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Test blu-ray
Image de la jaquette

Outrages

BLU-RAY - Région A, B, C
Sony Pictures
Parution : juin 2014

Image

Outrages est proposé dans un transfert solide, probablement 2K, aux images stables et immaculées, bénéficiant d'une belle définition et d'un niveau de détail soutenu. Les contrastes sont assez équilibrés et reflètent assez bien les choix d'étalonnage pour la salle, avec des noirs parfois un peu clairs et colorés. La colorimétrie est plutôt satisfaisante, même si l'on regrettera peut-être un manque de saturation dans les plans de nature, une petite dérive magenta sur les visages et une faiblesse d'homogénéité dans les raccords de certaines scènes. Il s'agit de la dernière restauration en date, sortie par Sony aux Etats-Unis et dans quelques pays d'Europe, mais pas en France. Pour les plus patients, sachez qu'Outrages a été acquis par un éditeur français il y a quelques temps et pourrait donc sortir chez nous dans les prochains mois...

Son

La version originale est proposée dans un remix 5.1 DTS, plein débit, très efficace. Extrêmement détaillé, subtil, idéalement spatialisé et n'abusant pas trop du caisson de basse, le film gagne une belle ampleur, et pas seulement pendant les scènes de combat ou les envolées lyriques du magnifique score d'Ennio Morricone. On ne relève aucune impureté, souffle disgracieux ou trace d'usure. La version française n'est proposée qu'en simple Dolby Digital, avec un débit beaucoup plus modeste et à l'ampleur logiquement plus mesurée, mais l'ensemble tient encore la route. Là aussi, la piste est entièrement nettoyée, sans souffle.  

Suppléments



Making of (32 min - SD - 4/3 - VOSTF)
Repris des éditions DVD sorties depuis 2001, ce documentaire signé Laurent Bouzereau donne la parole au réalisateur Brian De Palma qui évoque son rapport à la guerre du Vietnam (selon lui, elle n'avait aucun sens) et raconte l'élaboration du projet, dont il a eu l'idée dès la lecture de l'article de presse racontant le fait divers en 1969. (Il parle également, sans avoir jamais pu le voir, d'un film allemand sur le même sujet, qui avait fait scandale pendant le Festival de Berlin en 1970). De Palma revient sur le casting de jeunes talents qui ont depuis fait carrière, dont John C. Reilly qui remplaça un autre acteur pour son rôle, ou la jeune Thuy Thu Le qui fut trouvée à Paris. Il se souvient des entraînements des acteurs, façon commando, un peu trop suivis à la lettre par des instructeurs zélés (le capitaine Dye qui apparaît dans le film), du tournage en Thaïlande dans des conditions pas toujours simples (dans la jungle, "on est tout de suite perdu") ou de la seconde fin envisagée : une scène de cauchemar, après le retour aux USA, qui fut finalement rejetée, le réalisateur préférant une conclusion rédemptrice pour "refermer la blessure". Comme toujours avec les suppléments de Laurent Bouzereau, l'ensemble est très rythmé et assez complet (malgré l'absence d'extraits vidéos sur le tournage), avec parfois une une petite tendance de De Palma à la paraphrase, à résumer du film. Et si l'on regrette les participations importantes de Michael J. Fox, Sean Penn ou Ennio Morricone, les souvenirs de Brian de Palma gardent une certaine richesse, d'autant qu'on le sent encore très ému par le sujet...


La guerre d'Eriksson (19 min - SD - 4/3)
Michael J. Fox a finalement droit à son supplément à lui tout seul et c'est tant mieux puisqu'il a beaucoup de choses très intéressantes à raconter ! Toujours interrogé par Laurent Bouzereau, il évoque Outrages, "un  film magnifique", humaniste et en même temps contre la guerre, et parle de ses choix d'acteur pour incarner le rôle, en faire quelqu'un de simple pour faciliter l'identification avec le spectateur. Il décrit assez précisément le tournage en Thaïlande et les conditions difficiles qui ont endurci toute l'équipe, l'immersion dans les décors réels qui l'a parfois poussé à bout dans ses élans de colère, et l'a obligé à s'enfermer dans son propre monde. Il évoque ses rapports avec Sean Penn, distant pendant le tournage afin de maintenir toute l'intensité de son jeu, et parle du travail de Brian de Palma, "un grand homme" qui s'aidait de storyboards créés sur ordinateur.

Par rapport au disque américain, sorti l'an passé, nous perdons malheureusement toute une série de scènes coupées et la bande-annonce du film...

En savoir plus

Taille du Disque : 34 435 705 102 bytes
Taille du Film : 31 249 717 248 bytes
Durée : 1:53:33.807
Total Bitrate: 36,69 Mbps
Bitrate Vidéo Moyen : 27,88 Mbps
Video: MPEG-4 AVC Video / 27887 kbps / 1080p / 23,976 fps / 16:9 / High Profile 4.1
Audio: English / DTS-HD Master Audio / 5.1 / 48 kHz / 2216 kbps / 16-bit (DTS Core: 5.1 / 48 kHz / 1509 kbps / 16-bit)
Audio: French / Dolby Digital Audio / 5.1 / 48 kHz / 640 kbps
Audio: German / Dolby Digital Audio / 5.1 / 48 kHz / 640 kbps
Audio: Italian / Dolby Digital Audio / 5.1 / 48 kHz / 640 kbps
Audio: Japanese / Dolby Digital Audio / 5.1 / 48 kHz / 640 kbps
Audio: Portuguese / Dolby Digital Audio / 5.1 / 48 kHz / 640 kbps
Audio: Spanish / Dolby Digital Audio / 5.1 / 48 kHz / 640 kbps
Subtitle: English / 23,900 kbps
Subtitle: English / 23,914 kbps
Subtitle: English / 22,277 kbps
Subtitle: Arabic / 13,557 kbps
Subtitle: Bulgarian / 22,245 kbps
Subtitle: Croatian / 20,708 kbps
Subtitle: Czech / 19,720 kbps
Subtitle: Danish / 19,879 kbps
Subtitle: Dutch / 19,156 kbps
Subtitle: Finnish / 21,610 kbps
Subtitle: French / 20,313 kbps
Subtitle: German / 26,616 kbps
Subtitle: Greek / 21,765 kbps
Subtitle: Hebrew / 17,914 kbps
Subtitle: Hindi / 17,727 kbps
Subtitle: Hungarian / 20,930 kbps
Subtitle: Icelandic / 19,758 kbps
Subtitle: Italian / 23,925 kbps
Subtitle: Japanese / 17,354 kbps
Subtitle: Norwegian / 17,840 kbps
Subtitle: Polish / 18,340 kbps
Subtitle: Portuguese / 22,485 kbps
Subtitle: Portuguese / 24,068 kbps
Subtitle: Romanian / 21,879 kbps
Subtitle: Spanish / 27,251 kbps
Subtitle: Swedish / 18,966 kbps
Subtitle: Turkish / 23,299 kbps
Subtitle: Japanese / 0,024 kbps

Par Stéphane Beauchet - le 2 avril 2019