Deux John Wayne visionnés ces derniers jours. Pas les plus célèbres, ni ses plus grandes performances, mais juste le plaisir.
Les feux de l’enfer – Andrew V. MacLaglen (1968)
Chance Buckman est un spécialiste de l'extinction des incendies de puits de pétrole, qui parcourt le monde avec son équipe et sa famille.
Les feux de l’enfer tient encore bien la route, et reste estimable, la mise en scène est classique, et bien menée dans les scènes d’incendies qui restent impressionnantes, le volet spectaculaire du film fonctionne. L’intrigue autour des personnages est elle, sans surprise, avec John Wayne (le meilleur dans son domaine) son poulain (le très fade Jim Hutton) qui tombera amoureux de sa fille (la craquante Katharine Ross

) et dont la mère en pince toujours pour le Duke (sublime Vera Miles). Pas de quoi bouder son plaisir.
La caravane de feu – Burt Kennedy (1967)
Une belle affiche, un scénario un peu léger, tout semble écrit d’avance, pas de surprise (la préparation du coup a déjà été vue 100 fois) mais on s’amuse, le duo Wayne-Douglas marche à merveille, avec des échanges sympathiques (Après s'être débarassé de deux tueurs, Kirk Douglas dit :
"Le mien a touché le sol avant le tien... / "Parce que le mien était plus grand !" lui répond John Wayne 
)