Re: Commentaires à propos de votre film du mois
Publié : 1 févr. 18, 10:46
Un bon mois avec 45 films vus ce mois-ci. Triomphe de l'animation, avec Coco au sommet du podium.
En mention spéciale, une mini-série d'animation évoquée par ailleurs, Over the Garden Wall. Aussi inventive qu'originale et, surtout, touchante (beaucoup d'émotion à la fin), cette mini-série tient du chef d'oeuvre en son genre.
Derrière, quelques titres se partagent la part du lion :
Hunt for the Wilderpeople, de Taika Waititi, dont il est facile de comprendre pourquoi Hollywood l'a fait venir, et que je recommande aux fans de Sam Neill.
Puis Three Billboards Outside Ebbing, Missouri, de Martin McDonagh (les panneaux de la vengeance), qui m'a saisi autant par la performance de ses comédiens que par sa logique en emboitement qui détourne les codes du film d'enquête.
Pour évoquer en vrac mes autres découvertes que je recommande fortement :
Bad Boy Bubby, de Rolf de Heer (1993), un film dérangeant au départ, mais qui parvient à dépasser son postulat de départ pour construire un personnage cinématographique fascinant.
Mister Vampire 3, de Ricky Lau (1987), précurseur de fantômes contre fantômes, drôle, débordant d'idées, et certainement le plus inventif des films de cette série.
La Cordillera / El Presidente, de Santiago Mitre, que je recommande aux amateurs de thrillers politique, un film porté par Ricardo Darin qui est autant le portrait fictif d'un politique redoutable qu'une réflexion politique pertinente sur le statut des pays d'Amérique du Sud.
Memories, Kôji Morimoto, Tensai Okamura & Katsuhiro Otomo (1998), un film composé de 3 sketches de science-fiction, chacun très inventif et visuellement superbe, dans des registres suffisamment différents pour éviter toute répétition.
Ikarie XB 1, de Jindrich Polák (1963), récit est-européen d'un voyage spatial, aux motifs visuels fascinants, à l'intrigue qui séduira les amateurs de Star Trek et autres récit du genre. Très intéressant et bien plus qu'une simple curiosité.
Le monde perdu, de Harry Hoyt (1925), un récit d'exploration à l'ancienne (A.C.Doyle), qui allie dinosaures, séquences comiques et intrépides reporters... On se s'ennuie pas une seconde, le film est vif et très sympa. Sans doute une bonne approche du cinéma muet pour les enfants.
Darkest Hour, de Joe Wright, où la mise en scène inventive du réalisateur britannique est modérée au service d'un récit historique dominé par une interprétation remarquable de Gary Oldman et une belle série de phrases historiques qu'on redécouvre avec bonheur.
Coming home, de Hal Ashby (1978), film sur le douloureux retour de la guerre du Viet-Nam, et plaidoyer pacifiste, illustré par une bande originale qui abonde en classiques de la période, et très bien joué par le triangle Jane Fonda-Jon Voight-Bruce Dern.
Un mois dominé, donc, par les sujets politiques, et les relations hommes-femmes au crible de l'ancien monde (Barbarella, A boy and his dog, les grandes manoeuvres, pour les titres les plus significatifs).
Je garde quelques belles images en tête, le bus de Priscilla folle du désert, sur le toit duquel Guy Pearce fait voler ses voilages extravagants dans le vent, les magnifiques décors de la belle et la bête, version Juraj Herz, certains plans incroyablement beaux de Zardoz (on m'avait prévenu pour le kitsch, mais la photo du film est vraiment superbe), et le très sexy générique d'ouverture de Barbarella, d'un érotisme mémorable.
Musicalement, je ne résiste pas au plaisir de partager Potatoes and Molasses, titre phare de Over the Garden Wall...
En mention spéciale, une mini-série d'animation évoquée par ailleurs, Over the Garden Wall. Aussi inventive qu'originale et, surtout, touchante (beaucoup d'émotion à la fin), cette mini-série tient du chef d'oeuvre en son genre.
Derrière, quelques titres se partagent la part du lion :
Hunt for the Wilderpeople, de Taika Waititi, dont il est facile de comprendre pourquoi Hollywood l'a fait venir, et que je recommande aux fans de Sam Neill.
Puis Three Billboards Outside Ebbing, Missouri, de Martin McDonagh (les panneaux de la vengeance), qui m'a saisi autant par la performance de ses comédiens que par sa logique en emboitement qui détourne les codes du film d'enquête.
Pour évoquer en vrac mes autres découvertes que je recommande fortement :
Bad Boy Bubby, de Rolf de Heer (1993), un film dérangeant au départ, mais qui parvient à dépasser son postulat de départ pour construire un personnage cinématographique fascinant.
Mister Vampire 3, de Ricky Lau (1987), précurseur de fantômes contre fantômes, drôle, débordant d'idées, et certainement le plus inventif des films de cette série.
La Cordillera / El Presidente, de Santiago Mitre, que je recommande aux amateurs de thrillers politique, un film porté par Ricardo Darin qui est autant le portrait fictif d'un politique redoutable qu'une réflexion politique pertinente sur le statut des pays d'Amérique du Sud.
Memories, Kôji Morimoto, Tensai Okamura & Katsuhiro Otomo (1998), un film composé de 3 sketches de science-fiction, chacun très inventif et visuellement superbe, dans des registres suffisamment différents pour éviter toute répétition.
Ikarie XB 1, de Jindrich Polák (1963), récit est-européen d'un voyage spatial, aux motifs visuels fascinants, à l'intrigue qui séduira les amateurs de Star Trek et autres récit du genre. Très intéressant et bien plus qu'une simple curiosité.
Le monde perdu, de Harry Hoyt (1925), un récit d'exploration à l'ancienne (A.C.Doyle), qui allie dinosaures, séquences comiques et intrépides reporters... On se s'ennuie pas une seconde, le film est vif et très sympa. Sans doute une bonne approche du cinéma muet pour les enfants.
Darkest Hour, de Joe Wright, où la mise en scène inventive du réalisateur britannique est modérée au service d'un récit historique dominé par une interprétation remarquable de Gary Oldman et une belle série de phrases historiques qu'on redécouvre avec bonheur.
Coming home, de Hal Ashby (1978), film sur le douloureux retour de la guerre du Viet-Nam, et plaidoyer pacifiste, illustré par une bande originale qui abonde en classiques de la période, et très bien joué par le triangle Jane Fonda-Jon Voight-Bruce Dern.
Un mois dominé, donc, par les sujets politiques, et les relations hommes-femmes au crible de l'ancien monde (Barbarella, A boy and his dog, les grandes manoeuvres, pour les titres les plus significatifs).
Je garde quelques belles images en tête, le bus de Priscilla folle du désert, sur le toit duquel Guy Pearce fait voler ses voilages extravagants dans le vent, les magnifiques décors de la belle et la bête, version Juraj Herz, certains plans incroyablement beaux de Zardoz (on m'avait prévenu pour le kitsch, mais la photo du film est vraiment superbe), et le très sexy générique d'ouverture de Barbarella, d'un érotisme mémorable.
Musicalement, je ne résiste pas au plaisir de partager Potatoes and Molasses, titre phare de Over the Garden Wall...