Barbie (Greta Gerwig - 2023)

[Flol]

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Ça applaudit le logo Warner juste parce qu'il est rose.
Je pense le plus sincèrement du monde que ces gens sont totalement lobotomisés.

[UnMecRandom]

Ils existent ces gens? Je crois même pas qu'il y avait des gens en rose dans ma séance et pas de cris à la con car un logo est rose.
Séance normale quoi.

Par contre, quand je suis allé voir Evil dead Rise, t'avais deux petits cons de 15 ans qui arrêtaient pas de parler pendant la séance (le truc horripilant au possible pour moi), des personnes leur disent poliment de se taire. Pas de réaction. 30 secondes après, je leur ai sorti un gros "Fermez vos gueules" et là ça a réagi.
SIlence mais retrouvailles dans le hall du cinéma après la séance avec des phrases style "Viens dehors, on va se battre comme des hommes". J'ai rigolé et je les ai gentiment amené au vigile qui les a gardé de longues minutes. Les films d'horreur c'est toujours la plaie pour ma part.

[Roilo Pintu]

Barbie - Greta Gerwig : 7/10
Greta Gerwig s’approprie bien un sujet qui, sur le papier comme dans sa mise en image, est terriblement casse gueule. Barbie stéréotype sexiste ou icône féministe ? Malgré l’évidence d’un film de commande, Greta Gerwig répond gentiment, constamment sur une ligne de crête, pourquoi pas les deux! Le film est très plaisant à suivre, et fonce tête baissée dans l'absurde pour nous montrer ses décors artificiels (ses douches sans eau, ses vagues immobiles, son sable en plastique), ses couleurs aveuglantes. La partie concernant Will Ferrell est sans doute la plus faible, malgré l'affection que je lui porte. Un film populaire qui peut rassembler un public plus large que sa cible (les petites filles... j'ai le droit d'utiliser ce stéréotype?)

[UnMecRandom]

La partie concernant Will Ferrell est sans doute la plus faible, malgré l'affection que je lui porte.

Tu n'es pas le premier à faire cette remarque mais qu'est-ce que vous lui reprochez? C'est très secondaire et je trouve que ça apporte un petit côté naïf tut mignon, avec ce côté idéaliste enfantin du personnage de Ferrell.

[Alibabass]

Will Ferrell et ses sbires font le propre du burlesque, autant à l’intérieur qu'à l’extérieur, et ça donne une folie douce tout à fait agréable.

[Roilo Pintu]

Une fois sortis de la salle du comité, j'ai l'impression que Gerwig a du mal à les intégrer au récit, au point même m'être fait la réflexion à un moment donné mais où sont-ils?
Et puis sans doute que ça fait un petit moment que Will Ferell ne me surprend plus.

[tchi-tcha]

Je risque d'y aller ce samedi, séance de 9h55 au UGC de la Défense

Puisque nous n'en avons toujours aucun retour, je pense qu'une fois de plus Flol s'est dégonflé.
(je parle de sa motivation, pas de son embonpoint)

Pourtant, il n'y a aucune raison d'être inquiet. Pour preuve, cet article qu'AtCloseRange a posté le premier dans le topic de la critique d'aujourd'hui :

Who needs film critics when studios can be sure influencers will praise their films?

https://www.theguardian.com/film/2023/a ... -for-today

S'il faut n'en retenir qu'une chose, c'est cette photo lors de la première de Barbie à Los Angeles :



(mes amitiés à la personne chargée de nettoyer le pop-corn après la séance)

Edit :

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Je précise qu'il n'y a aucune moquerie envers ce public dans mon propos

Moi aussi j'ai du mal à viser la bouche dans le noir quand je mange du pop-corn en regardant un film. Ça exige une concentration et une capacité à faire deux choses à la fois que je n'ai pas. C'est pour ça que je prends toujours mon pop-corn en maxi-format, vu qu'en moyenne je n'arrive à en manger que le tiers.

[cinephage]

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Je précise qu'il n'y a aucune moquerie envers ce public dans mon propos

Moi aussi j'ai du mal à viser la bouche dans le noir quand je mange du pop-corn en regardant un film. Ça exige une concentration et une capacité à faire deux choses à la fois que je n'ai pas. C'est pour ça que je prends toujours mon pop-corn en maxi-format, vu qu'en moyenne je n'arrive à en manger que le tiers.

Fun fact :

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Les grandes boites de pop corn sont précisément inspirées des mangeoires à bestiaux, dans une version individuelle, précisément pour la raison que tu évoques.

Miam ! Je vais faire un bon retour sur mon vlog, ce film est fameux !

[tchi-tcha]

Je ne regarderai plus jamais les gens qui mangent du pop-corn au cinéma de la même façon.

[Ouf Je Respire]

Concentre-toi sur l'écran, déjà.

[tchi-tcha]

Deux semaines après son ouverture, la censure frappe déjà sur ce topic. Chez Mattel/Warner, on ne rigole pas

Deux choses ont donc disparu de ces pages :

Une photo récupérée via Facebook, un des montages du "Barbenheimer" avec Barbie saluant un champignon atomique rose. Visiblement, ce genre d'humour est moyennement apprécié au Japon, encore moins à l'heure des commémorations des bombardements sur Hiroshima et Nagasaki :
https://www.lemonde.fr/culture/article/ ... _3246.html
(pas grave, elle est facile à récupérer )

Une vidéo postée sur YouTube montrant les réactions du public dans la salle pendant une séance. Le public crie et applaudit en voyant apparaître le logo Warner tout rose à l'écran. C'est bon enfant, ce n'est que le logo de Warner, c'est filmé au téléphone depuis le fond de la salle donc ce n'est pas vraiment de l'UHD. Mais Warner veille au grain : vidéo supprimée suite à une réclamation du studio pour atteinte aux droits d'auteur.

Pas touche à la poupée.

Concentre-toi sur l'écran, déjà.

J'ai essayé de suivre ton conseil, mais c'est pas évident...
Enfin réussi à voir Barbie dans une salle ni trop pleine ni trop rose, et c'est un film étonnant.

Pas très subtil quand il traite des états d'âme de sa poupée en appelant le vrai monde à la rescousse pour parler patriarcat et charge mentale, c'est son point faible. D'autant que ce féminisme de façade ne fait pas illusion. C'est le cahier des charges du fabricant qui veut nous prouver que son produit phare n'est pas ringard mais révolutionnaire et inspirant depuis sa création, tout ça dans l'espoir de relancer les ventes.

On pourrait reprocher à Greta Gerwig de jouer le jeu, de rester dans les clous au lieu de les tordre et de les détourner. Bah... si elle s'y était attaquée frontalement, au mieux le film serait retourné dans l'enfer des projets en développement, au pire on aurait embauché une autre réalisatrice plus conciliante à sa place. Gerwig avait de nettement moins gros sabots avec Les Filles du Docteur March, il est vrai.

Alors oui, elle se permet d'égratigner les grands patrons de Mattel, mais ce n'est pas au vitriol donc c'est bon pour leur image (vous voyez, ils savent faire preuve d'auto-dérision), et Will Ferrell est parfait dans l'exercice.
(En plus on convoque la créatrice des poupées Barbie, c'est bien la preuve qu'on reste respectueux.)
Alors oui, elle fait dire à une ado tout le mal qu'elle pense de ce jouet stéréotypé et du consumérisme. Mais comme à la fin l'ado change d'avis, ça renforce le projet : dé-ringardiser la poupée et prouver qu'elle est un vecteur d'émancipation féminine (= ACHETEZ NOS POUPÉES ).

Bref, Greta Gerwig joue le jeu de son employeur.

Et c'est justement ce qui contrebalance l'exercice : Greta Gerwig joue. Elle s'amuse, elle joue à la poupée, elle teste les limites sans les dépasser mais elle les teste quand même. Elle le fait avec autant d'humour et d'intelligence que de gourmandise, pour un résultat régulièrement épatant.

Entre le monde de Barbieland factice mais plein de vraies trouvailles, entre des morceaux de comédie musicale réjouissants (la bataille des Ken), avec un humour qui joue sur plusieurs registres (premier degré, sous-entendus, distanciation, dérapages poétiques ou absurdes), avec un sens du rythme qui empêche de trouver le temps trop long (même si la partie dans le monde réel est un ventre mou), Gerwig prend un plaisir visible et communicatif dans l'exercice, dans lequel elle se montre parfaitement à l'aise.

La poupée avec laquelle elle joue n'est pas la poupée docteur ou la poupée exploratrice, Greta Gerwig joue avec une Barbie réalisatrice. Son jouet est un produit Mattel, la collection complète des accessoires est fournie par Warner, elle ne cherche pas à les casser comme une sale gosse, elle s'amuse beaucoup... et moi aussi. En clair, j'ai passé un très bon moment devant ce surprenant Barbie, projet pourtant hautement improbable et peu enthousiasmant à la base. Décidément, j'apprécie beaucoup cette réalisatrice.

Et j'apprécie aussi beaucoup Margot Robbie, pour la deuxième fois en deux films après Babylon. Ça commence à faire beaucoup.
(la dernière réplique du film est grandiose )

S'il faut conclure sur une note, ce sera un 7,5/10. Le seul point vraiment négatif (davantage que son enrobage féministe), c'est que son succès va fatalement conduire à mettre une suite en chantier... Et je n'ai pas très envie de voir Greta Gerwig enchaîner les Barbie comme un James Cameron enchaîné à ses Avatar...
(prenez le mot "enchaîné" dans le sens que vous voudrez)


PS Si vous attendiez un caméo de Timothée Chalamet, désolé, il n'y a pas de scène post-générique.

[Coxwell]

Il faut rappeler que Oppenheimer n’a pas de date de sortie pour le Japon et pour le moment pas de discussion précise pour une sortie.

[Spongebob]

S'il faut conclure sur une note, ce sera un 7,5/10.

[Alibabass]

Ah c'était Margot Robbie dans Babylon ? Elle était tellement soporifique que j'avais fait l'impasse sur sa prestation. C'est vraiment un océan de registre entre les deux, au final pour tenir cela, c'est pas lié au hasard : le talent, ça se travaille.

[ex-beldvd man]

Ah c'était Margot Robbie dans Babylon ? Elle était tellement soporifique que j'avais fait l'impasse sur sa prestation.

Tu es arrivé 20min après le début ?