Roy Neary a écrit :
Ben en même temps, je me réjouis trop vite car si mon post ne suscite pas de réactions c'est que ce type d'expression correspondant au niveau zéro de la critique est finalement accepté...
ou bien que
1. nous ne sommes pas dupe quand ça vient de toi.
2. à défaut de les accepter, ces expressions susciteraient plutôt un mépris silencieux qui passe son chemin.
3. les forumeurs évitent peut-être un topic consacré à un film qu'ils n'ont pas encore vu (je me demande même qu'est-ce que je fous là).
Vu ce Château Ambulant. Un Miyazaki où la valse des apparences est poussée encore plus loin que dans Chihiro. Ce qui peut emballer ou rebuter. Soit on y trouvera des personnages plus enrichis, plus consistants parce que plus ambigüs et pas du tout manichéens. Soit on peut y voir un frein à l'empathie qu'on pourrait ressentir vis à vis des personnages. Un peu comme on peut adhérer ou non à cette narration qui joue énormément sur la frontière rêve/réalité. La trouver fascinante ou perdant le spectateur. J'ai de mon côté choisi mon camp (le premier dans les deux cas). Surtout que si le film met un peu de temps à décoller (au début Miyazaki et Hisaishi semblent en -bon- pilotage automatique) il devient de plus en plus émouvant au fur et à mesure que sa narration et ses thèmes se mettent en place: le rapport à l'apparence physique et au vieillissement, l'horreur de la guerre... Et visuellement le château du titre est superbe tandis que certains passages poussent la surenchère baroque encore plus loin que Chihiro. Beau film en tout cas.
Vic Vega a écrit :Vu ce Château Ambulant. Un Miyazaki où la valse des apparences est poussée encore plus loin que dans Chihiro. Ce qui peut emballer ou rebuter. Soit on y trouvera des personnages plus enrichis, plus consistants parce que plus ambigüs et pas du tout manichéens. Soit on peut y voir un frein à l'empathie qu'on pourrait ressentir vis à vis des personnages. Un peu comme on peut adhérer ou non à cette narration qui joue énormément sur la frontière rêve/réalité. La trouver fascinante ou perdant le spectateur. J'ai de mon côté choisi mon camp (le premier dans les deux cas). Surtout que si le film met un peu de temps à décoller (au début Miyazaki et Hisaishi semblent en -bon- pilotage automatique) il devient de plus en plus émouvant au fur et à mesure que sa narration et ses thèmes se mettent en place: le rapport à l'apparence physique et au vieillissement, l'horreur de la guerre... Et visuellement le château du titre est superbe tandis que certains passages poussent la surenchère baroque encore plus loin que Chihiro. Beau film en tout cas.
Guère rassuré de lire ça
Clear Eyes, Full Hearts Can't Lose !
« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
Erwin Panofsky