Nope, ni Eureka... je trouve ça drôle quand même les problèmes de droits qui empêchent de mettre un film déjà édité auparavant dans un coffret sur un réalisateur...odelay a écrit :J'ai l'impression qu'il n'y a plus Wakabout...ATP a écrit :Sortie repoussée au 3 mars 2015, avec l'ajout de Walkabout dedans.
http://www.potemkine.fr/Potemkine-artic ... idel8.html
Nicolas Roeg (1928-2018)
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Re: Nicolas Roeg
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Re: Nicolas Roeg
Il s'est fait attendre, mais cette fois c'est bon!
Coffret Nicolas Roeg composé de "Don't look now", "Bad Timing" et "The Man Who Fell to Earth" ( les 2 premiers seront aussi dispo en bleuh-ray)
Sortie le 6 octobre prochain!
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Re: Nicolas Roeg
Performance
Il ne faut pas limiter l’intérêt du premier film réalisé par Nicolas Roeg à sa dimension sociologique. Concomitant à la veine contestataire britannique portée notamment par Lindsay Anderson, sans doute conçu pour promouvoir Mick Jagger, il excède cependant cette seule lecture et recherche un nouvel agencement des images, de leur temporalité et de leur rapport, multiplie les propositions esthétiques visant à brouiller les frontières entre transe et réalité, désir et conformisme. La tonalité cocasse et grotesque du polar naturaliste cède la place au trip : héros vampirisé par la rock star décadente dans un double processus de transfert et d’émulation, personnages aux contours indécis (la jeune fille androgyne), rigidité de l’establishment grignoté par un imaginaire fantasmatique... L’exercice est totalement fascinant. 5/6
Top 10 Année 1970
Walkabout
Bien avant Weerasethakul ou Van Sant, Roeg dessine une géographie mentale qui offre aux personnages de découvrir l’inconnu contenu en eux-mêmes. Le bush australien où ils se perdent puis se ressourcent figure autant l’envers de la civilisation, remisée dans la rouille et l’oubli, que le surgissement d’une virginité des origines, et catalyse tout un spectre d’états affectifs, de bribes de mémoires, d’associations agencés par un montage visuel et sonore d’une totale liberté. À la fois espace de jeu, vecteur d’illusion, monde en sursis, piège morbide et menaçant, ce territoire éveille les corps, stimule les consciences, exsude un mysticisme dévorant, estompe les frontières entre l’ancien et le moderne, l’homme et l’animal, la nature et la culture, et fige la beauté évanescente d’un bonheur lustral, enseveli par le retour à la ville – eau, roche, soleil, faune et flore mêlés. Le choc intégral. 6/6
Top 10 Année 1971
Ne vous retournez pas
Ce qui frappe avant tout c’est la maestria de la prise de vue, l’ambiance lourde, mortifère, inquiétante exhalée par cette Venise brumeuse aux mille terreurs endormies. Le cinéaste s’y connaît en climats vénéneux et la recherche d’une enfant morte, par médiums interposés, lui permet de jouer sur toute une gamme de figures diffuses à l’étrangeté malaisante – une tache de sang sur une photographie, un passé oublié qui remonte à la surface, un nain tueur au visage flétri dont la soudaine apparition glace le sang. Hélas la progression du cauchemar souffre d’une étrange atonie, et son dispositif ne vaut guère plus que pour la somme de ses effets : à mon regret, jamais je n’ai été vraiment captivé par ce classique du fantastique, pourtant l’œuvre la plus renommée de son auteur. 3/6
L’homme qui venait d’ailleurs
Lorsque Nicolas Roeg investit le champ de la SF allégorique, celle du Jour où la Terre s’arrêta, il en offre une désinence singulière. Extraterrestre à la silhouette étique et à la chevelure de feu, David Bowie s’efforce de s’adapter à la vie terrienne mais se heurte à l’incompréhension d’une société de consommation hostile aux marginaux. Influencé par le psychédélisme et la libération sexuelle de son époque, toujours prompt à fuir les conventions pour privilégier les climats étranges, composer des images équivoque et mystérieuses, bousculer la logique traditionnelle du récit, le cinéaste trouve une tonalité bien particulière, conforme à la personnalité déphasée de son héros peu à peu réduit à l’impuissance et à l’anonymat. Mais son film intrigue bien plus qu’il ne touche. 4/6
Enquête sur une passion
Vienne. Une fille borderline vit une liaison tumultueuse avec un professeur de psychologie. Sa tentative de suicide attire les soupçons d’un flic teigneux qui flaire le truc pas net. Roeg braque sa grande focale sur cette histoire de doutes, d’orgueil et de jalousie morbide, la disséquant à la manière d’un puzzle kaléidoscopique, développant une investigation brisée, hachée, rétrospective, aux multiples détours mentaux et temporels. Ce jeu complexe de la vérité pourrait n’être qu’un stimulateur de neurones, une introspection fascinante et glacée aux allures d’autopsie. La fièvre du sujet, qui se penche sur les vertiges intérieurs et les affres de la passion, et l’intensité des acteurs, particulièrement Theresa Russell en jeune femme déboussolée, fragile, bipolaire, lui apportent une véritable épaisseur humaine. 4/6
Eureka
Casting stellaire et sujet ambitieux pour un film construit comme un déroutant mille-feuille, chaque couche venant recouvrir et altérer la précédente : évocation historique mâtinée d’occulte, portrait d’un puissant retranché dans son for intérieur, feuilleton familial, roman d’amour fou, jusqu’au procès final qui apporte l’ultime métamorphose à cette œuvre polymorphe, foisonnante, baroque, volontiers grandiloquente et soumise à tout un nébuleux barda ésotérique. L’équilibre instable des registres auxquels elle recourt est comme dicté par la nécessité d’une forme plus convulsive que jamais, qui tente de rendre sensible les contradictions d’êtres ambigus et complexes, livrés qui à une névrose destructrice de la possession, qui à une consumante passion, qui aux insatisfactions d’un rêve inaccompli. 4/6
Mon top :
1. Walkabout (1971)
2. Performance (1970)
3. Enquête sur une passion (1980)
4. Eureka (1983)
5. L’homme qui venait d’ailleurs (1976)
Réalisateur aussi réputé auprès des cinéphiles qu’inconnu du grand public, le britannique Nicolas Roeg fait partie de l’avant-garde des années 70. Il n’y a pourtant rien d’ardu ni de particulièrement exigeant dans cette œuvre, mais un degré d’intensité hypnotique qui rend son œuvre particulièrement stimulante.
Il ne faut pas limiter l’intérêt du premier film réalisé par Nicolas Roeg à sa dimension sociologique. Concomitant à la veine contestataire britannique portée notamment par Lindsay Anderson, sans doute conçu pour promouvoir Mick Jagger, il excède cependant cette seule lecture et recherche un nouvel agencement des images, de leur temporalité et de leur rapport, multiplie les propositions esthétiques visant à brouiller les frontières entre transe et réalité, désir et conformisme. La tonalité cocasse et grotesque du polar naturaliste cède la place au trip : héros vampirisé par la rock star décadente dans un double processus de transfert et d’émulation, personnages aux contours indécis (la jeune fille androgyne), rigidité de l’establishment grignoté par un imaginaire fantasmatique... L’exercice est totalement fascinant. 5/6
Top 10 Année 1970
Walkabout
Bien avant Weerasethakul ou Van Sant, Roeg dessine une géographie mentale qui offre aux personnages de découvrir l’inconnu contenu en eux-mêmes. Le bush australien où ils se perdent puis se ressourcent figure autant l’envers de la civilisation, remisée dans la rouille et l’oubli, que le surgissement d’une virginité des origines, et catalyse tout un spectre d’états affectifs, de bribes de mémoires, d’associations agencés par un montage visuel et sonore d’une totale liberté. À la fois espace de jeu, vecteur d’illusion, monde en sursis, piège morbide et menaçant, ce territoire éveille les corps, stimule les consciences, exsude un mysticisme dévorant, estompe les frontières entre l’ancien et le moderne, l’homme et l’animal, la nature et la culture, et fige la beauté évanescente d’un bonheur lustral, enseveli par le retour à la ville – eau, roche, soleil, faune et flore mêlés. Le choc intégral. 6/6
Top 10 Année 1971
Ne vous retournez pas
Ce qui frappe avant tout c’est la maestria de la prise de vue, l’ambiance lourde, mortifère, inquiétante exhalée par cette Venise brumeuse aux mille terreurs endormies. Le cinéaste s’y connaît en climats vénéneux et la recherche d’une enfant morte, par médiums interposés, lui permet de jouer sur toute une gamme de figures diffuses à l’étrangeté malaisante – une tache de sang sur une photographie, un passé oublié qui remonte à la surface, un nain tueur au visage flétri dont la soudaine apparition glace le sang. Hélas la progression du cauchemar souffre d’une étrange atonie, et son dispositif ne vaut guère plus que pour la somme de ses effets : à mon regret, jamais je n’ai été vraiment captivé par ce classique du fantastique, pourtant l’œuvre la plus renommée de son auteur. 3/6
L’homme qui venait d’ailleurs
Lorsque Nicolas Roeg investit le champ de la SF allégorique, celle du Jour où la Terre s’arrêta, il en offre une désinence singulière. Extraterrestre à la silhouette étique et à la chevelure de feu, David Bowie s’efforce de s’adapter à la vie terrienne mais se heurte à l’incompréhension d’une société de consommation hostile aux marginaux. Influencé par le psychédélisme et la libération sexuelle de son époque, toujours prompt à fuir les conventions pour privilégier les climats étranges, composer des images équivoque et mystérieuses, bousculer la logique traditionnelle du récit, le cinéaste trouve une tonalité bien particulière, conforme à la personnalité déphasée de son héros peu à peu réduit à l’impuissance et à l’anonymat. Mais son film intrigue bien plus qu’il ne touche. 4/6
Enquête sur une passion
Vienne. Une fille borderline vit une liaison tumultueuse avec un professeur de psychologie. Sa tentative de suicide attire les soupçons d’un flic teigneux qui flaire le truc pas net. Roeg braque sa grande focale sur cette histoire de doutes, d’orgueil et de jalousie morbide, la disséquant à la manière d’un puzzle kaléidoscopique, développant une investigation brisée, hachée, rétrospective, aux multiples détours mentaux et temporels. Ce jeu complexe de la vérité pourrait n’être qu’un stimulateur de neurones, une introspection fascinante et glacée aux allures d’autopsie. La fièvre du sujet, qui se penche sur les vertiges intérieurs et les affres de la passion, et l’intensité des acteurs, particulièrement Theresa Russell en jeune femme déboussolée, fragile, bipolaire, lui apportent une véritable épaisseur humaine. 4/6
Eureka
Casting stellaire et sujet ambitieux pour un film construit comme un déroutant mille-feuille, chaque couche venant recouvrir et altérer la précédente : évocation historique mâtinée d’occulte, portrait d’un puissant retranché dans son for intérieur, feuilleton familial, roman d’amour fou, jusqu’au procès final qui apporte l’ultime métamorphose à cette œuvre polymorphe, foisonnante, baroque, volontiers grandiloquente et soumise à tout un nébuleux barda ésotérique. L’équilibre instable des registres auxquels elle recourt est comme dicté par la nécessité d’une forme plus convulsive que jamais, qui tente de rendre sensible les contradictions d’êtres ambigus et complexes, livrés qui à une névrose destructrice de la possession, qui à une consumante passion, qui aux insatisfactions d’un rêve inaccompli. 4/6
Mon top :
1. Walkabout (1971)
2. Performance (1970)
3. Enquête sur une passion (1980)
4. Eureka (1983)
5. L’homme qui venait d’ailleurs (1976)
Réalisateur aussi réputé auprès des cinéphiles qu’inconnu du grand public, le britannique Nicolas Roeg fait partie de l’avant-garde des années 70. Il n’y a pourtant rien d’ardu ni de particulièrement exigeant dans cette œuvre, mais un degré d’intensité hypnotique qui rend son œuvre particulièrement stimulante.
Dernière modification par Thaddeus le 18 janv. 20, 17:24, modifié 4 fois.
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Re: Nicolas Roeg
Thaddeus, il faut que tu tentes le superbe et dense Eureka. Sans doute rentrera t-il aisément dans ton top Roeg.
- Thaddeus
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Re: Nicolas Roeg
Yep, je sais. Il y aurait aussi, éventuellement, son adaptation de Heart of Darkness, mais il paraît que ce n'est pas terrible...
- gnome
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Re: Nicolas Roeg
Je n'ai vu que Performance qui avait terminé film du mois. Et j'ai L'homme qui venait d'ailleurs sur mes étagères et Walkabout et Eureka me tentent bien.
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Re: Nicolas Roeg
Bad Timing et Eureka m'attendent bien sagement bien chez moi, il faudrait quand même que j'y jette un oeil un jour.
Sinon vous n'avez pas encore cité The Witches, alors je le fais : je garde un lointain mais excellent souvenir de ce film.
Sinon vous n'avez pas encore cité The Witches, alors je le fais : je garde un lointain mais excellent souvenir de ce film.
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Re: Nicolas Roeg
Surtout que Bad Timing est à moi et qu'il faudra bien que tu me le rendes, un jour.Ratatouille a écrit :Bad Timing et Eureka m'attendent bien sagement bien chez moi, il faudrait quand même que j'y jette un oeil un jour.
Comme les Notting Hillbillies : "Missing...Presumed Having a Good Time (on Letterboxd : https://letterboxd.com/ishenryfool/)"
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Re: Nicolas Roeg
Mon top :
1) WALKABOUT
2) EUREKA
3) DON'T LOOK NOW
4) L'HOMME QUI VENAIT D'AILLEURS
5) BAD TIMING
6) PERFORMANCE
7 ) LES SORCIÈRES
INSIGNIFIANCE
TÉLÉFILM :
PAS VU : Track 29, Cold Heaven, Two Deaths.
1) WALKABOUT
Véritable conte de fée moderne, initiatique, symbolique, beau à crever, opératique, réflexion amère sur la civilisation et irréconciliables différences culturelles entre l'Australie et l'Angleterre, WALKABOUT est un film solaire qui n'en finit plus de hanter nos mémoires. Et accessoirement, un chef d'oeuvre. 6/6
2) EUREKA
Le citizen Kane de Roeg. Une oeuvre colossale, riche, polymorphe ( drame ésotérique, film quasi fantastique, drame sur l'ambition, mélo) au casting stellaire( Gene Hackman, Theresa Russell, Rudger Hauer), aux multiples entrées. Une oeuvre d'alchimiste. 6/6
3) DON'T LOOK NOW
Le giallo revu et corrigé par le Alain Resnais anglais. On retrouve la même structure polyphonique propre à Roeg mais mise au service d'un drame sur le deuil. Le film parle de prédestination, de quête funeste de savoir, montre Venise comme on ne l'avait jamais vu : glauque, sordide, oppressant, morbide. Venise vu comme un tombeau.
C'est douloureux, beau, habité. 5/6
C'est douloureux, beau, habité. 5/6
4) L'HOMME QUI VENAIT D'AILLEURS
Rencontre au sommet de Bowie et de Roeg. Un film de science-fiction étonnant, décrivant la métamorphose d'un E.T à l'économie de marché. Walkabout évoquait la nostalgie des débuts. L'homme qui venait d'ailleurs pleure quant à lui les transformations d'une société en une société sans histoire et de l'homme moderne qui a oublié son passé et ne le regrette plus. 5/6
5) BAD TIMING
Déconstruction d'une passion addictive entre un psychanalyste ( Art Garfunkel) et une femme border-line ( T.Russell) sur fond d'enquête policière menée par Harvey Keitel, Bad Timing est une recherche sur la passion amoureuse et le besoin de possession. Comme tous les Roeg, le film se présente comme un vaste de réseau de signes, où chaque image-signe renvoie à une autre, portant une bivalence, et où la temporalité est reconstruite sous l'effet de la mémoire. Avec en prime, une magnifique BO composée du canon de Pachelbel, Tom Waits, Keith Jarrett. 5/6
6) PERFORMANCE
Premier film du tandem Roeg-Cammell et déjà ce gout de Roeg pour les constructions polyphoniques, les choix de casting surprenant et la constante envie d'aller au-delà des images. Archétype du film anglais et en même temps le film est un appel à un ailleurs. De l'exotisme en somme, au pays des maisons en murs de briques rouges. 4/6
7 ) LES SORCIÈRES
Adaptation réjouissante de Road Dahl, à première vue, les Sorcières s'apparente dans l'oeuvre cérébrale de Nic Roeg à une récréation. Et pourtant, la détente ne rime pas avec médiocrité. Passé plutôt inaperçu au moment de sa sortie, c'est un film familial assez réussi, inventif, baroque, n'ayant rien à envier aux meilleurs Burton, avec une Angelica Huston impressionnante. 4/6
INSIGNIFIANCE
Au cours d'une nuit, où le temps se disjoint, Marylin Monroe fait la connaissance d'Albert Einstein. Bien que le postulat paraisse WTF, le film réussit l'exploit d'être touchant, onirique, et astucieux sur la réflexion qu'il mène sur le temps. Un joli film. 4/6
TÉLÉFILM :
Au coeur des ténèbres : adaptation fidèle de Conrad au joli casting, pas dénué d'intérêt, envoutant qui a le mérite d'apporter sa contribution au problème du colonialisme.
PAS VU : Track 29, Cold Heaven, Two Deaths.
Nicolas Roeg est le secret le mieux gardé d'Angleterre, rencontre improbable entre Alain Resnais et le sensualisme, capable d'enfanter un cinéma différent, aux multiples niveaux de lecture, toujours étonnant, chargé d'érotisme et créateur d'ambiance unique. Pas étonnant à ce que David Lynch revendique son influence sur son propre cinéma. Un grand réalisateur.
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Re: Nicolas Roeg
Il y a "Cast Away" avec Oliver Reed que je serais curieux de voir aussi.G.T.O a écrit :PAS VU : Track 29, Cold Heaven, Two Deaths.
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Re: Nicolas Roeg
Effectivement, il faut vraiment que je le voie.G.T.O a écrit :2) EUREKA
Le citizen Kane de Roeg. Une oeuvre colossale, riche, polymorphe ( drame ésotérique, film quasi fantastique, drame sur l'ambition, mélo) au casting stellaire( Gene Hackman, Theresa Russell, Rudger Hauer), aux multiples entrées. Une oeuvre d'alchimiste. 6/6
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Re: Nicolas Roeg
Chronique de Ne vous retournez pas par Pierre Charrel à l'occasion de la sortie du film en Bluray chez Potemkine.
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Re: Nicolas Roeg
Enquête sur une passion par Pierre Charrel. Le film vient de sortir en Bluray chez Potemkine.