Déjà un candidat pour juillet avec le Drunk de Vinterberg et ses quatre personnages entre deux ages, perdus, tentant de vivre une parenthèse de liberté qui n'est pas sans évoquer le cinéma de Cassavettes. Un film qui malgré des moments de profonde tristesse reste euphorisant et évite brillament le piège d'un propos moralisateur. Le quatuor d'acteur est génial.
Très étrange film entre Sunset Boulevard, Qu'est il arrivé à Baby Jane? et une horreur teintée de psychédélisme avec un côté giallo / slasher avant l'heure et quelques passages plutôt gore.
Une belle curiosité et un beau rôle pour Mirian Hopkins juste avant son décès.
Très beau film, il s'en dégage vraiment quelques choses et l'équilibre est très fin entre l'humour, la mélancolie, la nostalgie, le portrait critique de la bourgeoisie. Ma copine était pas rassuré à la base quand je lui ai tendu le BR, elle a également été conquise.
1/ L'Invasion des profanateurs - Philip Kaufman (1978)
2/ Kagemusha, l'ombre du guerrier - Akira Kurosawa (1980)
3/ Pour les soldats tombés - Peter Jackson (2018)
4/ Drunk - Thomas Vinterberg (2020)
5/ Luca - Enrico Casarosa (2021)
Il fait mal, oui, mais je ne lui donne pas entièrement tort.
Je ne suis pas sûr que les tout derniers Melville vieillissent très bien (sauf L'Armée des Ombres) et il y a cette scène ridicule des hallucinations d'Yves Montand.
Dernière modification par Alexandre Angel le 8 juil. 21, 10:30, modifié 1 fois.
Jeremy Fox a écrit : ↑8 juil. 21, 11:06
Je suis un peu imperméable au style "désincarné" de Melville. Seuls Léon Morin prêtre, Le Samouraï et Le deuxième souffle trouvent grâce à mes yeux
C'est déjà ça de sauvé, mais tu n'en est pas moins un hérétique de la pire espèce, désolé.