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Test blu-ray
Image de la jaquette

Miracle Mile

BLU-RAY - Région B
Blaq Out
Parution : 13 novembre 2017

Image

Pour son édition de Miracle Mile, Blaq Out a repris le même master HD au format 1.85 : 1 sorti chez Arrow, en Angleterre, à peine un mois plus tôt, une restauration à la précision un peu datée, sans doute effectuée à partir d'une copie d'exploitation et non du négatif original (cf. test son). Si les contrastes et la colorimétrie tiennent encore la route, on note une légère instabilité des images et une propreté relative (il persiste de nombreux points blancs, taches ou griffures). L'ensemble paraît surtout un peu doux : la définition est correcte, sans plus, le niveau de détail est limité. Problème de tirage de la pellicule ou scan HD mal calibré, on remarquera que la moitié gauche de l'image est plus précise (avec un grain plus fin) et qu'au fur et à mesure que l'on regarde vers la droite du cadre, le grain et le trait deviennent un petit peu plus épais : cf. les trois dernières captures de notre galerie d'images, à titre d'exemples. Des conditions honnêtes pour découvrir cette rareté devenue culte, mais une vraie restauration se fait encore attendre.

comparatif BR Arrow (2017) vs. Blaq Out (2017) :        1             2             3

Son

Proposées en DTS-HD Master Audio stéréo, les versions originale et française sont de bonne facture, avec un rendu plutôt convaincant. On notera que la VO offre une spatialisation ainsi qu'une restitution de la musique et des ambiances un peu plus efficace que la VF. L'ensemble reste assez propre mais on remarque des sifflantes persistantes, à la fois en VO et en VF, défaut rare pour un film aussi récent : la restauration n'a sans doute pas été effectuée à partir du négatif. Blaq Out propose enfin la musique de Tangerine Dream sur une piste isolée : une très bonne initiative, malheureusement réduite à la seule piste droite !

Suppléments

Blaq Out offre à Miracle Mile un beau complément éditorial, en partie issu des éditions Kino Lorber (USA, sortie en 2015) et Arrow (UK) :

Harry et Julie (13 min - 1080i) est un entretien avec Anthony Edwards et Mare Winningham. Le duo, qui se connaissait déjà avant le film, parle de la mise en scène de Miracle Mile, son "côté désuet magnifique" et du réalisateur "qui n'a jamais flanché". Sans doute peu aidés par les questions posées, ils n'ont malheureusement pas grand-chose à dire à part espérer que ces sorties Blu-ray permettront de redécouvrir le film...

Une bande originale miraculeuse (17 min - 1080i)
Cet entretien avec Paul Hasunger, l'un des membres du groupe Tangerine Dream qui a composé la bande originale, est très intéressant. Il raconte l'élaboration de la musique, à Vienne, et la semaine passée avec le réalisateur, venu spécialement pour l'occasion. Il commente également des morceaux de la BO, dont certains ont été inspirés par leur propre travail (Risky Business, Aux frontières de l'aube) et réinterprétés.

Retrouvailles de l'équipe (25 min - 1080i)
Plusieurs membres du casting et de l'équipe technique se retrouvent dans le Johnie's Diner où ont été tournées des scènes du film. Une sorte de conversation entre amis où l'on parle de la sortie de Miracle Mile, l'accueil critique et le statut culte du film, aujourd'hui. Un module sympathique, à défaut d'être réellement pertinent, qui permet de revoir ces acteurs avec quelques années de plus...


Scènes coupées et alternatives (12 min - SD upscalé - 4/3)
Un montage des rushes et de plans coupés du film définitif, archivés sur de vieilles VHS. Entre le résumé alternatif et (parfois) le bêtisier.

Fin alternative (1 min 16 - 1080i)
L'ultime plan du film, une animation de deux diamants, qui avait été coupé au montage. L'ajout ne dure que quelques secondes.

Storyboard d'une scène au Johnie's Diner (3 min - 1080i)


Bande-annonce (2 min 17 - 1080p) non sous-titrée et non restaurée.

L'éditeur français propose aussi quelques suppléments inédits, et pas des moindres :

Des missiles sont toujours là, pointés sur nous (11 min - 1080i)
Un court entretien avec le réalisateur, spécialement mené pour cette édition, où Steve de Jarnatt revient sur ce projet qu'il mit huit ans à concrétiser, écrit au départ pour la Warner. Il livre quelques détails sur l'écriture (en écoutant la BO de Sorcerer) et la première mouture du scénario, "la rencontre innocente entre deux personnes qui soit le moteur de l'action". On le sent encore très pessimiste sur l'avenir de l'Homme ("l'humanité s'effondre") et toujours craintif d'un dérapage nucléaire ("la menace a toujours été présente mais les raisons d'y croire ont changé").

Cette édition française se distingue surtout par la présence de deux courts métrages de Steve de Jarnatt : Tarzana (1978 - ) et Eat the Sun (1975 - 25 min), qu'il a co-écrit et co-réalisé, tous deux proposés dans des scans HD récents en 1080p, encore perfectibles mais de très bonne qualité (supérieure, même, à celle de Miracle Mile). Les droits d'exploitation de ces courts métrages se sont débloqués au tout dernier moment, privilégiant ainsi l'édition Blaq Out (au détriment d'Arrow qui les a aussi obtenus, mais trop tard pour pouvoir les inclure sur son disque). Malheureusement, car il y a un bémol, le délai entre l'obtention des droits et la sortie française s'est avéré trop court pour fabriquer les sous-titres dans les temps. Ce sont donc deux raretés à réserver aux anglophones. Dommage...

En savoir plus

Taille du Disque : 36 234 911 794 bytes
Taille du Film : 15 555 846 144 bytes
Durée : 1:27:51.933
Total Bitrate: 23,61 Mbps
Bitrate Vidéo Moyen : 15,98 Mbps
Video: MPEG-4 AVC Video / 15985 kbps / 1080p / 23,976 fps / 16:9 / High Profile 4.1
Audio: French / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 2022 kbps / 24-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 1509 kbps / 24-bit)
Audio: English / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 2102 kbps / 24-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 1509 kbps / 24-bit)
Audio: English / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 1734 kbps / 24-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 1509 kbps / 24-bit)
Subtitle: English / 0,152 kbps
Subtitle: English / 32,271 kbps
Subtitle: English / 0,002 kbps

Par Stéphane Beauchet - le 21 novembre 2017