Re: Billy Wilder (1906-2002)
Publié : 10 sept. 17, 14:59
"Billy Wilder ou le grand art de distraire" ce soir sur Arte et déjà disponible sur Arte+ 7 : https://www.arte.tv/fr/videos/065807-00 ... distraire/
Le film sortira l'année prochaine (chez Rimini)holst a écrit :Quelqu'un aurait-il visionné l'édition allemande de "Témoin à Charge", en Bluray , édition qui apparemment comprend le français en langue et sous-titres ? J'aimerais avoir un retour sur la qualité du transfert . De quel master s'agit-il ? https://www.blu-ray.com/movies/Witness- ... ay/216334/
Vu Le Poison cet après-midi, en compagnie d'une amie qui ne connaissait pas le film (je l'avais déjà vu deux fois, mais jamais sur grand écran) et je ne comprends toujours pas le relatif désamour de la critique contemporaine pour une oeuvre que je considère pour ma part comme d'une modernité stupéfiante, malgré quelques concessions aux conventions narratives de l'époque ainsi qu'à la censure. Je le préfère largement à Assurance sur la mort, tout comme je préfère La Garçonnière à Certains l'aiment chaud. L'argument de vente principal est bien sûr l'interprétation hallucinante et hallucinée de Ray Milland, qui prouve quel acteur il pouvait être quand on le lui demandait, mais aussi la précision chirurgicale d'une mise en scène qui mêle deux esthétiques a priori contradictoires, l'expressionnisme et le néoréalisme avant l'heure. Le film vaut aussi d'être vu pour la manière dont il oppose deux réponses au phénomène addictif: l'une qui juge et qui condamne, représentée par la plupart des personnages masculins mais aussi par la logeuse, et l'autre qui essaie de comprendre et soutient malgré tout, à l'instar de la fiancée et de la jeune prostituée qui prête de l'argent à Ray Milland. Un très beau film donc à mon avis (que je partage)Supfiction a écrit :Rétro Cinémathèque.
Papier dans Libé.
https://next.liberation.fr/cinema/2019/ ... paign=quot
Libé sera toujours Libé...Victor la gaffe (1981), remake poussif de l’Emmerdeur d’Edouard Molinaro qui, déjà, ne volait pas bien haut.
Difficile de comparer Le poison à Assurance sur la mort. En revanche, comme une majorité de classikiens je suppose, je préfère aussi L'appartement à ]Certains l'aiment chaud et pourtant j'adore Marilyn.Rashomon a écrit :Vu Le Poison cet après-midi (...)Supfiction a écrit :Rétro Cinémathèque.
Papier dans Libé.
https://next.liberation.fr/cinema/2019/ ... paign=quot
Je le préfère largement à Assurance sur la mort, tout comme je préfère La Garçonnière à Certains l'aiment chaud.
Non, ça a du sens ; j'en parlais un peudans le premier paragraphe iciSupfiction a écrit :Difficile de comparer Le poison à Assurance sur la mort.Rashomon a écrit :
Vu Le Poison cet après-midi (...)
Je le préfère largement à Assurance sur la mort, tout comme je préfère La Garçonnière à Certains l'aiment chaud.
ed a écrit :Non, ça a du sens ; j'en parlais un peu dans le premier paragraphe iciSupfiction a écrit :
Difficile de comparer Le poison à Assurance sur la mort.
Ah oui, dans ces conditions..remplacez (qu’elle nous le pardonne) Barbara Stanwyck par une bouteille de whisky
Il est bien connu du grand public américain, mais très peu en France où il ne semble pas avoir été un gros succès à sa sortie (moins d'un million d'entrées d'après ce site, très loin des quatre millions de Certains l'aiment chaud) Je me souviens m'être payé un bide total après l'avoir programmé dans un ciné-club auquel je participais, et feue ma mère, pourtant cinéphile pointue à sa manière, n'a jamais compris ce que je trouvais à ce film. Sans doute est-ce l'humour et le contexte qui ne passent pas bien l'Atlantique. J'ai l'impression aussi que le sujet peut paradoxalement avoir été trop "risqué" pour la France de Tante Yvonne: la VF édulcore singulièrement certains dialogues pourtant on ne peut plus explicites dans l'original (le personnage qui se juge trop vieux pour des galipettes à l'arrière d'une voiture)Supfiction a écrit : L'appartement est un film assez peu connu du grand public pour un film considéré par beaucoup comme l'une des plus grandes comédies de tous les temps.