faire des films, c'était comme faire la fête", l'influence de la tradition d'Edo ou sa grande solitude. Ils évoquent la précision de sa mise en scène et du jeu des acteurs, son sens de l'observation de la société japonaise et l'universalité de son oeuvre, sa peinture subtile des relations pour "montrer des choses cachées" dans un style où rien n'est dit de manière directe. Une bonne synthèse du cinéma d'Ozu, un portrait sans doute assez juste du cinéaste et de sa philosophie du "caractère incertain de la vie"...


Voyage dans le cinéma : "Le Goût du saké" (15 min - SD - 4/3)
Visite des studios de la Shuchiku et des lieux de tournage du Goût du saké. Quelques collaborateurs d'Ozu évoquent ses méthodes de travail et sa vie au quotidien, son amour du base-ball et ses excellents rapports avec sa mère...


Bande-annonce du Goût du saké (3 min 04 - SD - 4/3 - VOSTF)

En savoir plus

fleurs d'équinoxe

Taille du Disque : 46 453 181 802 bytes
Taille du Film : 28 881 675 840 bytes
Durée : 1:57:41.804
Total Bitrate: 32,72 Mbps
Bitrate Vidéo Moyen : 30,01 Mbps
Video: MPEG-4 AVC Video / 30017 kbps / 1080p / 23,976 fps / 16:9 / High Profile 4.1
Audio: Japanese / DTS-HD Master Audio / 1.0 / 48 kHz / 1081 kbps / 24-bit (DTS Core: 1.0 / 48 kHz / 768 kbps / 24-bit)
Subtitle: French / 23,738 kbps

Bonjour

Taille du Disque : 46 604 741 770 bytes
Taille du Disque : 23 092 454 976 bytes
Durée : 1:34:18.653
Total Bitrate: 32,65 Mbps
Bitrate Vidéo Moyen : 29,94 Mbps
Video: MPEG-4 AVC Video / 29947 kbps / 1080p / 23,976 fps / 16:9 / High Profile 4.1
Audio: Japanese / DTS-HD Master Audio / 1.0 / 48 kHz / 1078 kbps / 24-bit (DTS Core: 1.0 / 48 kHz / 768 kbps / 24-bit)
Subtitle: French / 26,081 kbps

Herbes flottantes

Taille du Disque : 32 373 106 173 bytes
Taille du Film : 29 210 908 224 bytes
Durée : 1:59:13.396
Total Bitrate: 32,67 Mbps
Bitrate Vidéo Moyen : 30,01 Mbps
Video: MPEG-4 AVC Video / 30011 kbps / 1080p / 23,976 fps / 16:9 / High Profile 4.1
Audio: Japanese / DTS-HD Master Audio / 1.0 / 48 kHz / 1044 kbps / 24-bit (DTS Core: 1.0 / 48 kHz / 768 kbps / 24-bit)
Subtitle: French / 20,024 kbps

Fin d'automne

Taille du Disque : 44 632 733 732 bytes
Taille du Film : 31 607 074 368 bytes
Durée : 2:08:59.732
Total Bitrate: 32,67 Mbps
Bitrate Vidéo Moyen : 29,97 Mbps
Video: MPEG-4 AVC Video / 29970 kbps / 1080p / 23,976 fps / 16:9 / High Profile 4.1
Audio: Japanese / DTS-HD Master Audio / 1.0 / 48 kHz / 1088 kbps / 24-bit (DTS Core: 1.0 / 48 kHz / 768 kbps / 24-bit)
Subtitle: French / 25,068 kbps

Dernier caprice

Taille du Disque : 31 030 937 507 bytes
Taille du Film : 29 179 195 008 bytes
Durée : 1:42:50.205
Total Bitrate: 37,83 Mbps
Bitrate Vidéo Moyen : 34,98 Mbps
Video: MPEG-4 AVC Video / 34986 kbps / 1080p / 23,976 fps / 16:9 / High Profile 4.1
Audio: Japanese / DTS-HD Master Audio / 1.0 / 48 kHz / 1035 kbps / 24-bit (DTS Core: 1.0 / 48 kHz / 768 kbps / 24-bit)
Subtitle: French / 24,240 kbps

Le goût du saké

Taille du Disque : 40 072 680 909 bytes
Taille du Film : 27 676 960 320 bytes
Durée : 1:52:50.764
Total Bitrate: 32,70 Mbps
Bitrate Vidéo Moyen : 30,00 Mbps
Video: MPEG-4 AVC Video / 30003 kbps / 1080p / 23,976 fps / 16:9 / High Profile 4.1
Audio: Japanese / DTS-HD Master Audio / 1.0 / 48 kHz / 1081 kbps / 24-bit (DTS Core: 1.0 / 48 kHz / 768 kbps / 24-bit)
Subtitle: French / 21,761 kbps

Par Stéphane Beauchet - le 15 février 2021