Le Western américain : Parcours chronologique II 1950-1954
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 2 (50
Traduction approximative (je ne connaissais pas ce terme) : de la famille ? .L'expression next of kin signifiant "plus proche parent" (j'ai vérifié).
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 2 (50
Merci à vous deux, Père Jules et Riqueuniee, d'avoir éclairé ma pauvre lanterne... 

Le cinéma : "Il est probable que cette marotte disparaîtra dans les prochaines années."
Extrait d'un article paru dans The Independent (1910)
http://www.notrecinema.com/
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 2 (50
Le film n'étant qu'en VO sous titré anglais, je n'allais pas m'amuser non plus à traduire n'étant pas spécialement doué en anglais et ayant risqué des contresens. Je trouvais ces extraits assez clairs (au moins à deviner car la meilleure façon de lire des sous titres anglais n'est pas nécessairement de les traduire mot à mot) pour présenter le personnage et rendant assez bien le laconisme et le style de certains dialogues. 
Sinon, Tomahawk étant l'un des premiers westerns sortis en 1951, c'est pour très bientôt

Sinon, Tomahawk étant l'un des premiers westerns sortis en 1951, c'est pour très bientôt

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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 2 (50
Bah, c'était plus une boutage qu'autre chose. Tomahawk ça m'intéresse. Je lorgne le DVD récemment sorti à chaque fois que je passe devant un rayon DVD, mais j'hésite à prendre, n'étant pas spécialement fan de George Sherman, mais il parait que ce n'est pas loin d'être son meilleur western (film ? )...
Le cinéma : "Il est probable que cette marotte disparaîtra dans les prochaines années."
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Stage to Tucson

Les Ecumeurs des Monts Apaches (Stage to Tucson - 1950) de Ralph Murphy
COLUMBIA
Avec Rod Cameron, Wayne Morris, Sally Eilers, Kay Buckley
Scénario : Robert Creighton Williams, Frank Burt & Robert Libott
Musique : Paul Sawtell
Photographie : Charles Lawton Jr. (1.37 Technicolor)
Un film produit par Harry Joe Brown pour la Columbia
Sortie USA : décembre 1950
Alors que les prémisses de la Guerre de Sécession se font ressentir, les diligences Butterfield qui font la liaison entre St. Louis et San Francisco disparaissent mystérieusement aux alentours de Tucson. Comme le directeur de la compagnie l'explique au futur président Lincoln, la sécurisation de sa ligne de diligence est primordiale pour l'Union afin d'assurer le transport de troupes, d’armes et d’argent si jamais le conflit venait à éclater. Il faut donc rapidement éclaircir cette énigme. Pour se faire, il envoie à Tucson l’un de ses meilleurs conducteurs, Grif Holbrook (Rod Cameron), qui s'apprêtait à démissionner ; en échange de ses services, Grif demande à son patron à ce que Kate, sa fiancée, se fasse embaucher comme comptable dans les bureaux de la ville où elle serait plus en sécurité que dans le relais pas loin duquel se déroulent les ‘vols’ de diligence et ou arrivent les malheureux passagers dévalisés. La voiture qui conduit Grif et Kate à Tucson se fait attaquer à son tour par un étrange chariot blindé conduit par l’un des ex-collègues de Grif qui lui explique que ces ‘larcins’ sont menés au nom de la cause confédérée. Ayant réussi à s’échapper, Grif arrive enfin à destination ; il va désormais devoir continuer à mener l’enquête pour savoir qui est à la tête de ce ‘gang’. Barney (Wayne Morris), le coéquipier qu'on lui a imposé, va se révéler être son rival en amour pour les yeux de la charmante Kate.



Attention spoilers dans ce paragraphe ! Le responsable des vols de diligence s’avère être un riche transporteur de fret ayant mis sur pied cette 'affaire' en embrigadant nombre de ses concitoyens leurs ayant fait miroiter qu’il s’agissait d’actes de bravoures destinés par avance à contrer le Nord. Si beaucoup de ses suiveurs commettent donc ces vols avec bonne conscience, le chef ne pense évidemment qu’à s’en mettre plein les poches, un profiteur de guerre lucide et machiavélique d’autant que le conflit civil n’a même pas encore débuté. La principale idée –savoureuse pour le spectateur- qu’il a mis en place est le blindage en acier d’un chariot permettant d’attaquer sans risques les diligences, sorte de carriole fantôme de couleur noire qui donne au film lors de ses premières apparitions un aspect fantastique non déplaisant d’autant qu’elle semble se diriger toute seule, le conducteur étant lui aussi camouflé. En dehors de ce détail délectable, pas grand-chose d'autre de bien original à se mettre sous la dent niveau scénaristique. Mais Rod Cameron -qui tient toujours un peu le même style de rôle que Randolph Scott mais dans des productions un peu moins conséquentes niveau budget- n’est pas un acteur antipathique –toujours même très satisfaisant sous la direction de Lesley Selander-, son compère Wayne Morris est plutôt rigolo et les seconds rôles sont campés pour certains par des comédiens dont -si ce n’est le nom- le visage vous dira au moins quelque chose. Côté féminin, si la jeune Kay Buckley s’avère bien trop terne, Sally Eilers n’est pas mal du tout dans un rôle à la Anne Baxter ou Shelley Winters, la tenancière d’un saloon/hôtel, ancienne maitresse du personnage interprété par Rod Cameron.

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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 2 (50
Oui, fonce! J'ai vu quelques Sherman très laborieux, mais celui là est excellent, le meilleur que j'ai vu pour l'instant (Tavernier semble dire à la fin du bonus que d'autres de ses titres sont dignes d'intérêt), et clairement un grand western.Jeremy Fox a écrit :C'est selon moi et Rick Blaine son meilleur film ; tu ne devrais plus hésiter, il est vraiment excellent.pak a écrit :Bah, c'était plus une boutage qu'autre chose. Tomahawk ça m'intéresse. Je lorgne le DVD récemment sorti à chaque fois que je passe devant un rayon DVD, mais j'hésite à prendre, n'étant pas spécialement fan de George Sherman, mais il parait que ce n'est pas loin d'être son meilleur western (film ? )...
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Dallas

Dallas, Ville Frontière (Dallas, 1950) de Stuart Heisler
WARNER
Avec Gary Cooper, Ruth Roman, Steve Cochran, Raymond Massey, Reed Hadley, Barbara Payton, Leif Erickson
Scénario : John Twist
Musique : Max Steiner
Photographie : Ernest Haller
Une production Anthony Veiller pour la Warner
Sortie USA : 30 décembre 1950
Après John Wayne en 1949, c'est à Gary Cooper que revient l'honneur de clôturer cette copieuse année 1950 en matière de western. Si l’année westernienne fut riche qualitativement parlant, ce n’est par contre pas du fait de la Warner qui avait commencé par nous livrer en pâture l’insipide Montana et qui, après quatre ou cinq autres westerns guère plus réussis, à peine dignes de mauvaises séries B, nous balance en guise de cadeau de fin d'année le médiocre Dallas que voici. Warner est le studio nous ayant livré les plus mauvais westerns de ces derniers année alors que dans le même temps, la MGM, Universal, la 20th Century Fox et la Paramount continuaient à soigner les leurs afin qu’aussi bien les amateurs d’action que de bonnes intrigues et (ou) de ‘psychologie’ en aient pour leur argent, faisant attention à ce que les scénarios ne soient pas bourrés de clichés jusqu’à la gueule comme dans tous les plus récents produits par la Warner. Etonnant revirement de situation quand on sait que ce studio fut au contraire le plus ‘progressiste’ esthétiquement et surtout thématiquement parlant dès le début des années 30. Mais gageons qu’il ne s’agit que d’une mauvaise passe !








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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 2 (50
Connait pas celui-là non plus.
Ok, les gars, vous m'avez convaincu, ce soir il y aura un Tomahawk sur mon étagère...
Ok, les gars, vous m'avez convaincu, ce soir il y aura un Tomahawk sur mon étagère...
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Le Western américain : L'année 1950 en DVD
Le Western de 1950
Une certaine fierté à affirmer qu'encore une fois, aucun western d'importance n'a été omis concernant cette année 1950. Il nous manquerait en DVD (avec au moins la VOST) quelques titres parmi ceux cités ci-dessous sachant (et c'est le plus important me concernant) que le sublime Deevil's Doorway est prévu chez Wild Side fin 2012.
Les westerns les plus importants de cette année :
* Embuscade (Ambush) : Sam Wood
Page 2
* Le Baron de l’Arizona (The Baron of Arizona) : Samuel Fuller
Page 4
* Le Convoi des Braves (Wagonmaster) : John Ford
Page 4
* La Cible Humaine (The Gunfighter) : Henry King
Page 7
* Winchester 73 : Anthony Mann
Page 9
* La Flèche Brisée (Broken Arrow) : Delmer Daves
Page 10
* The Furies : Anthony Mann
Page 11
* La Porte du Diable (Devil’s Doorway) : Anthony Mann
Page 12
* Rio Grande : John Ford
Page 15
*****************************************************************
Le gros absent en DVD pour cette première année de la très riche décennie 50 s'avère dont être The Furies d'Anthony Mann qui n'existe que chez Criterion et pour les anglophiles puisque avec uniquement des sous titres anglais. J'aimerais énormément aussi redécouvrir The Eagle and the Hawk de Lewis R. Foster (un de mes coups de coeur) à partir d'une copie décente. Mais il aurait aussi été sympathique (après un choix drastique effectué au sein de l'énorme production de westerns de cette année) de pouvoir découvrir les titres suivants :
* Pour la Universal : Wyoming Trail de Reginald LeBorg avec Stephen McNally & Alexis Smith
* Pour La Republic : California Passage de Joseph Kane avec Forrest Tucker & Adele Mara
*****************************************************************
Mon top 20 arrivé à cette date (que j'édite désormais à chaque changement dans le premier post de ce topic) :
* 1- La Charge Héroïque (John Ford)
* 2- Le Passage du Canyon (Jacques Tourneur)
* 3- La Porte du Diable (Anthony Mann)
* 4- Le Massacre de Fort Apache (John Ford)
* 5- Smith le Taciturne (Leslie Fenton)
* 6- La Ville Abandonnée (William Wellman)
* 7- Le Convoi des Braves (John Ford)
* 8- Rio Grande (John Ford)
* 9- Sur la Piste des Mohawks (John Ford)
* 10- Une Aventure de Buffalo Bill (Cecil B.DeMille)
* 11- Winchester 73 (Anthony Mann)
* 12- La Cible Humaine (Henry King)
* 13- La Rivière Rouge (Howard Hawks)
* 14- La Charge Fantastique (Raoul Walsh)
* 15- La Piste des Géants (Raoul Walsh)
* 16- La Caravane Héroïque (Michael Curtiz)
* 17- La Flèche Brisée (Delmer Daves)
* 18- Duel au Soleil (King Vidor)
* 19- La Poursuite Infernale (John Ford)
* 20- The Furies (Anthony Mann)
Et sinon, 23 films pour cette année bouclée en à peine 3 mois et demi ; je pense tenir un rythme assez soutenu pour pouvoir prétendre terminer la décennie en moins de 4 ans.
Une certaine fierté à affirmer qu'encore une fois, aucun western d'importance n'a été omis concernant cette année 1950. Il nous manquerait en DVD (avec au moins la VOST) quelques titres parmi ceux cités ci-dessous sachant (et c'est le plus important me concernant) que le sublime Deevil's Doorway est prévu chez Wild Side fin 2012.
Les westerns les plus importants de cette année :
* Embuscade (Ambush) : Sam Wood

* Le Baron de l’Arizona (The Baron of Arizona) : Samuel Fuller

* Le Convoi des Braves (Wagonmaster) : John Ford

* La Cible Humaine (The Gunfighter) : Henry King

* Winchester 73 : Anthony Mann

* La Flèche Brisée (Broken Arrow) : Delmer Daves

* The Furies : Anthony Mann

* La Porte du Diable (Devil’s Doorway) : Anthony Mann

* Rio Grande : John Ford

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Le gros absent en DVD pour cette première année de la très riche décennie 50 s'avère dont être The Furies d'Anthony Mann qui n'existe que chez Criterion et pour les anglophiles puisque avec uniquement des sous titres anglais. J'aimerais énormément aussi redécouvrir The Eagle and the Hawk de Lewis R. Foster (un de mes coups de coeur) à partir d'une copie décente. Mais il aurait aussi été sympathique (après un choix drastique effectué au sein de l'énorme production de westerns de cette année) de pouvoir découvrir les titres suivants :
* Pour la Universal : Wyoming Trail de Reginald LeBorg avec Stephen McNally & Alexis Smith
* Pour La Republic : California Passage de Joseph Kane avec Forrest Tucker & Adele Mara
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Mon top 20 arrivé à cette date (que j'édite désormais à chaque changement dans le premier post de ce topic) :
* 1- La Charge Héroïque (John Ford)
* 2- Le Passage du Canyon (Jacques Tourneur)
* 3- La Porte du Diable (Anthony Mann)
* 4- Le Massacre de Fort Apache (John Ford)
* 5- Smith le Taciturne (Leslie Fenton)
* 6- La Ville Abandonnée (William Wellman)
* 7- Le Convoi des Braves (John Ford)
* 8- Rio Grande (John Ford)
* 9- Sur la Piste des Mohawks (John Ford)
* 10- Une Aventure de Buffalo Bill (Cecil B.DeMille)
* 11- Winchester 73 (Anthony Mann)
* 12- La Cible Humaine (Henry King)
* 13- La Rivière Rouge (Howard Hawks)
* 14- La Charge Fantastique (Raoul Walsh)
* 15- La Piste des Géants (Raoul Walsh)
* 16- La Caravane Héroïque (Michael Curtiz)
* 17- La Flèche Brisée (Delmer Daves)
* 18- Duel au Soleil (King Vidor)
* 19- La Poursuite Infernale (John Ford)
* 20- The Furies (Anthony Mann)
Et sinon, 23 films pour cette année bouclée en à peine 3 mois et demi ; je pense tenir un rythme assez soutenu pour pouvoir prétendre terminer la décennie en moins de 4 ans.
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- Euphémiste
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 2 (50
Je n'ai aucun souvenir de ce film, bien que visionné...




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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 2 (50

- Je savais bien qu'on aurait pas dû engager le costumier d'Alice au Pays des Merveilles! Il m'a refilé le déguisement du Chapelier Fou!

- Jeremy Fox
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Al Jennings of Oklahoma

La Loi du colt (Al Jennings of Oklahoma - 1951) de Ray Nazarro
COLUMBIA
Avec Dan Duryea, Gale Storm, Dick Foran, Gloria Henry
Scénario : George Bricker
Musique : Mischa Bakaleinikoff
Photographie : W. Howard Greene (1.37 Technicolor)
Un film produit par Rudolph C. Flothow pour la Columbia
Sortie USA : 17 janvier 1951
1863 dans le Tennessee, naissance en plein milieu du violent conflit qui oppose unionistes et confédérés de Al Jennings (Dan Duryea), fils d’un officier sudiste. 20 ans plus tard il est devenu avocat à l’instar de son père et de ses frères puis s’est exilé en Oklahoma pour exercer à leurs côtés. Seulement, fort de tempérament, il lui arrive de provoquer en plein tribunal une bagarre générale ; ce qui n’est pas du goût de ses adversaires, notamment de Tom Mardsen (John Dehner), un avocat de la partie adverse qui se venge de cet affront en tuant l'un des frères de Al à bout portant. Mardsen étant acquitté de ce meurtre, Al se charge de faire sa propre justice, l'assassine et fuit ensuite pour se cacher au sein d’un ranch qui est en fait une couverture pour une bande de hors-la-loi. Par son caractère et sa vivacité d’action, il va vite devenir le chef de ce gang de pilleurs de train…




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- Euphémiste
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 2 (50
Ne lache pas ton excellent travail Jeremy, c'est tellement passionnant. Et pour cette décennie-ci, c'est carrément le bonheur absolu. 


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Belle Le Grand

La Belle du Montana (Belle Le Grand, 1951) de Allan Dwan
REPUBLIC
Avec Vera Ralston, John Carroll, Hope Emerson, John Qualen, William Ching, Grant Withers, Muriel Lawrence
Scénario : D.D. Beauchamp
Musique : Victor Young
Photographie : Reggie Lanning
Une production Herbert J. Yates pour la Republic
Sortie USA : 27 janvier 1951
Après sa fastueuse période muette (on le considère dans les années 20 quasiment à l’égal des King Vidor, Erich Von Stroheim, Charlie Chaplin ou D.W. Griffith), on peut penser que Allan Dwan, l’une des carrières les plus longues et les plus fécondes de l’histoire du cinéma, a passé les deux décennies suivantes un peu dans l'ombre. En effet, hormis Heidi (médiocre d'ailleurs) et Suez avec Tyrone Power, presque aucun de ses nombreux autres films tournés durant cette période n'est passé à la postérité. Il faudra attendre la fin des années 40 pour le voir émerger de son "purgatoire". En 1949, Iwo Jima sort sur les écrans, avec John Wayne dans le rôle principal, celui d’un sergent instructeur dur à cuire ; le film s’avère être l’un des plus beaux films de guerre sortis des usines hollywoodiennes et il l’est toujours aujourd’hui. Il s’agissait d’un film de la Republic, petit studio pour qui il tournera encore une douzaine d’autres films souvent interprétés par l’épouse de son patron Herbert J. Yates, l’actrice-patineuse Vera Ralston. Certains titres possèdent une solide réputation tels Angel in Exile (1948) ou Surrender (1950), mais il reste toujours aussi difficile de pouvoir les voir. Belle Le Grand (La Belle du Montana) n'est autre que le film qui suit immédiatement ces œuvres alléchantes. Attention, ne pas confondre avec Montana Belle qu'il réalisa l'année suivante mais dont le rôle titre n'était pas interprété par Vera Ralston mais par Jane Russell.












- Père Jules
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Re: Le Western américain : Parcours chronologique Part 2 (50
Une vraie astreinte ce boulot mais en effet tellement agréable à lire.
Je serais curieux de savoir le temps que représentation la rédaction d'une chronique (visionnage, documentation, captures, rédaction...)
Ajouté à cela, le travail en amont qui consiste à aller chercher toutes les dates de sorties... pfiou, t'as bien du courage.
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Ajouté à cela, le travail en amont qui consiste à aller chercher toutes les dates de sorties... pfiou, t'as bien du courage.
