J'ai trouvé la meilleure jaquette à mon goût :C2302t a écrit : ↑13 janv. 21, 13:36Après certaines plaintes sur les jaquettes originales de leurs éditions, ils ont décidé de faire une jaquette recto verso(avec l'affiche originale). Je n'ai pas encore reçu les milkyway, donc je vérifierais ça dès réception.bocina a écrit : ↑13 janv. 21, 10:04 La jaquette ne me dérange pas non plus mais j'aurais plus vu une revisite de la seconde que tu as posté. Avec le duo. C'est celle que j'avais utilisé pour l'authoring que j'avais fait il y a une vingtaine d'année surement via le DVD (pirate surement) que j'avais acheté au Vietnam.
Après c'est clairement une affaire de gout, c'est en tout cas original mais ça peut rebuter ! (bon moi je suis partisan de l'affiche originale, mais comme tu l'as dit, si ca douille, autant mettre le flouze ailleurs).
Revu le film, donc. L'édition de Spectrum est un miracle de pertinence bienvenue (si, si). J'avais peur d'être déçu à la revoyure (t'es bien sûr qu'il était aussi cool que ça, ce score ? Et la photo, elle était pas un peu trop crade genre poliziotteschi foireux finalement ? Et le cadrage, pas trop serré, non ?). Ben non. J'ai pris une claque sur tous les plans. La musique alterne mélodies aériennes pour les mélos et thèmes efficaces quasi carpentiens pour l'action. La mise en scène sait faire monter la sauce quand il faut, puis faire parler la poudre, mais elle sait aussi se poser sans bouger quand Lau Ching-wan et Lam Suet font le show le temps d'une scène de bouffe mémorable en salle d'interrogatoire. Il en est une autre, à l'hôpital, quand Ruby Wong force Raymond Wong a s'empiffrer de raisins pour qu'il arrête de dire des bêtises sur les femmes. "J"ai dû faire plusieurs fois la scène, j'en ai bouffé du raisin !" dira-t-il à la première du film, dont on voit un extrait dans les bonus du support. Parfait, excepté sa jaquette. Mais bon, "except the unexcepted", hein !
Qu'ajouter... j'ai perçu cette fois un écho évident d'avec le final du Salaire de la peur, lorsque nos flics se marrent dans leurs bagnoles avant le climax (de cinglé, encore aujourd'hui). Sinon, quoi d'autre... je kiffe toujours le pull à col roulé de LCW ainsi que sa veste en cuir, voilà. Avec son jeu d'une coolitude incroyable, il vole la vedette à Simon Yam - pourtant excellent - tel un Steve McQueen astiquant Yul Brynner dans Les sept mercenaires. La classe, ce film. Et Spectrum fait bien de comparer son final à Drug War qui en est clairement son frère post-rétrocession.