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Test blu-ray
Image de la jaquette

La Symphonie fantastique

BLU-RAY - Région B
Gaumont Vidéo
Parution : 14 décembre 2022

Image

Gaumont prend la relève du DVD René Château édité en 2003 en sortant cet automne La Symphonie fantastique. Le film a été restauré en 2K par le laboratoire Eclair à partir du négatif original nitrate, complété par un "marron" pour la première bobine. Le master HD est de très bonne tenue malgré le changement d'élément en cours de route. Le rendu argentique est plutôt efficace : la précision est globalement au rendez-vous même si l'on constate de fréquents soucis de mise au point, erreurs humaines, profondeurs de champ réduites et aberrations optiques des objectifs (contours plus flous) n'ayant parfois pas arrangé les choses. Les textures sont palpables, le trait est assez fin, le niveau de détail appréciable. Les contrastes sont assez bien équilibrés, avec un scan HD qui a tendance à renforcer les ombres tout en laissant les niveaux de noir un peu clairs et avec du détail (on reproduit ainsi, à peu près, les caractéristiques du visionnage en salle de l'époque). La copie ne souffre pas de pulsations de luminosité, montre une belle stabilité et a été complètement nettoyée. De très bonnes conditions de visionnage.

Son

La bande-son a été restaurée de belle manière par L.E. Diapason, qui a conservé toutes les nuances du spectre malgré l'usure et l'ancienneté du matériel. Les voix ont forcément un aspect parfois un peu nasillard mais conservent une présence honorable grâce aux basses fréquences. On ne signale pas de sifflantes prononcées ni de saturations (allez, un tout petit peu pendant certains passages musicaux). Le souffle reste palpable mais modéré.

Suppléments

Episode de la vie d'un artiste (33 min - HD)
Musicologue spécialiste d'Hector Berlioz, à qui il a consacré deux livres, Christian Wasselin analyse La Symphonie fantastique en pointant une biographie "un peu fictive" qui néglige plusieurs moments importants de la vie du compositeur : son enfance à la campagne qui a forgé sa sensibilité, son long séjour en Italie ou l'histoire de son premier amour à 12 ans, vers qui il retournera cinquante ans plus tard. Il décortique les libertés romanesques prises par le scénario, notamment autour de Marie Martin ou la fameuse scène entre Berlioz et sa mère, tout en revenant sur le parcours du musicien et sa "vie tumultueuse agitée", loin de la figure du martyre montrée dans le film. Christian Wasselin parle du jeu "théâtral et excessif" de Jean-Louis Barrault, "sosie de Berlioz" à la prestation "dissonante" bienvenue, avant de s'interroger sur le "choix équivoque" d'un film exaltant l'esprit français alors qu'il est produit pendant l'Occupation par la Continentale, aux capitaux allemands. Le musicologue analyse l'utilisation de la musique dans le film, traitée avec parcimonie et respect, et conclue ce module très intéressant en évoquant les fictions biographiques qui ont été produites autour d'Hector Berlioz.

Bande-annonce restaurée (2 min 38 s - HD)


En savoir plus

Taille du Disque : 39 535 494 790 bytes
Taille du Film : 29 445 728 256 bytes
Durée : 1:33:57.208
Total Bitrate: 41,79 Mbps
Bitrate Vidéo Moyen : 38,91 Mbps
Video: MPEG-4 AVC Video / 38918 kbps / 1080p / 24 fps / 16:9 / High Profile 4.1
Audio: French / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 851 kbps / 24-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 768 kbps / 24-bit)
Subtitle: French / 33,585 kbps
Subtitle: English / 25,220 kbps

Par Stéphane Beauchet - le 26 décembre 2022