Zelda Zonk a écrit : ↑8 juil. 21, 10:27
Chef-d'œuvre pour moi.
Modèle d'épure et d'abstraction dans la mise en scène.
Chef-d’œuvre pour moi aussi (et ils sont rares les films à 10/10 dans mes petits papiers).
La séquence du casse m'a retourné le cerveau. Un peu comme ce que j'avais ressenti devant Raining in the mountain.
Aucun dialogue pendant 30 minutes, et toujours une puissance incroyable malgré ça. De l'action pure, du montage au millimètre, du cinéma total.
Monsieur Baskin, il est temps de cesser cette mascarade :
Joshua Baskin a écrit : ↑1 juil. 21, 12:08Séries découvertes Amicalement vôtre , Saison unique : en cours Modern Family, Saison 10 : en cours The americans , Saison 2 : en cours The Flintstones, Saison 1 : en cours Parks and recreation, saison 2 : en cours
Flol a écrit : ↑8 juil. 21, 15:04
Monsieur Baskin, il est temps de cesser cette mascarade :
Joshua Baskin a écrit : ↑1 juil. 21, 12:08Séries découvertes Amicalement vôtre , Saison unique : en cours Modern Family, Saison 10 : en cours The americans , Saison 2 : en cours The Flintstones, Saison 1 : en cours Parks and recreation, saison 2 : en cours
En ce qui concerne Le Cercle Rouge, que je viens de revoir dans une belle copie BR cet après-midi, je trouve la facture du film, son artisanat, sa minutie plutôt canons mais c'est un peu trop archétypal, comme si le style se pastichait lui-même. Les personnages n'existent que comme silhouettes et la fin me paraît bâclée.
Mais c'est très bien quand même malgré la scène calamiteuse où des araignées (entre autres) viennent faire chier Yves Montand.
Il faudrait que je réessaie Un flic, que j'avais trouvé bien mais pas transcendant.
Alexandre Angel a écrit : ↑8 juil. 21, 16:51
Il faudrait que je réessaie Un flic, que j'avais trouvé bien mais pas transcendant.
Pour moi ce serait plutôt celui là qui pastiche le genre melvillien, même si je lui trouve beaucoup de qualité.
Le cercle rouge, je n'y vois aucun défaut, c'est pour moi un film parfait, y compris la scène du Delirium Tremens dans laquelle Montand est merveilleux et qui conditionne le reste du récit.
Alexandre Angel a écrit : ↑8 juil. 21, 16:51
Il faudrait que je réessaie Un flic, que j'avais trouvé bien mais pas transcendant.
Pour moi ce serait plutôt celui là qui pastiche le genre melvillien, même si je lui trouve beaucoup de qualité.
Le cercle rouge, je n'y vois aucun défaut, c'est pour moi un film parfait, y compris la scène du Delirium Tremens dans laquelle Montand est merveilleux et qui conditionne le reste du récit.
Revu Un Flic justement. Passés ses défauts dus au manque de budget, c'est un bon Melville, toujours inscrit dans un décorum de cinéma que, justement, le manque de budget fait encore plus ressortir, dans une atmosphère d'outre-tombe amplifiée par une photo très bleutée (comme si même de jour il faisait nuit), et toujours hanté par ses figures fantomatiques et froides ici magnifiquement campées par Delon et Deneuve (magnifique casting), au top de leur beauté. C'est un drôle de film, c'est vrai, mais tellement imprégné dans l'univers melvillien qu'il se revoit avec un certain plaisir.
Je me ferai peut-être un cycle Melville entier, l'occasion de découvrir L'Aîné des Ferchaux et Les Enfants terribles.
Revu Un Flic justement. Passés ses défauts dus au manque de budget, c'est un bon Melville, toujours inscrit dans un décorum de cinéma que, justement, le manque de budget fait encore plus ressortir, dans une atmosphère d'outre-tombe amplifiée par une photo très bleutée (comme si même de jour il faisait nuit), et toujours hanté par ses figures fantomatiques et froides ici magnifiquement campées par Delon et Deneuve (magnifique casting), au top de leur beauté. C'est un drôle de film, c'est vrai, mais tellement imprégné dans l'univers melvillien qu'il se revoit avec un certain plaisir.
Tout à fait.
Major Tom a écrit : ↑8 juil. 21, 22:09Je me ferai peut-être un cycle Melville entier, l'occasion de découvrir L'Aîné des Ferchaux et Les Enfants terribles.
Les enfants terribles est le seul Melville que je trouve raté. (Melville lui même le trouvait raté d'ailleurs), tous les autres ont au moins de l'intérêt, et L'aîné des Ferchaux, c'est chouette.
L'enfance nue (Maurice Pialat - 1968)
J'avais été assez hermétique à Sous le soleil de Satan (vu dans une qualité très médiocre, je vais essayer d'aller le revoir en salle), j'avais plutôt apprécié son portrait cru de l'adolescence populaire dans Passe ton bac d'abord, mais là Pialat m'a totalement cueillit. Difficile de dire comment là aussi c'est assez brut, rien de très excitant sur le papier et pourtant il se dégage quelque chose dans la vie de cette famille recomposé (ou décomposé ?), un "beau" regard, bienveillant, digne, sur la vie des uns et des autres.