La saga Halloween (1978-2022)

[Flol]

Soit vous êtes vraiment des passionnés acharnés (dans ce cas je vous admire encore plus)...

Merci.

Bon, j'ai toujours aimé confronter mon avis à ceux de personnes que j'estime - et les mecs de Redletter Media, que je suis depuis une dizaine d'années, font justement partie de ce type de personnes.
Et ce n'est absolument pas une question de manque de confiance en mon propre avis ou quoi ou qu'est-ce, là-dessus aucun problème, je te rassure tout de suite ; mais non seulement j'aime savoir ce que ces gens ont pu penser de films que j'ai vus, mais en plus ils me font régulièrement marrer.
Quant à Capture Mag, eux aussi ça fait des années que je les suis (voire quasi 20 ans si je prends Mad Movies en compte), je ne suis pas toujours d'accord avec eux, certains de leurs chroniqueurs sont un peu fatigants, mais j'en retire toujours quelque chose de positif (je suis particulièrement fan des interventions de Julien Dupuy).

Enfin bref, tout ça pour dire que...en vrai, je ne vois absolument pas où est le problème.

PS : c'est moi ou j'ai l'impression qu'il faut de plus en plus se justifier de ce que l'on peut faire, sur ce forum ?

[tchi-tcha]

Ou sinon on n'a pas vu le film et on est curieux d'entendre l'avis de journalistes spécialisés.

Sauf que ces deux grands malad... passionnés ont DÉJÀ VU ce pas glorieux Halloween Kills. Moi le film m'a suffi, eux ils en veulent encore, d'où mon étonnement teinté d'admiration.

(ou alors leur démarche est un hommage à l'acharnement de Michael Meyers)

PS : c'est moi ou j'ai l'impression qu'il faut de plus en plus se justifier de ce que l'on peut faire, sur ce forum ?

Moi c'que j'dis c'est vivement qu'ils trouvent un vaccin contre le premier degré

[Flol]

Sauf que ces deux grands malad... passionnés ont DÉJÀ VU ce pas glorieux Halloween Kills. Moi le film m'a suffi, eux ils en veulent encore

Mais c'est pas grave ça, on s'en fout. Ok je l'ai déjà vu (et pas aimé), mais ça n'empêche que je suis tout de même curieux de savoir ce que ces mecs que j'estime ont pu en penser.
Et accessoirement : ils me font marrer.

Moi c'que j'dis c'est vivement qu'ils trouvent un vaccin contre le premier degré

[tchi-tcha]

Et accessoirement : ils me font marrer.

Ben voilà, il suffisait de dire ça, pas besoin de s'énerver.


C'est fou cette manie de passer ton temps à te justifier ici, pff....

[gnome]

Bon, ben vu Halloween Kills.

J'avais bien aimé ce que David Gordon Green avait fait avec son précédent Halloween (2018). L'idée de reprendre après le premier film et de faire de Laurie une névrosée obsédée par Michel était intéressante et bien menée. Il y avait une vraie ambiance et une certaine tension dans le film. Green avait réussi à rendre les apparitions de The Shape toujours aussi inquiétantes tout en lui conférant une brutalité bien héritée des opus de Rob Zombie. Au final, le film avait été une bonne surprise pour moi et ce même s'il n'est pas parfait.

J'y allais donc confiant et là... Papatra...

Je pense qu'une grande partie de l'échec du film vient déjà de son écriture. Le film se contentant d'aligner des scènes et les personnages sans se soucier vraiment de l'intérêt qu'on peut leur porter. Du coup, on regarde le jeu de massacre et on s'en fout un peu. Pire, la fille de Laurie (déjà passablement irritante dans le premier) est en mode hystérique une bonne partie du temps. La plupart des personnages répètent à envie combien Michael est le mal incarné et combien il doit être éliminé. Une pseudo philosophie de comptoir indigeste assénée de manière tellement insistante qu'elle en devient lourde. Finalement, le seul moment ou le suspens fonctionne, c'est la scène avec l'autre aliéné coincé dans une aile de l’hôpital. Le reste du film n'est que facilités. Dommage parce qu'il y avait des idées.

Question réalistation, c'est plan plan... Les pseudo jump scare tombent tous à plat, aucune ambiance valable, The Shape ne fait même pas peur... La seule chose qui sauve le film, c'est son gore généreux.

[tchi-tcha]

Pire, la fille de Laurie (déjà passablement irritante dans le premier) est en mode hystérique une bonne partie du temps.

Spoiler (cliquez pour afficher)

Elle devrait être plus calme dans le prochain

[Watkinssien]

Revu le Halloween de 2018.

Mon Dieu, mais le début avec les deux journalistes insupportables de bêtise, il faut arriver à le digérer. Et malheureusement, c'est à l'image du film. Un ratage qui a une idée intéressante: celle de montrer que la fascination de Myers n'apporte rien de bon. Le problème, c'est que le film tombe dans ce piège constamment. Entre les personnages des journalistes et celui du personnage (totalement ridicule) du docteur, le film s'empêtre dans une admiration évidente du chef-d'œuvre original de Carpenter pour s'abêtir dès le début.

J'avais été un peu plus indulgent lors de ma vision en salles. Là, il n'y a que la dernière séquence du film qui m'éveille un tant soit peu, mais il faut se coltiner une heure et quelques de banalités, de personnages mal incarnés (dont une Jamie Lee Curtis que j'ai trouvé médiocre, mais elle fait ce qu'elle peut avec ce qu'on lui donne).

Pauvre petit film, sans aucune réelle surprise, sans aucune angoisse, sans aucune inspiration.

[gnome]

Revu le Halloween de 2018.

Mon Dieu, mais le début avec les deux journalistes insupportables de bêtise, il faut arriver à le digérer.

Le comportement des journalistes est effectivement insupportable de bêtise, mais au moins il y a une ambiance dans cette scène qu'on ne retrouve jamais dans Halloween Kills. Michael a une présence, on sent le mal.

Ici, le tunnel à l'hôpital avec les dialogues insipides et les personnages qui eux aussi font n'importe quoi...

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Laurie qui s'injecte une dose d'anti-douleurs pour aller affronter Michael avec une cicatrice toute fraiche qui lui barre l'abdomen... C'est le pompon.

[Wile E.]

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Laurie qui s'injecte une dose d'anti-douleurs pour aller affronter Michael avec une cicatrice toute fraiche qui lui barre l'abdomen... C'est le pompon.

Suspension d'incrédulité cher Gnome

[gnome]

Ce n'est pas que je n'y crois pas, c'est que c'est complètement what the f*** !
Sans parler de la façon dont elle s'injecte la dose...

[Watkinssien]

Revu le Halloween de 2018.

Mon Dieu, mais le début avec les deux journalistes insupportables de bêtise, il faut arriver à le digérer.

Le comportement des journalistes est effectivement insupportable de bêtise, mais au moins il y a une ambiance dans cette scène qu'on ne retrouve jamais dans Halloween Kills. Michael a une présence, on sent le mal.

Ah oui, on la sent, la présence du Mal. On la sent bien, c'est tellement appuyé, ça en fait tellement des caisses, si jamais on n'a pas compris que le masque et Myers ça symbolise le Mal, eh ben là on le saisit bien. Et puis attention, le Mal, il fait japper tout le monde, les autres patients le ressentent comme des animaux de forêt.

Cette séquence est nullissime.

[El Dadal]

J'ai également maté l'épisode 2018 hier, à la faveur de sa disponibilité sur Netflix, et totalement d'accord avec... Watkinssien
Sérieusement, comment rester sérieux en voyant ça ?

[Watkinssien]

J'ai également maté l'épisode 2018 hier, à la faveur de sa disponibilité sur Netflix, et totalement d'accord avec... Watkinssien
Sérieusement, comment rester sérieux en voyant ça ?

Oh Seigneur!

Je ne cherchais pas du réalisme en voyant cette version. Mais là on n'est même plus dans l'invraisemblable, on est dans le n'importe quoi. On va voir le serial killer le plus énigmatique et le plus dangereux de ces 40 dernières années, on est au milieu d'une cour d'un grand hôpital psychiatrique, au milieu de patients tous plus dingues les uns que les autres, et on gueule de frustration en essayant de provoquer quelque chose chez la personne qui n'a rien demandé.

C'est d'un mauvais!

[mannhunter]

J'ai également maté l'épisode 2018 hier, à la faveur de sa disponibilité sur Netflix, et totalement d'accord avec... Watkinssien
Sérieusement, comment rester sérieux en voyant ça ?

Oh Seigneur!

Je ne cherchais pas du réalisme en voyant cette version. Mais là on n'est même plus dans l'invraisemblable, on est dans le n'importe quoi. On va voir le serial killer le plus énigmatique et le plus dangereux de ces 40 dernières années, on est au milieu d'une cour d'un grand hôpital psychiatrique, au milieu de patients tous plus dingues les uns que les autres, et on gueule de frustration en essayant de provoquer quelque chose chez la personne qui n'a rien demandé.

C'est d'un mauvais!

mais non c'est juste un magnifique préambule à la trilogie burlesque de David Gordon Green!!

[Burnett]

Reçu aujourd'hui :



Oups, ce n'est pas le topic des achats ?
Pas grave, il fallait un peu équilibrer les derniers posts !