Top Stanley Kubrick

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Rick Blaine
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Re: Top Stanley Kubrick

Message par Rick Blaine »

Edouard a écrit : Il n'en reste pas moins que sa beauté formelle est absolue, tout simplement.
Non.
Il n'y a pas de beauté formelle "absolue". Esthétiquement je n'aime pas du tout le film, pourtant je l'ai tenté plusieurs fois; Et c'est valable pour plusieurs autres Kubrick
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AtCloseRange
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Re: Top Stanley Kubrick

Message par AtCloseRange »

Edouard a écrit :
Billy Budd a écrit : Je suis aussi agréablement étonné.
Vous avez le palais aussi délicat qu'une cuvette de chiottes ou quoi ? :mrgreen:
Bon, c'était pour être méchant car je peux comprendre que le film rebute, à mon grand dam. Il n'en reste pas moins que sa beauté formelle est absolue, tout simplement.
Ah non, pas rebutant, juste raté alors même si je suis loin d'adorer Kubrick, tout le reste de sa filmo me semble largement au-dessus (pas vu les 2 premiers mais j'imagine qu'ils sont encore un peu des brouillons).
Cololi

Re: Top Stanley Kubrick

Message par Cololi »

Rick Blaine a écrit :
Edouard a écrit : Il n'en reste pas moins que sa beauté formelle est absolue, tout simplement.
Non.
Il n'y a pas de beauté formelle "absolue". Esthétiquement je n'aime pas du tout le film, pourtant je l'ai tenté plusieurs fois; Et c'est valable pour plusieurs autres Kubrick
Idem. Eyes Wide Shut ne me touche guère.
Shining en revanche, c'est mon préféré (puis Orange mécanique, Spartacus, Lolita). En revanche 2001 ...
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Billy Budd
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Re: Top Stanley Kubrick

Message par Billy Budd »

Edouard a écrit :
Billy Budd a écrit : Je suis aussi agréablement étonné.
Vous avez le palais aussi délicat qu'une cuvette de chiottes ou quoi ? :mrgreen: .
Nous avons effectivement un palais.
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Edouard
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Re: Top Stanley Kubrick

Message par Edouard »

Rick Blaine a écrit :
Edouard a écrit : Il n'en reste pas moins que sa beauté formelle est absolue, tout simplement.
Non.
Il n'y a pas de beauté formelle "absolue". Esthétiquement je n'aime pas du tout le film, pourtant je l'ai tenté plusieurs fois; Et c'est valable pour plusieurs autres Kubrick
J'avais mis le tout simplement pour le second degré. Bon, ben, on repassera.
Après, perso, je le trouve formellement très abouti, très réfléchi en amont: le jeu sur les couleurs en est la représentation parfaite.
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Edouard
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Re: Top Stanley Kubrick

Message par Edouard »

Cololi a écrit :En revanche 2001 ...
Ouais, bof, quoi ... Petit film de SF prétentieux


:mrgreen:


P.S.: c'est mon film préféré !

Je suis taquin aujourd'hui.
Dernière modification par Edouard le 22 sept. 15, 09:38, modifié 1 fois.
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Jeremy Fox
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Re: Top Stanley Kubrick

Message par Jeremy Fox »

Edouard a écrit : Après, perso, je le trouve formellement très abouti, très réfléchi en amont: le jeu sur les couleurs en est la représentation parfaite.
Formellement, c'est pour moi non seulement un film abouti mais un film parfait.
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Rick Blaine
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Re: Top Stanley Kubrick

Message par Rick Blaine »

Jeremy Fox a écrit :
Edouard a écrit : Après, perso, je le trouve formellement très abouti, très réfléchi en amont: le jeu sur les couleurs en est la représentation parfaite.
Formellement, c'est pour moi non seulement un film abouti mais un film parfait.
La plupart des films de Kubrick me semblent esthétiquement très travaillés, et aboutis. C'est aussi ce qui fait que visuellement, un film de Kubrick est très identifiable et très particulier. J'ai énormément de mal avec cette esthétique particulière, sur EWS comme sur ses autres films.
Edouard a écrit :
Rick Blaine a écrit : Non.
Il n'y a pas de beauté formelle "absolue". Esthétiquement je n'aime pas du tout le film, pourtant je l'ai tenté plusieurs fois; Et c'est valable pour plusieurs autres Kubrick
J'avais mis le tout simplement pour le second degré. Bon, ben, on repassera.
J'avais vu une vague tentative de second degré dans le début de ton poste, je manquais d'indice pour la suite, mon cerveau ne doit pas être assez subtil...
Cololi

Re: Top Stanley Kubrick

Message par Cololi »

Edouard a écrit :
Cololi a écrit :En revanche 2001 ...
Ouais, bof, quoi ... Petit film de SF prétentieux
C'est ça :mrgreen:
Teklow13
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Re: Top Stanley Kubrick

Message par Teklow13 »

J'adore :
1. 2001, l'Odyssée de l'espace - 2001: A Space Odyssey (1968)
2. Eyes Wide Shut (1999)
3. Barry Lyndon (1975)
4. Shining – The Shining (1980)
5. Orange mécanique - A Clockwork Orange (1971)
6. Full Metal Jacket (1987)
7. Les Sentiers de la gloire - Paths of Glory (1957)

J'aime beaucoup :
8. Lolita (1962)
9. L'Ultime razzia - The Killing (1956)
10. Docteur Folamour - Dr. Strangelove or: How I Learned to Stop Worrying and Love the Bomb (1964)
11. Spartacus (1960)

J'aime un peu :
12. Le Baiser du tueur - Killer's Kiss (1955)
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Alexandre Angel
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Re: Top Stanley Kubrick

Message par Alexandre Angel »

Impossible de placer, en tête de classement, un autre film que Barry Lyndon.
L'œuvre a tout ce qu'il me faut : la
somptueuse plasticité entre précision documentaire de la reconstitution et fulgurances mentales, l'écriture posée, la puissance romanesque, et, last but not least, l'émotion (la mort du gosse me fait autant pleurer que celle de L'Incompris). Jamais je n'ai été autant scotché au destin d'un héros aussi antipathique (mais c'est qu'il est tellement humain). Et puis, aussi la musique des Chieftains que j'ai adoré (sans en retenir les références à ce moment-là) dès la sortie du film, avant même que je le voie.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
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Thaddeus
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Re: Top Stanley Kubrick

Message par Thaddeus »

Kubrick, le type qui aurait préféré mourir plutôt que de ne pas réaliser un 6/6 (et pas de blague sur son dernier opus, je vous vois venir).


Image


(en italiques : films découverts en salle à leur sortie)



Le baiser du tueur
Premier film achevé du cinéaste Minotaure, qui ne remporte pas les suffrages sur sa partie centrale mais se déchaîne en une énergie vitale, presque terrifiante, lors de ses vingt dernières minutes. Le scénario, volontiers incohérent, fait appel avec un bonheur occasionnel à la fascinante mythologie du film noir américain, précipitant automatiquement le héros solitaire et désabusé dans une lutte sans espoir contre tout un gang voué à son extermination, pour les beaux yeux d’une vamp à la sincérité ambigüe. L’image contrastée, le montage heurté, le rythme rapide et les flamboyances de la mise en scène rachètent les faiblesses de ce thriller sec et ramassé, qui projette dans un ring démesurément élargi aux dimensions de New York et s’achève sur une très étonnante bagarre dans une fabrique de mannequins. 3/6

L’ultime razzia
Influencé par la sophistication formelle d’Ophüls et l’ironie tragique de Huston, le cinéaste élabore un polar construit sur un récit discontinu qui agence les récits en autant de lignes convergentes ou entremêlées et se fonde sur le téléscopage du coup de poing et de l’ellipse, de la redondance et du flou narratif. En suivant les parcours de plusieurs personnages à forte densité psychologique, prêts à tout pour échapper à leur condition mais rattrapés par leur destin, il renoue avec les plus belles sources du genre et développe déjà une dialectique de la défaite empirique à travers l’aventure tragique de héros faillibles, échouant par la faute d’un grain de sable. Objectivité et fatalisme, mécanique et déroute, logique et faille, les contraires sont menés de pair, les antinomies disséquées par la mise en scène. 5/6
Top 10 Année 1956

Les sentiers de la gloire
Ce furieux cri de révolte, exprimé avec la rigueur froide d’une démonstration, reste la plus virulente dénonciation d’une mentalité militaire criminelle. Ni le message humanitaire ni la touche mélodramatique ne sont de mise, le cinéaste préférant transcender le pathos par son ironie personnelle plutôt que de se plier aux certitudes du didactisme politiquement correct. Il perfectionne ici sa conquête presque géométrique de l’espace, recourt à des figures d’une grande expressivité structurelle pour souligner l’inhumanité révoltante du pouvoir autoritaire et de ses abus. Plus généralement, il démontre, loin de tout sentimentalisme, comment la guerre détruit l’intégrité de l’individu et la solidarité des opprimés, et dévoile les racines d’une volonté de puissance qui, par son absolutisme, conduit à l’autodestruction. 5/6
Top 10 Année 1957

Spartacus
Remplaçant Anthony Mann au pied levé, Kubrick expérimente pour la première fois la logique d’une superproduction, dirige une galerie d’acteurs imposants, et s’en sort avec les honneurs : ce modèle de péplum drape des artifices de la fin de l’âge d’or hollywoodien une intrigue à haute vertu subversive, qui n’a rien perdu de sa force intellectuelle. Grand spectacle ponctué de scènes massives et impressionnantes, dont l’apogée est atteinte lors de la dernière bataille chorégraphiée, le film offre une variété de lectures qui en pérennisent la portée, et superpose les couches d’un jeu d’intrigues complexes sous-tendu par un propos politique, particulièrement offensif pour un projet de cette ampleur, en soulignant les troublants rapports entre guerre et sexualité, autorité et liberté, violence et oppression. 5/6

Lolita
Pas besoin d’être diplômé en sémiotique pour saisir la critique corrosive de l’Amérique des années cinquante opérée par le cinéaste dans cette adaptation (expurgée, selon certains) du roman de Nabokov. Si le tableau de mœurs revêt une dimension à la fois sociale et sexuelle, Kubrick ne renchérit pas dans la subversion scandaleuse et préfère détraquer subtilement la machine, en orchestrant la montée insidieuse de la folie chez un être cultivé et raisonnable qui voit son rationalisme civilisé se craqueler progressivement. D’où l’irruption grimaçante du grotesque, personnifiée par les apparitions absurdes de Sellers (la mauvaise conscience refoulée du protagoniste), qui ramènent la comédie noire à un pathétique jeu de masques, un errement mental rendu plus dérisoire encore par son ironie morbide. 5/6

Docteur Folamour
Déjà bien éprouvé dans les films précédents, le génie de Kubrick explose comme une bombe dans cette satire dévastatrice, qui dépeint les membres de l’establishment militaro-politique américain comme autant d’imbéciles et de fous – cristallisés par le triplé rôle étourdissant de Sellers. Le burlesque ravageur à l’œuvre ici est l’humour d’un désespoir dépassé par l’horreur, celui d’un homme conscient d’être mené à sa perte par des inconscients vivant dans l’amour psychotique de la destruction. En même temps qu’il élabore son art monumental basé sur la symétrie des formes, la rigueur des compositions (du ballet voluptueux des avions aux juxtapositions concentriques du conseil de guerre), le cinéaste transforme l’escalade vers l’apocalypse en une immense farce noire, dopée à la métaphore sexuelle et à l’ironie macabre. 5/6
Top 10 Année 1964

2001 : l’odyssée de l’espace
Un monolithe noir aux proportions parfaites qui coupe l’écran en deux, tel un big bang originel. Une respiration perdue dans le silence sépulcral du cosmos. Un voyage spatio-temporel s’achevant en régression centripète – ou en évolution nietzschéenne. Kubrick fait sa révolution ; elle est copernicienne. D’une perfection architecturale, construit en quatre blocs comme autant de mouvements d’expansion cosmique, le film est un opéra qui génère un émerveillement et une fascination absolus, passe au-delà de la compréhension rationnelle et tient de l’expérience visuelle, plastique, musicale. Il concentre la rigueur scientifique et le vertige métaphysique, l’intellectualité et la sensorialité, le concret et l’abstrait, la réflexion et le spectacle pur, en une parabole de la destinée universelle qui ouvre des perspectives inouïes, aux confins de l’infini et de l’éternité. Il fait partie de ces créations qui, selon moi, témoignent de la manière la plus complète et définitive du génie humain. 6/6
Top 10 Année 1968

Orange mécanique
Le cinéaste plonge dans le futur contre-utopique d’une Angleterre crypto-fasciste en proie à différents types de violence, qu’il analyse à travers un style à l’expressionnisme composite et à l’incomparable virtuosité technique et esthétique. Le film s’offre telle une allégorie freudienne, montrant comment les instincts de l’homme, exprimés par la violence individuelle et sauvage, sont canalisés et domestiqués en une violence à plus grande échelle, sociale et organisée (l’État, qui est aussi le surmoi d’Alex). De ce principe de projection inédit, de ce déplacement troublant des repères habituels, le cinéaste extrait un violent choc moral, oppose la logique pulsionnelle à la civilisation, et tire la matière d’un conte satirique, politique, philosophique, une symphonie baroque dont l’humour décapant, l’ironie noire, la cruauté sourde n’ont rien perdu de leur puissance. 6/6
Top 10 Année 1971

Barry Lyndon
Après son trip interstellaire, le réalisateur escalade un nouvel Everest, bien décidé à offrir au cinéma son plus épique panorama de munificence visuelle. À travers la grandeur et la décadence d’un opportuniste du XVIIIème siècle, il ne fait pas qu’extraire du passé, avec une fidélité archéologique, une série de tableaux vivants, stupéfiants de somptuosité altière et de splendeur picturale. Il ajoute surtout le chapitre central à sa peinture de la destinée humaine, épinglée dans ses ambitions et ses vanités avec une acuité distanciée et implacable, et inscrite dans une échelle démiurgique – celle de l’ordre du monde, de l’Histoire, du temps et de son écoulement. Ce conte picaresque et voltairien n’en finit pas de subjuguer par sa richesse et son perfectionnisme, son mariage saisissant de pessimisme et de sérénité contemplative, et par la compassion profonde qui sourd constamment de la cruauté des guerres en dentelles. 6/6
Top 10 Année 1975

Shining
Le génie investit le film d’épouvante et en offre un véritable prototype. Étincelante blancheur de la neige, lumière aveuglante du jour et des éclairages artificiels de l’hôtel, couloirs labyrinthiques parcourus par d’obsédants travellings, moquette aux motifs neuronaux qui font divaguer le regard… Redéclinant l’infini de 2001 dans un cadre psychique, Kubrick fond l’immatériel dans le matériel, formalise l’espace mental de son héros, invente le film-cerveau : l’architecture du décor devient celle de son esprit, la projection physique d’un temps où le passé redouble le présent. De cette inextricable géométrie d’abscisses et d’ordonnées, il tire une abstraction envoûtante qui possède la densité et la pureté du diamant, s’ouvre à toutes les lectures (métaphore de l’éclatement de la cellule familiale, angoisse de la création artistique…) et provoque une terreur tétanisante. 6/6
Top 10 Année 1980

Full metal jacket
C’est avec l’effrayante froideur d’un entomologiste que Kubrick dissèque l’implacable processus de dressage et d’asservissement qui gouverne la hiérarchie militaire, et qu’il poursuit à travers elle son étude psychique et collective. Plus que jamais, la démarche du cinéaste relève de l’observation distanciée, du constat clinique : c’est l’opposition de l’ordre et du chaos, la façon dont l’ordonnancement du système est déréglé par le cours imprévisible des choses et la faillibilité humaine qui l’intéressent à nouveau. La construction mathématique du film, la rigueur avec laquelle il met en relation l’endoctrinement, le dysfonctionnement comportemental, puis l’explosion de la mécanique guerrière sur le terrain, en font une expérience à la fois élémentaire et abstraite, physique et cérébrale, et un compagnon parfait du précédent film. 5/6
Top 10 Année 1987

Eyes wide shut
Telle une épitaphe paradoxale dispensant de doucereux vertiges, le dernier film de Kubrick déjoue toutes les attentes. Le cinéaste se place dans le sillage des maîtres européens (Bergman, Antonioni) et livre son œuvre la plus fragile, la plus intimiste, la plus émouvante peut-être. Cette dérive aux confins du mystère conjugal se concentre sur la chambre à coucher, haut lieu de fantasmes, et invite à une interrogation dédaléenne sur les fondements du désir, de la confiance et de la fidélité, sur la peur du sexe, l’impasse de l’hédonisme, la fragilité des apparences. Les cérémonials somptueusement orchestrés de la mise en scène, ses nuances de bleus glacis et de rouges infernaux, sa rigueur souveraine qui dispense une fascination pure, la richesse abyssale d’un propos qui ouvre l’inquiétude existentialiste à la possibilité du bonheur, tout concourt à en faire un admirable et ultime chef-d’œuvre. 6/6
Top 10 Année 1999


Mon top :

1. 2001 : l’odyssée de l’espace (1968)
2. Barry Lyndon (1975)
3. Eyes wide shut (1999)
4. Orange mécanique (1971)
5. Shining (1980)

Difficile de parler de ce géant du cinéma sans se gorger de superlatifs, sans se confondre en termes d’admiration et de gratitude. Ingénieur de formes et d’images, poète de la destinée humaine, Kubrick a déplacé l’axe épique du cinéma, élevé son art à des hauteurs vertigineuses que personne n’a réussi à atteindre, et réintroduit un baroque inégalé dans la représentation de nos erreurs et de nos ambitions. Je me prosterne devant cette œuvre monumentale.
Dernière modification par Thaddeus le 26 févr. 22, 22:52, modifié 12 fois.
O'Malley
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Re: Top Stanley Kubrick

Message par O'Malley »

Tes textes sont passionnants: de courtes notules qui arrivent à appréhender malgré tout toute la complexité, la profondeur et la beauté de l'oeuvre de Stanley Kubrick. Comme très souvent, bravo! :o
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