Menu
Test blu-ray
Image de la jaquette

Feu Mathias Pascal

BLU-RAY - Région A, B, C
Flicker Alley
Parution : 15 janvier 2013

Image

Superbement restauré, le film bénéficie d’un transfert de toute beauté grâce aux bons soins de Jeffrey Masino et Flicker Alley : tiré de la meilleure copie possible, assemblée grâce aux meilleurs éléments disponibles par la Cinémathèque Française, le film est très beau à voir, superbement teinté. On ira jusqu’à dire que le transfert est tellement beau qu’il souligne de façon inattendue les différences d’un plan à l’autre entre les sources de la copie ! C’est un constat, pas un gros défaut : l’image est le plus souvent superbe de netteté, la définition est d’une grande précision. Les teintes sont particulièrement délicates ; on sait (même si le film est plus raisonnable en ce domaine que Eldorado ou L’inhumaine, par exemple) que L’Herbier accordait à ces plages de couleurs une importance dramatique exceptionnelle, et Feu Mathias Pascal ne fait pas exception à la règle, mais le film se situe ici dans la lignée de la plupart des productions muettes de l’époque, avec un teintage rationnel (sépia le jour, bleu la nuit, etc…) dont la recréation a été effectuée en prenant modèle sur une copie longtemps détenue par L’Herbier lui-même.

Le film est présenté avec ses intertitres français originaux et des sous-titres optionnels anglais : on se réjouit que Flicker Alley ait fini par adopter ce principe de respecter jusqu’aux cartons originaux de ses films, contrairement à Kino qui a par exemple traduit en Anglais les cartons des Vampires.

Son

Le film ne possède qu’une bande-son, en dolby digital 2.0, reprenant la partition de Timothy Brock créée pour la réédition récente, diffusée sur Arte en 2009. C’est du très beau travail, un accompagnement d’obédience classique et… légèrement excentrique pour coller au ton général du film. Le rendu en Dolby Digital 2.0 est tout bonnement excellent.

Suppléments

A l’exception d’un livret qui reproduit un essai de Richard Abel consacré au film, pas de bonus à se mettre sous la dent ! Tant pis : le film vaut le coup d’œil! Et l’essai est bien sur en Anglais…

Par François Massarelli - le 25 avril 2013