James Stewart (1908-1997)
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Re: James Stewart (1908-1997)
Certains en ont peut-être gardé le souvenir, James Stewart s'essaya au vedettariat télévisuel avec une série judiciaire, Hawkins (Hawkins on Murder), dans les années soixante-dix. Une tentative qui ne dépassa pas les sept épisodes pour cause d'insuccès; néanmoins, le prestige de l'acteur suffit à lui assurer une programmation sur nos antennes nationales.
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Re: James Stewart (1908-1997)
Ah oui, j'ai vu ça (sans doute vers 73 ou 74). Il semble me souvenir que ce n'était pas si mal. A la même période, Anthony Quinn s'était aussi essayé à la série télé, avec L'homme de la cité, série elle aussi à la durée de vie très courte. Il y incarnait le maire d'une petite ville, confronté dans chaque épisode à un problème.
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Re: James Stewart (1908-1997)
Voilà quelque chose que j'aimerais bien voir...Lord Henry a écrit :Hawkins on Murder
Par contre, j'ai regardé "Mr. Krueger's Christmas", charmant petit conte de noel ou James Stewart est un vieux monsieur très seul.
Très émouvant!!
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Re: James Stewart (1908-1997)
Ah, si papa savait ça, Take Her, She's Mine (1963) - Henry Koster
Aux USA, le président d'un conseil d'administration doit se justifier de trois photos compromettantes, la première où il prend soit disant la défense de livres dits "pornographiques", la seconde, où une jeune femme chinoise est sur son dos pendant qu'il est arrêté par la police française enfin une troisième où on le voit sauter dans la Seine en débardeur et caleçon. Le tout est juste lià sa fille de 20 ans.
Nous sommes ici dans ces comédies américaines typique des années 1960 où se côtoient pudibonderie et réveil sexuel. Ainsi la jeune fille se posera des questions sur sa virginité, et le père aussi ! C'est l'époque d'Henry Miller et de Tropiques, de ce changement de moeurs qui arrive tout doucement. James Stewart reprend une fois de plus son rôle de bon père de famille rassurant et va à la rescousse de sa fille qui n'est en réalité qu'une jeune fille tout à fait normale et qui mène la vie de son âge. Le film est construit comme une succession de trois sketches en quelque sorte qui explique chaque photo, la manifestation pour la parution du roman de Miller, un père perdu dans un Paris de Carte Postale pour les deux "photos" successives, entre les rues et les clichés de ville du plaisir un peu trop axés pour américains. Sans doute la troisième est-elle la meilleure partie du film, car nous sommes dans une comédie typique, avec un personnage débonnaire joué par Robert Morley et une succession de gags purement visuels. On reprochera sans doute le Paris de Studio, notamment ses taxis bleus qui ne ressemblent en rien à des taxis parisiens, mais bon qu'importe, le film est porté par James Stewart excellent comme souvent dans ce rôle de père dépassé par les événements et Sandra Dee dans ses rôles traditionnels de jeune femme de son époque. Une comédie inégale mais sympathique tout de même et bien typique de son époque !
Aux USA, le président d'un conseil d'administration doit se justifier de trois photos compromettantes, la première où il prend soit disant la défense de livres dits "pornographiques", la seconde, où une jeune femme chinoise est sur son dos pendant qu'il est arrêté par la police française enfin une troisième où on le voit sauter dans la Seine en débardeur et caleçon. Le tout est juste lià sa fille de 20 ans.
Nous sommes ici dans ces comédies américaines typique des années 1960 où se côtoient pudibonderie et réveil sexuel. Ainsi la jeune fille se posera des questions sur sa virginité, et le père aussi ! C'est l'époque d'Henry Miller et de Tropiques, de ce changement de moeurs qui arrive tout doucement. James Stewart reprend une fois de plus son rôle de bon père de famille rassurant et va à la rescousse de sa fille qui n'est en réalité qu'une jeune fille tout à fait normale et qui mène la vie de son âge. Le film est construit comme une succession de trois sketches en quelque sorte qui explique chaque photo, la manifestation pour la parution du roman de Miller, un père perdu dans un Paris de Carte Postale pour les deux "photos" successives, entre les rues et les clichés de ville du plaisir un peu trop axés pour américains. Sans doute la troisième est-elle la meilleure partie du film, car nous sommes dans une comédie typique, avec un personnage débonnaire joué par Robert Morley et une succession de gags purement visuels. On reprochera sans doute le Paris de Studio, notamment ses taxis bleus qui ne ressemblent en rien à des taxis parisiens, mais bon qu'importe, le film est porté par James Stewart excellent comme souvent dans ce rôle de père dépassé par les événements et Sandra Dee dans ses rôles traditionnels de jeune femme de son époque. Une comédie inégale mais sympathique tout de même et bien typique de son époque !
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Re: James Stewart (1908-1997)
Un homme change son destin, The Stratton Story (1949) - Sam Wood
Evocation de la vie du joueur de baseball Monty Stratton qui en pleine gloire, se voit amputer d'une jambe suite à un accident de chasse.
Hollywood aime les biopics qui célèbrent les gloires locales ou moins et adore le baseball ou autre football américain. Ici nous avons donc le baseball et ce joueur qui fit les grandes heures du sport entre deux guerres. Nous sommes aussi dans un grand mélodrame, avec l'évocation de ce destin brisé, le desarroi de ce jeune père de famille qui se voit aussi peu doué pour la marche que son bébé. Naturellement nous sommes aussi dans ces films à la gloire de ces héros courageux qui au prix d'efforts surhumains reviendront au devant de la scène. Alors évidemment de nombreuses élipses sont faites dans la vie de ce joueur. Nous suivons donc l'évolution de ce jeune homme gauche, timide, qui va donc devenir célèbre, rencontrer l'amour par hasard en quelque sorte, les recettes hollywoodiennes fonctionnent à fond. Alors on pourra reprocher que James Stewart soit trop âgé pour ce jeune joueur qui est sensé avoir une vingtaine d'année lorsqu'il est découvert alors que l'acteur en avait le double, il y a aussi Agnès Moorehead qui n'avait que neuf ans de plus que Stewart mais jouait sa mère avec conviction. Malgré ces réserves purement stylistiques, le film demeure une évocation passionnante de la vie de ce joueur à défaut de faire comprendre les règles du baseball qui continuent à demeurer bien obscures pour un non-américain. Sam Wood se montre excellent pour dépeindre les relations du couple, que ce soit dans les scènes de night club et notamment celle où Monty montre à sa femme qu'il sait danser, ou les scènes où sa femme devient sa partenaire de base ball. Il y a aussi cette ambiance de la ferme fort bien rendue, ou cette atmosphère de stade et de vestiaires. Evidemment il y a aussi June Allyson, absolument charmante en épouse pleine de compréhension et Frank Morgan comme toujours bonhomme et sympathique. Un biopic fort sympathique à défaut d'être totalement "crédible" !
Evocation de la vie du joueur de baseball Monty Stratton qui en pleine gloire, se voit amputer d'une jambe suite à un accident de chasse.
Hollywood aime les biopics qui célèbrent les gloires locales ou moins et adore le baseball ou autre football américain. Ici nous avons donc le baseball et ce joueur qui fit les grandes heures du sport entre deux guerres. Nous sommes aussi dans un grand mélodrame, avec l'évocation de ce destin brisé, le desarroi de ce jeune père de famille qui se voit aussi peu doué pour la marche que son bébé. Naturellement nous sommes aussi dans ces films à la gloire de ces héros courageux qui au prix d'efforts surhumains reviendront au devant de la scène. Alors évidemment de nombreuses élipses sont faites dans la vie de ce joueur. Nous suivons donc l'évolution de ce jeune homme gauche, timide, qui va donc devenir célèbre, rencontrer l'amour par hasard en quelque sorte, les recettes hollywoodiennes fonctionnent à fond. Alors on pourra reprocher que James Stewart soit trop âgé pour ce jeune joueur qui est sensé avoir une vingtaine d'année lorsqu'il est découvert alors que l'acteur en avait le double, il y a aussi Agnès Moorehead qui n'avait que neuf ans de plus que Stewart mais jouait sa mère avec conviction. Malgré ces réserves purement stylistiques, le film demeure une évocation passionnante de la vie de ce joueur à défaut de faire comprendre les règles du baseball qui continuent à demeurer bien obscures pour un non-américain. Sam Wood se montre excellent pour dépeindre les relations du couple, que ce soit dans les scènes de night club et notamment celle où Monty montre à sa femme qu'il sait danser, ou les scènes où sa femme devient sa partenaire de base ball. Il y a aussi cette ambiance de la ferme fort bien rendue, ou cette atmosphère de stade et de vestiaires. Evidemment il y a aussi June Allyson, absolument charmante en épouse pleine de compréhension et Frank Morgan comme toujours bonhomme et sympathique. Un biopic fort sympathique à défaut d'être totalement "crédible" !
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Re: James Stewart (1908-1997)
Monsieur Smith au Sénat(Mr. Smith Goes to Washington) - Frank Capra (1939)
Jefferson Smith, jeune politicien naïf et idéaliste, est élu sénateur aux côtés de Joseph Paine politicien rompu à toutes les combines politiques. Ils doivent défendre au Congrès le projet portant sur la construction d'un barrage, projet s'annonçant plus que juteux pour certains. Smith découvre les non-dits, les corruptions et les compromissions des hommes politiques, et refuse de rester un homme de paille.
James Stewart, une fois encore, est très convaincant dans le rôle de ce jeune homme un peu naïf, dépassé par les évènements, dégingandé, très attachant face à une adorable Jean Arthur (chaque scène où elle apparaît est un délice), elle est tout simplement la parfaite incarnation de la "self-made-woman" des années 30.
On assiste à un basculement de l'histoire lors de la fameuse prise de parole interminable de M. Smith devant des sénateurs impassibles, face à un président du Sénat au regard malicieux qui s'amuse autant que le public et les spectateurs.
Ce chef d'oeuvre est une fable humaniste, car derrière cette histoire qui se déroule dans un lieu prestigieux, c'est avant tout le destin d'un homme ordinaire qui nous est conté. Frank Capra nous délivre un film drôle, passionnant et émouvant.
On assiste à un basculement de l'histoire lors de la fameuse prise de parole interminable de M. Smith devant des sénateurs impassibles, face à un président du Sénat au regard malicieux qui s'amuse autant que le public et les spectateurs.
Ce chef d'oeuvre est une fable humaniste, car derrière cette histoire qui se déroule dans un lieu prestigieux, c'est avant tout le destin d'un homme ordinaire qui nous est conté. Frank Capra nous délivre un film drôle, passionnant et émouvant.
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Re: James Stewart (1908-1997)
LA FEERIE DE LA GLACE (Ice follies of 1939) de Reinhold SCHUNZEL – MGM – 1939
Avec Joan CRAWFORD, James STEWART et Lew AYRES
Mary et Larry sont un modeste couple de patineurs. Peu après leur mariage Mary décroche un contrat pour tourner un film tandis que son mari se retrouve sans emploi. Pour montrer qu'il peut réussir aussi il monte un show de patinage au Canada avec un ami. Le spectacle est un succès mais tient Larry éloigné de sa femme. Le patron du studio de Mary trouvera une solution pour les réunir à nouveau
Le moins qu’on puisse dire, c’est que les débuts du réalisateur allemand Reinhold SCHUNZEL aux USA (il avait auparavant mis en scène de charmants films musicaux en Allemagne, avec un talent certain pour marier image , rythme et musique) se sont déroulés sous les pires auspices : A-t-il perdu tout son talent en route ? En tous les cas, ce film est vraiment complètement raté. Pour la énième fois on retrouve l’histoire du conflit d’intérêts entre 2 artistes : l’une devient star de l’écran pendant que l’autre vivote : mais jamais la formule « une étoilé est née » n’a été traitée de façon aussi ridicule et si peu convaincante. On a du mal à comprendre comment on a pu distribuer deux stars aussi prestigieuses dans un film aussi faible ! Quelle idée aussi de faire une revue genre Holiday on Ice (comme la star de la Fox Sonja Henie) avec des acteurs ne sachant pas patiner qui se contentent de regarder les autres ! Grotesque ! Malgré quelques acrobates doués, les numéros de patinage lors du final en technicolor (qui reprend les contes de Perrault sur glace avec des costumes bariolés de toute laideur dans un décor kitsch et sans gout*-hormis peut-être le joli effet chromatique produit par un patineur déguisé en berlingot qui tourbillonne comme une toupie), m’ont semblé moches et mal mis en musique par rapport à certains films du genre (comme le rêve blanc de Geza von Cziffra).
C’est tellement laid qu’on se demande si le film n’est pas au fond une parodie. Le problème c’est qu’elle a rarement drôle même au second degré.
*Quoique la palme revienne à une robe hideuse de Joan qui ressemble au costume de Villeret dans la soupe aux choux
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Re: James Stewart (1908-1997)
Je vous trouve un peu dur avec Harvey. Certes Henry Koster n'est pas un grand cinéaste, mais avec une bonne histoire, il peut réaliser des films très divertissants (comme The Bishop's Wife, un de mes films de Noël préféré). Et justement l'histoire dans le cas présent est très drôle (et doit bcp au talent comique de Josephine Hull, la mémorable tante de Cary Grant dans Arsenic & Old Lace qui joue ici la soeur d'un James Stewart doux rêveur) et tient parfaitement la route. L'opposition entre le physique grand dégingandé de Stewart et celui minuscule et boulotte de Hull fonctionne à merveille. Des scènes comme lorsque Hull est rendue folle par Harvey, est enfermée dans l'asile par erreur ou se rend compte que sa fille est tombée amoureuse de son "tortionnaire" sont absolument hilarantes. Entre poésie et grands moments de rire, Harvey est pour moi une vraie réussite à défaut de pouvoir peut-être vraiment être considéré comme un classique. Stewart lui-même déclarait qu'il s'agissait de son film préféré ce qui, dans une filmographie aussi riche que la sienne (peut-être la plus riche d'Hollywood en terme de grands films), n'est pas peu dire
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Re: James Stewart (1908-1997)
Mr Hobbs prend des vacances (Mr Hobbs Take a Vacation - 1962
Le banquier Roger Hobbs (James Stewart) se délecte par avance de ses prochaines paisibles vacances qu'il compte passer seul avec son épouse Peggy (Maureen O’Hara). Quel n’est pas son immense désarroi lorsque celle-ci lui annonce que finalement ce sera l’occasion d’une réunion familiale et que tous leurs enfants, petits-enfants et gendres les rejoindront cet été dans un cottage loué au bord de la mer ! Il faut bien faire contre mauvaise fortune bon cœur ; seulement lorsqu’ils arrivent enfin sur leur lieu de villégiature, ils ont la désagréable surprise de découvrir une maison gothique en état de profond délabrement. Pour qui rêvait de passer trois semaines tranquilles, loin de tout stress, c’est plutôt un véritable calvaire qui s’annonce…
D’origine allemande, Henry Koster fait partie de ces cinéastes s’étant réfugiés aux USA à l’arrivée d’Hitler au pouvoir. Son premier film à Hollywood –après en avoir signé une dizaine à Berlin- est une comédie musicale donnant la vedette à la jeune Deanna Durbin (Three Smart Girls) et dont on dit qu’elle sauva Universal de la faillite. A ma connaissance, aucun de ses films ultérieurs ne sera aussi sympathique que ce coup d’essai américain. Koster aura donc eu une filmographie assez conséquente -surtout dans le domaine du ‘Musical’- mais son plus grand titre de gloire aura été de réaliser en 1951 le premier film produit par la 20th Century Fox en cinémascope, le péplum La Tunique (The Robe) avec Victor Mature ; un film certes célèbre mais néanmoins médiocre comme la majorité de ceux du réalisateur, que ce soit dans le domaine du musical, du film de guerre, du drame ou de la comédie, le seul autre sortant un peu du lot pouvant être Le Seigneur de l'aventure (The Virgin Queen) avec Bette Davis. Il collaborera à cinq reprises avec James Stewart, du fameux et pourtant pénible Harvey en 1950 à Dear Brigitte en 1965.
Dans Mr Hobbs Take a Vacation, le comédien fétiche de Frank Capra, Alfred Hitchcock et Anthony Mann partage l’affiche avec une star féminine de son calibre, la rousse fordienne Maureen O’Hara. Malheureusement cette comédie ne déroge pas à la règle et ne rehausse pas vraiment le niveau de l’œuvre cinématographique du réalisateur ! Et pourtant le film démarrait plutôt bien avec un générique estival sur fond de Henry Mancini, l'amusante voix-off ‘dépresso-pessimiste’ de James Stewart ainsi que, ressortant au cours des discussions entre le couple, des notations assez justes sur le conflit des générations, la difficulté de la vie familiale avec les enfants -le plus jeune qui passe son temps devant les westerns à la télévision, sa sœur plus âgée totalement complexée par son appareil dentaire, ainsi que les deux aînées et leurs problèmes de couple- et l’envie de les voir prendre leur envol assez rapidement afin de retrouver une certaine tranquillité. Enfin et bien évidement, le plaisir que l'on peut prendre au film découle principalement de l’alchimie qui semble d'emblée évidente entre James Stewart et Maureen O’Hara ; dès qu’ils se retrouvent ensemble à l’écran, ils arrivent non seulement à former un couple crédible mais également à faire quelques étincelles.
Grâce à ce duo qui porte le film sur ses épaules, on pourra certes passer un assez agréable moment à suivre ce petit divertissement familial s’attachant à nous décrire les péripéties cocasses d’un homme souhaitant partir tranquillement en villégiature et se retrouvant dépassé par les évènements, passant des semaines infernales dans une maison dégradée en compagnie d’enfants et petits enfants envahissants voire insupportables ainsi que de gendres peu affables ou coureurs de jupons. Une comédie qui comporte quelques savoureuses séquences comme l’apéritif et le repas qui s’ensuit entre les couples Hobbs et Turner, le mari de ce dernier étant interprété par un John McGiver parfois hilarant en homme qui n’apprécie aucun des plaisirs de la vie si ce n’est l’observation des oiseaux ; hobby qui sera pourtant à l’origine d’une des scènes les plus gênantes du film, celle au cours de laquelle Turner emmène Hobbs une journée dans la nature pour lui faire partager sa passion, séquence d’une lourdeur pachydermique à l’instar de la leçon de marche, à peine digne de Max Pecas.
Après une première heure pas forcément déplaisante, comme s’il fallait meubler pour en arriver à près de 120 minutes, dès la longue séquence qui s’éternise ‘irraisonnablement’ au cours de laquelle Mr Hobbs part faire un tour de voile avec son jeune fils dans le but de tenter de renouer avec lui une complicité perdue et des liens plus affectueux, c’est une succession de moments péniblement incongrus comme la chanson du bellâtre Fabian, la scène de la salle de bains… tout ceci avec une absence d’homogénéité, un manque de rythme flagrant, des idées répétitives ou de moins en moins drôles ainsi qu’un manque total d’imagination en ce qui concerne la mise en scène. Restera néanmoins en mémoire au sein de cette comédie pas déshonorante mais moyennement exaltante une Maureen O’Hara pétillante et un James Stewart sympathique.
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Re: James Stewart (1908-1997)
Remarque sans grand intérêt, mais bon...
Je viens de lancer une recherche DVD / BLU "James Stewart" sur Amazon. Si on filtre par dates de sortie, bonjour la quantité de "conneries" proposées, de films qui n'ont rien à voir. J'en déduis que le nom "James Stewart" est très répandu ou qu'Amazon se fout du monde.
Je viens de lancer une recherche DVD / BLU "James Stewart" sur Amazon. Si on filtre par dates de sortie, bonjour la quantité de "conneries" proposées, de films qui n'ont rien à voir. J'en déduis que le nom "James Stewart" est très répandu ou qu'Amazon se fout du monde.
Tiens, il a l'air sympa, ce western. Mais... mais... que vois-je ? Y a Brandon-tête-à-claques qui joue dedans ! Oh noooooooooo !Jeremy Fox a écrit :Critique de Le survivant des monts lointains de James Neilson
La vie de l'Homme oscille comme un pendule entre la douleur et l'ennui...
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Re: James Stewart (1908-1997)
The Dean Martin Roasts - Jimmy Stewart (Man of the Hour) : un rassemblement hallucinant de légendes (alors) vivantes, une sorte de méga-grosses têtes à l'américaine animé par Dean Martin et rendant hommage ici à James Stewart. ça sent le musée de cire comme ils le disent eux-même en riant !
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Re: James Stewart (1908-1997)
Re-diffusion d'un Mardis du cinéma de France Culture consacré à James Stewart en 1996.
Avec les interventions de Jean-Claude Brisseau et Luc Moullet, aux analogies bien trouvées (le premier compare Stewart à Woody Allen, le second à Eddy Merckx).
Avec les interventions de Jean-Claude Brisseau et Luc Moullet, aux analogies bien trouvées (le premier compare Stewart à Woody Allen, le second à Eddy Merckx).
The difference between life and the movies is that a script has to make sense, and life doesn't.
Joseph L. Mankiewicz
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Re: James Stewart (1908-1997)
Chronique classikienne de Mr Hobbs prend des vacances à l'occasion de sa sortie en Bluray chez ESC.
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Re: James Stewart (1908-1997)
"Un film n'est pas une envie de faire pipi" (Cinéphage, août 2021)