Les Trois Mousquetaires (Georges Sidney - 1948)

[Thesix]

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Ma remarque est générale et là, quand il est à son meilleur, c'est éblouissant.

Certes

Je ne me souvenais plus de notre échange précédent

[la_vie_en_blueray]

Il est compliqué de dire que Dumas, c'est une idée à chaque phrase, l'homme étant payé à la ligne.

La lecture du Comte de Monte Cristo en version intégrale en donne une bonne idée.

[Alexandre Angel]

Il est compliqué de dire que Dumas, c'est une idée à chaque phrase, l'homme étant payé à la ligne.

Non c'est pas compliqué, c'est ce que je ressens et c'est la clé du plaisir que me donne la lecture.
Et si il est payé à la ligne, c'est dans son intérêt d'en pondre de belles, de lignes.. non?

[damdouss]

Il est compliqué de dire que Dumas, c'est une idée à chaque phrase, l'homme étant payé à la ligne.

Non c'est pas compliqué, c'est ce que je ressens et c'est la clé du plaisir que me donne la lecture.
Et si il est payé à la ligne, c'est dans son intérêt d'en pondre de belles, de lignes.. non?

C'est même inerrant au processus : devoir pondre une belle idée à chaque phrase pour maintenir le lecteur en éveil au fur et à mesure des publications. C'est comme la ligne claire et Hergé qui se devait de semaine en semaine de générer une case marquante à la fin de la planche hebdomadaire.

[HollywoodClassic]

Je rapatrie mon avis ici


Après le Robin des Bois de Michael Curtiz, voici peut-être le film d’aventure toutes époques et toutes nationalités confondues, le plus rythmé, le plus vigoureux et le plus bondissant. George Sidney filme cette adaptation de Dumas comme s’il s’agissait d’un ‘musical’ (son genre de prédilection), avec entrain et jubilation, et chorégraphie les combats comme des ballets. Le résultat est à la hauteur des espérances des admirateurs du grand romancier français : aussi éloigné dans le texte que proche dans le ton, l’auteur de tant de grands romans d’aventures n’aurait certainement pas renié ce film ‘bon vivant’, coloré, fougueux et remuant. Autant dire que l’on ne s’ennuie pas une seule seconde tout au long des 126 minutes que dure le film ! Le casting est aussi réussi qu’étonnant même si au départ, assez peu probant sur le papier : Gene Kelly cabotine avec talent et se révèle très convaincant dans le rôle du quatrième mousquetaire ; June Allyson interprète une délicieuse Constance ; Vincent Price est un Richelieu idéal… Mais la palme revient au couple Athos-Milady, respectivement Van Heflin et Lana Turner, cette dernière plus belle et détestable que jamais. Après deux heures de rebondissements ininterrompus, ces deux acteurs vous feront certainement venir les larmes aux yeux lors du final qui n’a rien à envier émotionnellement à celui du bouquin. L’équipe technique de la MGM n’est pas en reste et met tous les atouts de côtés pour que son luxueux objet scintille de mille feux : photographie, costumes, décors, musiques, tout est à l’avenant et finissent de faire de ce film un petit chef-d’œuvre totalement jouissif. Mais George Sidney ne s’arrêtera pas en si bon chemin et fera encore mieux quatre ans plus tard avec son magnifique Scaramouche. En attendant, courez, sautez, ferraillez en compagnie de cette joyeuse troupe : Un pour tous, tous pour un !

Totalement & définitivement d'accord avec ça.

[shubby]

Conjointement à la sortie d'une nouvelle version française du bouquin de Dumas, les éditions Calmann Levy sortiront, eux, le livre inédit d'Agatha Christie sur le sujet : "Ils étaient quatre".

[villag]

Je ne sais pas ce que vaut ou vaudra la très prochaine adaptation de ce roman, mais quand on me dit que dans ce film , Porthos assume sa bisexualité....! ça y est , le woke vient encore de frapper ....!

[cineberry]

Je ne sais pas ce que vaut ou vaudra la très prochaine adaptation de ce roman, mais quand on me dit que dans ce film , Porthos assume sa bisexualité....! ça y est , le woke vient encore de frapper ....!

Historiquement, c'était plutôt Louis XIII (interprété par Louis Garrel) qui était bisexuel.

[Alexandre Angel]

dans ce film , Porthos assume sa bisexualité....!

C'est marrant, j'aurais plutôt vu Aramis. Mais bon, Porthos a le droit aussi de faire sa vie comme il l'entend

[Jeremy Fox]

dans ce film , Porthos assume sa bisexualité....!

C'est marrant, j'aurais plutôt vu Aramis. Mais bon, Porthos a le droit aussi de faire sa vie comme il l'entend

Aramis plutôt tendance homosexuel et Porthos bisexuel ça ne me choque pas du tout rapport à son personnage dans le roman.

[villag]

La trilogie de Dumas ( les 3 mousquetaires , 20 ans après et le vicomte de Bragelonne ) a, dans ma jeunesse, fait partie de mes livres de chevet et, oh la la , lisez les 2 derniers et vous verrez que le chaud lapin de la bande était, et de loin, Aramis ; la duchesse de Longueville, la duchesse de chevreuse,faisaient partie de son environnement intime entre autres ; il y a dans 20 ans après, un chapitre très drôle ou Aramis fait entrer la longueville par la porte et d'Artagnan par une échelle , ce que ne manque pas de lui faire remarquer le gascon....Quand à Porthos , dans toute le trilogie, il n'est jamais question de sa sexualité...

[Jeremy Fox]

Alors que sort aujourd'hui sur les écrans la dernière version en date du roman de Dumas, on revient sur celle de George Sidney

[Alexandre Angel]

Alors que sort aujourd'hui sur les écrans la dernière version en date du roman de Dumas, on revient sur celle de George Sidney

J'ai lu ta chronique avec plaisir et je crois bien ça va être reparti pour un tour.
Les captures sont tirées d'un BR ? Les couleurs ont l'air incroyables

[Jeremy Fox]

Alors que sort aujourd'hui sur les écrans la dernière version en date du roman de Dumas, on revient sur celle de George Sidney

J'ai lu ta chronique avec plaisir et je crois bien ça va être reparti pour un tour.
Les captures sont tirées d'un BR ? Les couleurs ont l'air incroyables

Oui ce sont des captures d'un BR que j'ai trouvé sur je ne sais plus quel site américain l'ayant testé. Et c'est vrai que la copie fait grandement envie.
Et merci sinon

[francesco]

Les captures font rêver et je suis absolument d'accord avec le fait que qualifier Sidney de terne est vraiment réducteur. Mais il faut parfois dépasser les perspectives très orientées de Tavernier et Coursodon, aussi passionnantes soient-elles.

A propos de la bisexualité, autant le XIXème et le XXème derrière ont été très homophobes et qu'effectivement on n'imagine pas Dumas assumer ça, autant le XVIIème, a une approche autre de la question. L'homosexualité masculine, en particulier "de compensation" à l'armée, étaient suffisamment répandue et connue (y compris chez de très grands capitaines comme Condé ou Vandome) pour qu'on puisse parfaitement imaginer un mousquetaire concerné.

J'ajoute qu'en tant que gay, je suis content d'être représenté à l'écran. Vive le wokisme.