Commentaires à propos de votre film du mois

[Omael]

Mais c'est pour le mois d'Avril ou de Mai ? Parce que dans ton post initial, il est indiqué "Avril 2021 Films du mois".

Bien vu J'ai corrigé.

Je comprends ton point de vue sur Memories, mais j'ai été totalement emballé pour ma part, même si je reconnais qu'il y là ce qu'on pourrait considérer comme une sorte de démonstration un peu gratuite. A mon sens, tu risques d'avoir cette même impression pour Manie, Manie qui suit cette même logique (EDIT : et de manière plus radicale).

[Coxwell]

Mais c'est pour le mois d'Avril ou de Mai ? Parce que dans ton post initial, il est indiqué "Avril 2021 Films du mois".

Sinon, je suis bien d'accord pour L’Épée de Kamui qui gagne à être plus (re)connu. Memories m'a toujours paru plus "accessoire", j'avais été très déçu quand je l'ai vu après en avoir lu autant de bien (petit goût de "tout ça pour ça").
Pas encore vu Manie, Manie mais je le note dans un coin de ma tête, merci pour tes avis détaillés !

Memories incorpore quand même deux court-métrages qui me semblent quand même de haute tenue : la 1er et le 3eme. J'aime beaucoup le dernier notamment, sa proposition de régime industrialo-totalitaire tourné vers un horizon incertain mais répétitif est vraiment jolie - esthétiquement parlant (steampunk).

[Flol]

Ma boussole qui indique le Sud. Tous les films cités m'horripilent, je vais m'abstenir de regarder "ADN" ou "A l'abordage".

S'il y a un cinéaste qui n'a rien à voir avec Maïwenn, c'est bien Guillaume Brac.

[Coxwell]

Je suis d'accord, pour l'avoir découvert à l'instant.

[Demi-Lune]

Effectivement, le dernier segment d'Ōtomo, Cannon fodder, est le chef-d’œuvre du lot, et rachète à mes yeux, je dois confesser, les deux autres courts-métrages qui me paraissent très anecdotiques (quoique beau graphiquement, Magnetic Rose ne tient pas vraiment ses promesses à mon sens, et Stink bomb est usant de longueur et de tintamarre). Mais celui d'Ōtomo, c'est vraiment une merveille d'inventivité plastique et technique qui m'avait décroché la mâchoire par la richesse de ses visions et de son propos (dans mon souvenir, il n'y a pas de montage mais un mouvement continu entre les séquences).

Je continue de flooder le mauvais topic mais un modo finira bien par rapatrier ça au bon endroit.

[Torrente]

Je suis bien d'accord pour L’Épée de Kamui qui gagne à être plus (re)connu. Memories m'a toujours paru plus "accessoire", j'avais été très déçu quand je l'ai vu après en avoir lu autant de bien (petit goût de "tout ça pour ça").
Pas encore vu Manie, Manie mais je le note dans un coin de ma tête, merci pour tes avis détaillés !

Memories incorpore quand même deux court-métrages qui me semblent quand même de haute tenue : la 1er et le 3eme. J'aime beaucoup le dernier notamment, sa proposition de régime industrialo-totalitaire tourné vers un horizon incertain mais répétitif est vraiment jolie - esthétiquement parlant (steampunk).

Effectivement, le dernier segment d'Ōtomo, Cannon fodder, est le chef-d’œuvre du lot, et rachète à mes yeux, je dois confesser, les deux autres courts-métrages qui me paraissent très anecdotiques (quoique beau graphiquement, Magnetic Rose ne tient pas vraiment ses promesses à mon sens, et Stink bomb est usant de longueur et de tintamarre). Mais celui d'Ōtomo, c'est vraiment une merveille d'inventivité plastique et technique qui m'avait décroché la mâchoire par la richesse de ses visions et de son propos (dans mon souvenir, il n'y a pas de montage mais un mouvement continu entre les séquences).

Bien d'accord. J'en ai aimé 1 sur 3 aussi, d'où mon sentiment après le visionnage.
Mais Otomo étant Otomo, je n'ai évidemment pas regretté le temps alloué à la chose

[Coxwell]

Il a le don notamment de cristalliser l'essence totalitariste grâce à cette boucle de répétition et sa mécanique déshumanisante poursuivant un horizon idéologique et géographique abstrait. Très intéressant !

[Arn]

Pas vu grand chose ce moi ci mais quand même un beau top 5 :

1. Terreur aveugle (Richard Fleischer, 1971)
J'en attendais pas plus qu'un bon petit thriller et Fleischer a réussi à me cueillir avec ce film qui va bien plus loin que ce que je pensais dans la violence et le macabre. Mais c'est aussi et surtout superbement mis en scène, et même le rythme qui alterne romantisme, morbide, romantisme, morbide, c'est fort ! Fleischer pose ses éléments un à un pour un climax dont la tension fonctionne encore très bien aujourd'hui. Un petit bijou à la frontière entre giallo et slasher. Et bien plus encore.


2. La Ville abandonnée (William A. Wellman, 1948)
Moi qui ai souvent du mal avec le western classique, en voilà un qui m'a ravi. Probablement justement car il sort de certains stéréotype avec ses personnages ambigües et sa tension souvent malsaine (pas sans rappelé La chevauchée des bannis de André de Toth). Tout comme le personnage incarné par Anne Baxter, les indiens, tout cela m'a semblé très moderne pour 48. Tout comme le côté assez "cru" et dépouillé du film.


3. Les inconnus dans la ville (Richard Fleischer, 1955)
Un autre Fleischer dans ce top 5 avec ce film qui mélange subtilement mélodrame et film noir. Ici aussi il (et Sydney Boehm à l'adaptation du scénario) passe une bonne moitié de film à poser toutes les personnages et leurs sous intrigues pour réunir tout ce beau monde et laisser se déchainer la violence du titre d'origine (Violent Saturday).


4. Rio Bravo (Howard Hawks, 1959)
Comme dis ci dessus il n'est pas rare que je passe à côté de célèbres westerns classiques (bon il y a pleins d'exceptions avec des films que j'adore comme Les affameurs, La rivière de non retour, Le jardin du diable, La chevauchée des bannis...). J'avais un peu peur avant de me lancer dans un des plus fameux, qui finalement m'aura bien embarqué, merci principalement à Dean Martin qui a porté mon intérêt pour le film et plus largement à tout le groupe de 4/5 personnages principaux dans les relations fonctionnent très bien.


5. Bienvenue Mister Chance (Hal Ashby, 1979)
Un film bien atypique (ou typique de Ashby ? Je n'ai vu que La dernière corvée mais je trouve qu'on retrouve bien ce ton, ce rythme particulier, mélancolique) porté par un excellent Peter Sellers et une très bonne
Shirley MacLaine. J'ai particulièrement apprécié la scène où il sort de chez lui au début du film, avec cette musique déstabilisante.

[origan42]

FILM DE MAI

LA RIVIÈRE DE BOUE (Kōhei Oguri, 1981) *****

Le reste du mois, par ordre de préférence :

Spoiler (cliquez pour afficher)

Du plomb pour l'inspecteur (Richard Quine, 1954) ****
Jean Chouan (Luitz-Morat, 1926) ****

Madame Miniver (William Wyler, 1942) ***
Je pleure mon amour (Lewis Allen, 1958) ***
Les jeux de la comtesse Dolingen de Gratz (Catherine Binet, 1981) ***
Hoa-Binh (Raoul Coutard, 1970) ***
Faux témoin (Curtis Hanson, 1987) ***
Nos funérailles (Abel Ferrara, 1996) ***
L'X noir (Léonce Perret, 1916, c.m.) ***
Le porte-veine (André Berthomieu, 1937) ***
Violence à Jericho (Arnold Laven, 1967) ***
Paris en 5 jours (Nicolas Rimsky / Pierre Colombier, 1926) ***

La chance et l'amour (Claude Berri / Bertrand Tavernier / Charles L. Bitsch / Éric Schlumberger , 1964) **
L'heure magique (Robert Benton, 1998) **
Nos héros réussiront-ils à retrouver leur ami mystérieusement disparu en Afrique ? (Ettore Scola, 1968) **
Les voyages de Sullivan (Preston Sturges, 1941) **
Enfin veuve (Isabelle Mergault, 2007) **
Mignonnes (Maïmouna Doucouré, 2020) **
Hoffa (Danny De Vito, 1992) **
Traquée (Richard Wallace, 1947) **
Oxygène (Alexandre Aja, 2021) **
Adieu les cons (Albert Dupontel, 2020) **
Le jour le plus court (Sergio Corbucci, 1963) **

Prisonnières des Martiens (Ishirō Honda, 1957) *
Les Comanches passent à l'attaque (Gene Fowler Jr., 1959) *
Éloge de l'amour (Jean-Luc Godard, 2001) *
17 fois Cécile Cassard (Christophe Honoré, 2002) *

Une veuve en or (Michel Audiard, 1969) °

RE-VISION
Les valseuses (Bertrand Blier, 1974) *** ↓

SÉRIES
The Crown - saison 3 (Peter Morgan, 2019) ***
The Crown - saison 4 (Peter Morgan, 2020) ***
Belphégor ou le fantôme du Louvre (Claude Barma, 1965) **

INTERPRÉTATION FÉMININE DU MOIS : GREER GARSON Kay Miniver dans Madame Miniver
INTERPRÉTATION MASCULINE DU MOIS : JACK NICHOLSON Jimmy Hoffa dans Hoffa

[John Holden]

FILM DE MAI

LA RIVIÈRE DE BOUE (Kōhei Oguri, 1981) *****

Le reste du mois, par ordre de préférence :

Spoiler (cliquez pour afficher)

Du plomb pour l'inspecteur (Richard Quine, 1954) ****
Jean Chouan (Luitz-Morat, 1926) ****

Madame Miniver (William Wyler, 1942) ***
Je pleure mon amour (Lewis Allen, 1958) ***
Les jeux de la comtesse Dolingen de Gratz (Catherine Binet, 1981) ***
Hoa-Binh (Raoul Coutard, 1970) ***
Faux témoin (Curtis Hanson, 1987) ***
Nos funérailles (Abel Ferrara, 1996) ***
L'X noir (Léonce Perret, 1916, c.m.) ***
Le porte-veine (André Berthomieu, 1937) ***
Violence à Jericho (Arnold Laven, 1967) ***
Paris en 5 jours (Nicolas Rimsky / Pierre Colombier, 1926) ***

La chance et l'amour (Claude Berri / Bertrand Tavernier / Charles L. Bitsch / Éric Schlumberger , 1964) **
L'heure magique (Robert Benton, 1998) **
Nos héros réussiront-ils à retrouver leur ami mystérieusement disparu en Afrique ? (Ettore Scola, 1968) **
Les voyages de Sullivan (Preston Sturges, 1941) **
Enfin veuve (Isabelle Mergault, 2007) **
Mignonnes (Maïmouna Doucouré, 2020) **
Hoffa (Danny De Vito, 1992) **
Traquée (Richard Wallace, 1947) **
Oxygène (Alexandre Aja, 2021) **
Adieu les cons (Albert Dupontel, 2020) **
Le jour le plus court (Sergio Corbucci, 1963) **

Prisonnières des Martiens (Ishirō Honda, 1957) *
Les Comanches passent à l'attaque (Gene Fowler Jr., 1959) *
Éloge de l'amour (Jean-Luc Godard, 2001) *
17 fois Cécile Cassard (Christophe Honoré, 2002) *

Une veuve en or (Michel Audiard, 1969) °

RE-VISION
Les valseuses (Bertrand Blier, 1974) *** ↓

SÉRIES
The Crown - saison 3 (Peter Morgan, 2019) ***
The Crown - saison 4 (Peter Morgan, 2020) ***
Belphégor ou le fantôme du Louvre (Claude Barma, 1965) **

INTERPRÉTATION FÉMININE DU MOIS : GREER GARSON Kay Miniver dans Madame Miniver
INTERPRÉTATION MASCULINE DU MOIS : JACK NICHOLSON Jimmy Hoffa dans Hoffa

Et Top 5 de tout premier ordre pour Arn, en effet !

[Jeremy Fox]

41 films et les 6 découvertes qui s'en sont détachées :
















Le résumé :


* Le Faucon maltais (The Maltese Falcon) : John Huston 1941 : 8.5/10
* L.627 : Bertrand Tavernier 1992 : 8.5/10
* Laissez-passer : Bertrand Tavernier 2002 : 8.5/10
* Miller's Crossing : Joel Coen 1990 : 8.5/10

* Fargo : Joel Coen : 8/10
* Ca commence aujourd'hui : Bertrand Tavernier 1999 : 8/10
* ADN : Maiwenn 2020 : 8/10
* A l'abordage : Guillaume Brac 2021 : 8/10
* La Grande évasion (High Sierra) : Raoul Walsh 11947941 : 8/10
* Capitaine Conan : Bertrand Tavernier 1996 : 8/10

* Le Port de l'angoisse (To Have and have not) : Howard Hawks1944 : 7.5/10
* Blow Out : Brian De Palma 1981 : 7.5/10
* Le Grand sommeil (The Big Sleep) : Howard Hawks1946 : 7.5/10

* Le Retour d'Afrique : Alain Tanner 1973 : 7/10
* Charles mort ou vif : Alain Tanner 1970 : 7/10
* Play-Boy Party (L'ombrellone) : Dino Risi 1965 : 7/10
* Une Femme dangereuse (They Drive by Night) : Raoul Walsh 1940 : 7/10
* Bleeder : Nicolas Winding Refn 1999 : 7/10
* Holy Lola : Bertrand Tavernier 2004 : 7/10
* O Brother (Oh Brother, Where Art Thou ?) : Joel Coen 2000 : 7/10
* The Big Lebowski : Joel Coen 1998 : 7/10
* Key Largo : John Huston : 7/10

* Captain Fantastic : Matt Ross 2016 : 6.5/10
* Lone Star : John Sayles 1996 : 6.5/10
* Barton Fink : Joel Coen 1991 : 6.5/10
* La Nuit des assassins (Warning Shot) : Buzz Kulik 1967 : 6.5/10
* Horizons sans frontières (The Sundowners) : Fred Zinnemann 1960 : 6.5/10
* Whiplash : Damien Chazelle 2014 : 6.5/10
* La Fille de d'Artagnan : Bertrand Tavernier 1994 : 6.5/10
* Doux oiseaux de jeunesse (Sweet Bird of Youth) : Richard brooks 1962 : 6.5/10
* Les Nerfs à vif (Cape Fear) : Martin Scorsese 1991 : 6.5/10
* Peppermint frappé : Carlos Saura 1967 : 6.5/10
* Ana et les loups (Ana y los Lobos) : Carlos Saura 1973 : 6.5/10

* Brannigan : Douglas Hickox 1975 : 6/10
* The Escape Artist : Caleb Deschanel 1982 : 6/10
* Les Passagers dela nuit (Dark Passage) : Delmer Daves 1947 : 6/10
* La Chasse (La Caza) : Carlos Saura 1966 : 6/10

* Le Cousin : Alain Corneau 1996 : 5/10

* Nos futurs : Rémi Bezançon 2015 : 4/10
* My Blue Heaven : Henry Koster 1950 : 4/10

* Le Sabre et la flèche (Last of the Comanche) : André de Toth : 2.5/10

[Flavia]

Film du mois



Brève rencontre (1945 - David Lean)



Umberto D. (1952 - Vittorio De Sica)



Rocks (2020 - Sarah Gavron)



Frank & Lola (2016 - Matthew Ross)



Blackbird (2019 - Roger Michell)

[hellrick]

Malabimba = 8/10 (revu, bluray)
The Baby = 8/10 (bluray)

Witchtrap = 7,5/10 (bluray)
VFW = 7,5/10

Spoiler (cliquez pour afficher)

Une créature de rêve = 7,5/10 (revu, bluray)

Easy Alice = 7/10
Death Ship = 7/10 (revu, BR)
Le barbare et la geisha = 7/10 (bluray)
Alerte aux marines = 7/10 (bluray)
Island in the sky = 7/10 (dvd)
L'alpagueur = 7/10 (revu, TV)
Journey 2 = 7/10 (bluray)
Fast & Furious: Hobbs & Shaw = 7/10 (revu, bluray)
The Lost Empire = 7/10


La taverne de l'irlandais = 6,5/10 (dvd)
Mc Q = 6,5/10 (dvd, revu)
Branningan = 6,5/10 (dvd)
Spellcaster = 6,5/10
Un homme en colère = 6,5/10
Sputnik = 6,5/10

Piège mortel à Hawaï = 6/10 (revu)
La bimba di satana = 6/10
L'invasion des piranhas = 6/10
Heaven's touch = 6/10
Coplan Agent secret FX 18 = 6/10 (TV)
Calibre magnum pour l'inspecteur = 6/10 (Netflix)
Je vends cher ma peau = 6/10 (Netflix)

Becky = 5,5/10
Skyfire = 5,5/10

Un flic = 5/10 (netflix)
Mes ennemis je m'en garde = 5/10 (TV)
Murder he says = 5/10

L'homme qui a tué Hitler et puis le Bigfoot = 4,5/10


Guns = 3/10

Widow Blue = 2/10

• La main de la momie = 6,5/10 (revu, bluray)
  Le fantome de la momie = 6,5/10 (revu, bluray)
  La tombe de la momie = 6,5/10 (revu, bluray)
  La malédiction de la momie = 6,5/10 (revu, bluray)
  Deux nigauds et la momie = 2/10 (bluray)

• Les démons du maïs = 6/10 (revu)
  Les démons du maïs II = 6/10 (revu)
  Les démons du maïs III = 7/10 (revu)
  Les démons du maïs IV = 7/10
  Les démons du maïs V = 7/10
  Children of the corn 666 = 3/10
  Les démons du maïs 7: révélation = 4/10
  Children of the corn: Genesis = 4/10
  Children of the corn (TV) = 4/10
  Children of the corn: runaway = 5/10

Avec fifille
Jurassic Park III = 8/10 (revu dvd)

[G.T.O]

Trio de tête :

1. Le Chagrin et la pitié - Max Ophüls


Documentaire exceptionnel et cinglant sur la France « résistante ». Des voix diverses, une majorité suiveuse, des
marges résistantes ultra minoritaires, et une proximité idéologique franco-allemande qui fait mal.

2. Le Disciple - Chaitanya Tamhane


Récit apaisé d’un échec, qui dessine paradoxalement les contours d’un manifeste d’une pratique ancestrale.

3. The Father - Florian Zeller


Alzheimer mise en scène comme une atteinte intime, un récit paranoïaque. Une attention aux lieux filmés comme
un espace mental, une troupe d’acteurs excellente, Hopkins au dessus de tous, dans un rôle de vulnérabilité.

Le classique du mois :

Jardins de pierre - Francis Ford Coppola


Très beau mélodrame sur l’arrière du front vietnamien,
une rémanence qui répond à l’hallucination d’ Apocalypse Now. Une méditation élégiaque sur la disparition, en écho à celle du fils décédé du réalisateur.

Déception du mois :

Star Wars episode IV, un nouvel espoir - George Lucas


Revisite décevante devant ce laborieux récit de stratégie guerrière, et d’initiation religieuse. Grand écart entre film médiéval japonais (ses intrigues), le magicien d’Oz (le rêve, Luke comme variante de Dorothy) et le Muppet Show (les poupées, bidules), réalisé par un metteur en scène médiocre qui ne s’intéresse déjà plus à l’humain. Une tendance au gadget qui se confirmera par la suite dans des proportions désastreuses.

[MJ]

1. Géants et Jouets (Yasuzo Masumura)



2. Iguana (Monte Hellman)



3. Gas Food Lodging (Allison Anders)



4. River's Edge (Tim Hunter)



5. À l'abordage ! (Guillaume Brac)



Et dommage qu'El Dadal ne soit pas là ces jours-là : c'est vraiment très bien Desert Hearts.