dans le livre "passe la loire c'est l'aventure" au sujet de train d'enfer gilles grangier dit que travailler avec jean marais a ete tres agreable, qu'il a fait appel a l'equipe de claude carliez pour les cascades, pour la scene du tunnel il dit que la voie ferree etait normalement desaffectee mais qu'un jour un train est arrive et a emporte une camera, mais il ne precise pas le lieu de tournage, sauf pour la villa ou a lieu la baguare avec l'homme chauve qu'il situe a barcelone, sauf les exterieurs, la chute dans la piscine par exemple qu'il situe ailleurs sans donner de precisions
Les polars des années 50, période bénie pour un Grangier dont l'oeuvre prend une dimension plus grave, plus consistante avec l'arrivée de nouveaux collaborateurs tels que Audiard, Simonin, Pierre véry, Auguste Le Breton, jusqu'à rené Wheeler qui lui aussi obscurcit l'atmosphère de ses intrigues.
En pleine rétrospective de l'ensemble de sa filmo, en parallèle de la lecture de Passé la Loire c'est l'aventure, je suis stupéfait par le nombre de réalisations passionnantes en l'espace de 6 petites années : (La vierge du Rhin, Gas oil, Le sang à la tête, Reproduction interdite/Meurtre à Montmartre, Trois jours à vivre, Le rouge est mis, Echec au porteur, 125 rue Montmartre, Le désordre et la nuit !
Pas si mal pour un "gâcheur de pellicule".
Re: Gilles Grangier (1911-1996)
Publié : 7 févr. 22, 09:48
par Alexandre Angel
La Vierge du Rhin, qui vaut des points, n'est pas sans points communs avec Le Sang à la tête, ne serais-ce que parce que Gabin y est aussi un chef d'entreprise qui avait réussi avant guerre (avant qu'il soit dépossédé de son entreprise).
Les polars des années 50, période bénie pour un Grangier dont l'oeuvre prend une dimension plus grave, plus consistante avec l'arrivée de nouveaux collaborateurs tels que Audiard, Simonin, Pierre véry, Auguste Le Breton, jusqu'à rené Wheeler qui lui aussi obscurcit l'atmosphère de ses intrigues.
En pleine rétrospective de l'ensemble de sa filmo, en parallèle de la lecture de Passé la Loire c'est l'aventure, je suis stupéfait par le nombre de réalisations passionnantes en l'espace de 6 petites années : (La vierge du Rhin, Gas oil, Le sang à la tête, Reproduction interdite/Meurtre à Montmartre, Trois jours à vivre, Le rouge est mis, Echec au porteur, 125 rue Montmartre, Le désordre et la nuit !
Pas si mal pour un "gâcheur de pellicule".
J'ai vu hier soir mon 1er Gilles Grangier, en l’occurrence Le rouge est mis, suite au visionnage du doc de Tavernier Voyage à travers le cinéma français. Je n'ai pas été totalement convaincu. D'accord l'intro est parfaite puis peu à peu le film s'endort et moi avec. Pourtant c'est court, la distribution superbe, Gabin, Ventura, Girardot, Bozzuffi, Mocky fait même une apparition (nulle certes) et j'en passe. le réalisateur filme parfaitement le Paris des années 50. C'est un plaisir de parcourir la ville avec ces gangsters. Le problème, c'est pas bien nerveux, l'histoire avec le petit frère ne m'a pas passionné. La dernière partie rame pas mal. La course poursuite avec les motards m'a semblé passablement raté. Mais le tout reste quand même agréable et dégage un certain charme. Je regarderai à l'occasion Le sang à la tête.
Re: Gilles Grangier (1911-1996)
Publié : 28 août 22, 12:12
par Supfiction
Les vieux de la vieille, le Fury Road du troisième âge.
Re: Gilles Grangier (1911-1996)
Publié : 16 janv. 23, 23:05
par cinéfile
Son 125 Rue Montmartre, diffusé à l'instant sur Arte, est un vrai petit régal !
Intrigue très bien ficelée et pleine de surprise, belle image, super seconds rôles (Jean Desailly - commissaire flegmatique qu'un diner avec un académicien vient de raser mais qui balance tout de même des imparfaits du subjonctif sur une scène de crime - ou Andréa Parisy, très à l'aise dans un rôle de garce).
Lino joue un prolo, bon gars, pas loin d'être le dindon de la farce. Tavernier louait le façon précise et chaleureuse qu'avait Grangier de dépeindre les classes populaires, et cela se ressent dans le film. Après la défense de ce dernier dans ses Voyages à travers le cinéma français, il faut que je vois plus souvent des Grangier. Récemment Le désordre et la nuit m'avait assez plu, par exemple. Son Maigret faisait, en revanche, pâle figure devant les 2 Delannoy.
To be continued.
Re: Gilles Grangier (1911-1996)
Publié : 17 janv. 23, 09:50
par cineberry
cinéfile a écrit : ↑16 janv. 23, 23:05
Son 125 Rue Montmartre, diffusé à l'instant sur Arte, est un vrai petit régal !
Intrigue très bien ficelée et pleine de surprise, belle image, super seconds rôles (Jean Desailly - commissaire flegmatique qu'un diner avec un académicien vient de raser mais qui balance tout de même des imparfaits du subjonctif sur une scène de crime - ou Andréa Parisy, très à l'aise dans un rôle de garce).
Lino joue un prolo, bon gars, pas loin d'être le dindon de la farce. Tavernier louait le façon précise et chaleureuse qu'avait Grangier de dépeindre les classes populaires, et cela se ressent dans le film. Après la défense de ce dernier dans ses Voyages à travers le cinéma français, il faut que je vois plus souvent des Grangier. Récemment Le désordre et la nuit m'avait assez plu, par exemple. Son Maigret faisait, en revanche, pâle figure devant les 2 Delannoy.
To be continued.
Accessoirement, le film a réalisé une très belle audience hier soir avec 1 760 000 téléspectateurs.
Re: Gilles Grangier (1911-1996)
Publié : 17 janv. 23, 10:07
par villag
Et dire que l on fait toute une chronique sur Gilles Grangier aujourd'hui, alors que dans le début des années 60,à la nouvelle vague triomphante les journaux ciné de l 'époque( les cahiers , ciné ... ) n'auraient même pas couché une ligne, sinon une ligne d'injures.....!
Re: Gilles Grangier (1911-1996)
Publié : 17 janv. 23, 10:19
par Major Dundee
villag a écrit : ↑17 janv. 23, 10:07
Et dire que l on fait toute une chronique sur Gilles Grangier aujourd'hui, alors que dans le début des années 60,à la nouvelle vague triomphante les journaux ciné de l 'époque( les cahiers , ciné ... ) n'auraient même pas couché une ligne, sinon une ligne d'injures.....!
J'ai vendu un paquet de "Cahiers jaunes" il y a peu et je rejetais un oeil dessus. Les articles de Truffaut sont d'une méchanceté et d'une mauvaise foi sans pareille)