Peut-être le zone 2?

Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
C'est bien le zone 2... Au début du film, il y a une scène de combat de 2 minutes qui présente une image pas géniale.andrino a écrit :... Quant au dvd, une grande frayeur les premières minutes, un piqué approximatif, des couleurs brumeuses faisant craindre le pire ...
Pendragon a écrit :Andrino, tu parles sans doute du DVD (Goodtimes) zone 1 rarissime?.. En effet, l'image au début est plutôt crade à cause de la copie usée. Un beau film en tous cas, qui mériterait une ressortie avec un master de meilleur tenue.
Peut-être le zone 2? :?
Durfrédéric a écrit :Bref, c'est magnifique et le dvd est superbe, sauf pour la vf où ça crache tout le temps côté son, j'ai dû le voir en VO.
Je viens de découvrir ce film, diffusé il y a quelques jours sur RTL9 en vf: pas de confort ni visuel ni sonore malheureusement, contrairement à ceux qui l'ont vu en dvd. Je n'ai pas spécialement accroché au film, probablement en partie à cause de cela. Je pense qu'il y a aussi un rejet personnel avec les films traitant du Moyen-Âge: je crois n'avoir aucun bon souvenir d'un film se passant à cette époque qui ne me touche pas, ne me parle pas. Le problème pourrait bien venir également de la source théatrale, finalement assez perceptible (surtout dans les dialogues en vf). J'ai souvent du mal de ce côté-là, bien qu'ici l'impression soit plus nuancée.AlexRow (le 9 janvier 2006) a écrit :The War Lord (Franklin J. Schaffner, 1965). Dans la France du XIIe siècle, Chrysagone de la Crux, ruiné par la rançon versée aux Frisons, se voit confier la défense d'un fief marécageux par le duc de Normandie. Dès son arrivée, il constate que sa nouvelle terre est le domaine de vieilles croyances...
Le premier film de Schaffner aborde un sujet particulièrement difficile : la guerre au Moyen Âge. Disons-le tout de suite : jamais un film n'a traité si bien le sujet. Je ne parle pas des erreurs historiques qu'on ne peut manquer d'y trouver ça et là, mais du ton, rude, âpre, pugnace. Le film colle littéralement à son sujet. Charlton Heston est habité par son personnage : grand, complexe, noble, torturé. Il est un seigneur du XIIe siècle. Il traverse toutes les questions de son temps : guerre perpétuelle, terres en marge des royaumes constitués, insécurité constante, survivances païennes, relations conflictuelles entre les communautés villageoises et leurs seigneurs, pillages, rançons, liens de fidélité... Aucune mièvrerie, aucune didactique pesante. Tout y est vécu dans la tension inhérente à une histoire digne des meilleures tragédies.
Les quelques blue screen assez moches du début pouvaient faire craindre le pire ; il n'en est rien. Ce film est immense.
Mon film du mois, sans l'ombre d'un doute
Peut-être ce soir, vu que TCM le diffuse en VM - à cette occasion, notre rédacteur s'est fendu d'une analyse de ce film brutal et vraiment hors-normes.Nestor Almendros a écrit :On ne sait jamais, je retenterai le film un jour dans de meilleures conditions. Et qui sait...