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Re: Jack Arnold (1916-1992)

Publié : 8 nov. 16, 13:20
par Alexandre Angel
beb a écrit :Boss Nigger - 1975

J'ai regardé par curiosité en voyant le nom du réalisateur.
Evidemment grosse surprise pendant quelques minutes puisque le film appartient au genre western parodique de la blaxploitation, genre que je ne connaissais pas jusqu'à aujourd'hui.
Le film mélange des scènes assez violentes (mais sans presque aucune goutte de sang) avec une bonne dose d'humour.
Et c'est bien la seule chose qui fasse tenir jusqu'à la fin, le scénario étant assez faible et la réalisation sans interet.

Dernier film notable de Jack Arnold sur lequel je resterais : le délirant La Souris qui rugissait avec la belle Jean.
Sur Boss Nigger, il y a ici ou là, quelques plans pas mal, bien composés, certains montrant de vrais nuits avec de vrais feux (pas des nuits américaines). On retient aussi une fin ouverte..sur un bémol.
Mais la photo et les décors sont moches la plupart du temps et l'humour se fait lourd.
Mais comme j'aime bien Jack Arnold, j'suis content de l'avoir.

Re: Jack Arnold (1916-1992)

Publié : 7 juil. 17, 19:15
par Supfiction
Tiens, est-ce que le commissaire se rappelle si Tarentula était passé en vf ou en vo à la derniere séance du début 80's ?

Re: Jack Arnold (1916-1992)

Publié : 7 juil. 17, 19:55
par Jeremy Fox
Supfiction a écrit :Tiens, est-ce que le commissaire se rappelle si Tarentula était passé en vf ou en vo à la derniere séance du début 80's ?

Facile

Deuxième film donc VO

Re: Jack Arnold (1916-1992)

Publié : 7 juil. 17, 22:07
par Supfiction
Jeremy Fox a écrit :
Supfiction a écrit :Tiens, est-ce que le commissaire se rappelle si Tarentula était passé en vf ou en vo à la derniere séance du début 80's ?

Facile

Deuxième film donc VO
Merci. Pas de VF déjà à l'époque de sa diffusion TV donc.

Re: Jack Arnold (1916-1992)

Publié : 21 août 17, 08:00
par Jeremy Fox
Chronique de Tarantula à l'occasion de la sortie du film en Bluray.

Re: Jack Arnold (1916-1992)

Publié : 10 sept. 17, 13:37
par El Dadal
Si le mois dernier, L'homme qui rétrécit et sa fin merveilleuse ont été un gros choc, que dire de ce Tarantula sinon qu'il fait "plouf"... Dans sa présentation du film sur le blu-ray, Dionnet est bien en peine de trouver des arguments convaincants en faveur du film. Et pourtant, ça démarrait bien, avec son mix de La mouche noire et de Docteur Moreau. Mais les deux protagonistes falots, la diversion constante vers le hors champ (technique pas assez au point? - il y a un fossé qui sépare les œuvres entre 1955 et 1957) et la bluette rendent le tout bien insipide. Ça manque de mordant quoi.

Re: Jack Arnold (1916-1992)

Publié : 9 juin 18, 21:59
par hansolo
3D Archive vient d'annoncer la restauration 3D scène par scène en 4K, de la suite de L'étrange créature ...: La revanche de la créature
A date, aucune sortie Blu Ray n'a été annoncée par Universal.

Le film sera présenté au Festival de Bologne fin juin.
http://www.devildead.com/indexnews.php3?NewsID=10508

Re: Jack Arnold (1916-1992)

Publié : 20 févr. 23, 17:53
par Barry Egan
La Souris qui rugissait

Voulant voir un Peter Sellers que je ne connaissais pas, j'ai opté pour celui-ci et je ne l'ai pas regretté. La farce est d'une grande pertinence et on rit souvent. L'histoire est complètement folle et le propos parfaitement juste. Content de retrouver aussi Jean Seberg et Leo McKern (un des meilleurs Numéro 2 du "Prisonnier"). Un grand moment de comédie !

Re: Jack Arnold (1916-1992)

Publié : 31 août 23, 08:04
par Jeremy Fox
Le Crime de la semaine chroniqué par Philippe

Re: Jack Arnold (1916-1992)

Publié : 12 oct. 23, 07:52
par Jeremy Fox
Chronique de Philippe pour Faux monnayeurs

Re: Jack Arnold (1916-1992)

Publié : 23 avr. 24, 00:22
par Chilly
Sex play (aka Game girls play, aka The Bunny Caper - 1974)
Les fins de carrières sont souvent étonnantes.
4 filles (de 17 ans !) pensionnaires d'une private high school chic de Londres se lancent le pari d'etre la première à coucher avec une personnalité tirée au sort dans les journeaux.
Et avant le générique on a compris que la meneuse des 4, américaine, avait obligé la mutation de son père à Londres à cause d'une attitude incompatible avec les moeurs des forces armées.
Les personnalités étant chinoise, anglaise et russe, ça se termine en incident diplomatique bien sur.
Beaucoup de nichons et de fesses mais rien de bien choquant dans les images.
C'est juste effarant :shock:

Re: Jack Arnold (1916-1992)

Publié : 24 avr. 24, 12:39
par Chilly
L'Américaine et l'Amour (Bachelor in Paradise, 1961)
Bonne petite comédie, histoire d'un écrivain, célibataire et genre latin lover, qui suite à des problème d'impôts non payés est obligé d'aller vivre dans une ville communautaire de Californie pour écrire un livre sur la vie des américains moyens. S'ensuivent gags et situations comiques assez classiques dans le genre.
Les dialogues sont très drôles et Bob Hope est parfait en vieux beau sarcastique. La première heure est excellente avec un bon rythme soutenu. Le film s'essouffle un peu ensuite.
Curieusement Lana Turner, qui a 40 ans en 1961, joue le role d'une vieille célibataire. Mais c'est clairement son meilleur film de la période après les pénibles "Meurtre sans faire-part" de Michael Gordon et surtout "Par l'amour possédé" de John Sturges et avant "L'Inconnu du gang des jeux" sans grand intéret.
Par ailleurs, j'ai adoré 2 choses dans ce film. Les seconds rôles et les décors.
D'abord il y a Paula Prentiss qui, pour son 3ème film, est déjà incroyable de présence et de drôlerie dans son rôle de voisine de Bob Hope, elle crève littéralement l'écran, sans commune mesure avec les autres voisines du coin.
Spoiler (cliquez pour afficher)
Image
Et puis il y a aussi Agnes Moorehead dans un rôle improbable et impayable de juge à la fin du film.
Ensuite les décors sont fabuleux. Il y a tout ce qu'on peu imaginer de la vie domestique de cette époque aux USA. Tout l'électro-ménager et la décoration intérieure hyper kitsch, les maisons individuelles de cette ville privée appelée Paradise Village, et puis surtout un parc de voiture qui fait rêver.
On trouve ici https://dearoldhollywood.blogspot.com/2 ... -film.html toutes les infos sur le lieu de tournage

Re: Jack Arnold (1916-1992)

Publié : 27 nov. 24, 18:04
par Chilly
Au début de mon aventure cinéphilique, le nom de Jack Arnold résonnait positivement à mes oreilles. Sans doute grâce à Schmoll et sa dernière séance où il avait passé au moins L'étrange créature du lac noir, et peut etre Tarentula! et L'homme qui rétrécit, sinon je les ai vus ailleurs mais à la meme époque.
Et puis au fur et à mesure que je vois ses films, il tombe clairement dans mon estime. Il y a bien quelques pépites comme La souris qui rugissait ou L'Américaine et l'amour, ou encore Le salaire du diable.
Mais sinon c'est un peu morne plaine comme disait l'autre.
Là je viens de voir Outside the law (1956) .
Avec un titre pareil et un bon millésime je m'attendais au moins à un bon p'tit polar. Et bien j'ai juste vu un p'tit polar, ras des pâquerettes.
Déjà pour la distribution, c'est pas le haut du panier, on est plutot sur du 1er prix. Ils sont tous pas bons, à des degrés divers, et les méchants sont au choix stupides ou ridicules.
Le scénario est traité par dessus la jambe, une histoire de fausse monnaie, mais on sent que le scénariste n'avait pas d'idée à fournir.
La réalisation est plate. Il y a bien quelques plans intéressants, mais ça fait pas un film.
Il ne reste pas grand chose, quelques jolies bagnoles de l'époque et quelques rues de LA.

Re: Jack Arnold (1916-1992)

Publié : 29 nov. 24, 19:08
par Alexandre Angel
Toujours pas vu The Glass Web et Outside the Law, qui n'ont pas mauvaise réputation mais on peut citer encore It Came from Outer Space, comme classique d'Arnold et aussi trois épatants westerns de série B : Red Sundown, The Man from Bitter Ridge (scénario indigent mais allure formelle plaisante pour ce dernier) et No Name on the Bullett.

Re: Jack Arnold (1916-1992)

Publié : 29 nov. 24, 23:11
par Chilly
Alexandre Angel a écrit : 29 nov. 24, 19:08 Toujours pas vu The Glass Web et Outside the Law, qui n'ont pas mauvaise réputation mais on peut citer encore It Came from Outer Space, comme classique d'Arnold et aussi trois épatants westerns de série B : Red Sundown, The Man from Bitter Ridge (scénario indigent mais allure formelle plaisante pour ce dernier) et No Name on the Bullett.
ah c'est sympa de me redonner confiance dans Arnold.
Dans ta liste j'ai juste vu It came from outter space, que j'ai trouvé rigolo sans plus et No Name on the Bullett qui je le reconnais est bien malgré Audie Murphy que je n'ai jamais trouvé etre un bon acteur.
Donc à suivre